Une directive
chinoise publiée en octobre et prenant effet ce mois-ci interdit toute
exhibition d’animaux à des fins de spectacles notamment. La nouvelle loi de
protection animale met fin à l’utilisation des animaux dans les cirques et aux
spectacles dans les 700 zoos que compte le pays.
De plus, les zoos ne pourront
plus proposer d’animaux sauvages à la consommation (notamment les animaux rares)
et les spectateurs ne pourront plus acheter des animaux (tels que des poulets,
des chèvres ou même des chevaux) en vue de les faire déchiqueter par des fauves.
[voir photo : une chèvre vivante est jetée en pâture aux fauves]
Ces établissements auront désormais l’obligation de fournir à leurs
pensionnaires suffisamment de nourriture, des soins appropriés et un logement
adéquat et exempt de toute « perturbation ou irritation »
extérieure.
Cette décision fait suite aux enquêtes d’associations de
protection animale dénonçant des pratiques douteuses et de nombreux actes de
cruauté (violence sur les bébés animaux, arrachage des dents, spectacle de
combats entre animaux…).
La mise en pratique de cette loi se fera progressivement,
même si certains zoos et cirques se sont déjà mis aux normes.
Rappelons que la France légifère encore à contre sens,
puisqu’elle se refuse à interdire la moindre espèce animale dans les cirques et
qu’elle laisse se multiplier les spectacles animaliers au sein des zoos. et ce
contre l’avis d’une majorité d’experts.
Cette décision d’un pays représentant 1/6 de l’humanité
et amené à devenir la première puissance mondiale, est une grande avancée pour
les animaux, et ce sans occulter les énormes progrès qui restent à faire sur
d’autres aspects de la protection animale. Face à un pays où la détresse humaine
est très présente, une telle avancée ne peut être qu’un pas positif vers un
respect plus global du vivant, humain compris.
Code Animal
21 janvier 2011