Il y a tout juste 50
ans, en 1963, la pilule Enovid – venue des Etats-Unis – entrait discrètement
dans les pharmacies françaises. Une révolution !
La même année pourtant, la revue Science et Vie
s’interrogeait sur les dangers potentiels de la pilule et s’étonnait que l’on
n’ait pas expliqué au préalable aux femmes comment elle fonctionnait. Aussi
fou et monstrueux que cela paraisse, cette question est toujours sans réponse.
Alors puisque l’heure est à la « transparence » pour tous, voici la vérité.
Cette vérité, c’est qu’on vous cache la vérité sur la pilule, le THS et les
hormones de synthèse depuis 50 ans !
1 – La pilule estro-progestative imite le cycle naturel
et donc maintient les menstruations en les régulant mieux que les hormones
naturelles. Le cycle est donc régulier, mais il est totalement
artificiel.
2 – Les estro-progestatifs bloquent l’ovulation, mais
comme ils bloquent également les secrétions hormonales des ovaires, ils
empêchent la formation de glaire au niveau du col et s’opposent aux
modifications de l’intérieur de l’utérus : la grossesse devient alors
impossible.
Des doses d’hormones copiant les hormones naturelles mais
à quels taux ? Pour empêcher l’ovulation, les doses d’hormones ingérées sont
20 à 50 fois plus élevées que celles fabriquées par les ovaires : dans un
comprimé de pilule pris chaque jour, il y a au minimum 10 microgrammes
d’estradiol, quantité qui serait présente dans 100 kilos de viande… et comme
l’ethynil-estradiol donné par la bouche a une activité estrogénique 100 fois
supérieure à celle de l’estradiol, cela correspondrait à 10 000 kilos de viande
!N’en déplaise aux plus ardents défenseurs de la pilule, ceux qui
affirment que prendre la pilule revient à ingérer l’équivalent de 1 000 poulets
aux hormones par jour ne sont donc pas loin de la vérité !
La belle idée d’un
auteur de science-fiction
En 1951, le chimiste et auteur de science fiction Carl
Djerassi (d’origine autrichienne) unit ses talents de visionnaire à ceux de Luis
Ernesto Miramontes, chimiste mexicain, pour synthétiser une forme active par
voie orale de la progestérone. Son rêve : mettre au point une pilule
contraceptive.
En 1956, grâce à cette avancée décisive, la
science-fiction devient réalité : l’Américain Gregory Pincus et ses collègues
mettent au point la pilule estro-progestative.
Libération… sur
ordonnance !
1968 : la pilule débarque massivement en Europe. Dans le
sillage de mai 68 et de ses slogans « Libération sexuelle, Nous aurons
les enfants que nous voulons » et « Il est interdit d’interdire »,
les laboratoires pharmaceutiques envoient astucieusement des échantillons dans
les centres de Planning familial pour que les jeunes filles deviennent au plus
tôt consommatrices, pratiquantes définitives. Ils y parviendront avec le support
de l’Etat manipulé par des experts souvent considérés et sacrés, plus par les
médias que par leurs pairs.
La pilule a permis sans aucun doute une émancipation
sexuelle en offrant aux femmes de meilleures conditions de vie pour assumer
librement leur capacité à transmettre la vie. Mais peut-on pour autant parler
de « libération » devant cet asservissement ? Devant cette dépendance chimique
porteuse de risques pour la santé, d’effets secondaires en tous genres ?
Plus de 50 ans d’alertes
Depuis 1963, les lancements d’alerte se sont multipliés.
En vain…
Quelques exemples :
En 1968, la revue Science et Vie publie un
article intitulé « La pilule : les généticiens s’inquiètent… ». L’auteur
de l’article conclut son enquête ainsi : « Répétons-le, ces expériences
doivent être vérifiées, reproduites, interprétées. Il serait ridicule d’en faire
prématurément une occasion d’inquiétude. Mais il serait criminel de les ignorer.
»
En 1977, Barbara Seaman, une célèbre journaliste
américaine, activiste féministe de surcroît, lance un pavé dans la mare avec
Women and the crisis in sex hormones dans lequel elle emploie le terme
« pilule du cancer ». Sa conclusion: « Toute femme qui prend ces
traitements vit dans un état biochimique altéré ». Cet ouvrage, publié
en France en 1984 par les Editions de L’Impatient sous le titre Dossier
Hormones sera diffusé sous le manteau…
En 1980, le Dr Dominique Chatain, gynécologue,
dresse un bilan alarmant. Son livre, Danger Pilule est le premier en
France à souligner les inconvénients et les risques de ce contraceptif. Au terme
d’une enquête fort documentée, le Dr Chatain, évoquant ce qu’il qualifie de «
préhistoire de la contraception », prédit la fin de l’ère de la
contraception hormonale et l’avènement de moyens plus sûrs pour la
santé.
En 1988, un éditeur courageux, François Xavier de
Guibert, traduit et publie en France le livre du Dr Ellen Grant, Amère
pilule. Ce document ne rencontre malheureusement aucun écho. Ellen Grant,
gynécologue, a pourtant travaillé à la conception de la pilule outre-Manche.
Véritable apôtre de la contraception hormonale dès ses débuts en 1961, – elle
avait 26 ans – elle sonne le tocsin avec The Bitter Pill publié en
Angleterre dès 1985…
Dans son livre, elle signale, preuves scientifiques et
références à l’appui – plus d’une centaine d’études au total – les dangers
vasculaires, de phlébite, d’accidents vasculaires cérébraux, d’infarctus du
coeur chez des femmes jeunes, mais aussi de nombreux cas de cancers du sein, de
l’utérus, du col et du corps utérin : prenez la pilule le moins longtemps
possible ! Telle est sa conclusion.
En France Amère Pilule est préfacé par le
Professeur Lucien Israël, grand cancérologue, qui confirme la mise en garde.
Extrait : « En fait, s’agissant d’autres domaines de la médecine, il est
vraisemblable que les produits entraînant de telles conséquences n’auraient
jamais reçu l’autorisation de mise sur le marché… ».
En 1994, Ellen Grant récidive avec son excellent
livre Sexual Chemistry : Understanding Our Hormones, The Pill and HRT
comprenant 329 références scientifiques provenant des meilleures revues
internationales, mais aucun éditeur n’ose prendre le risque de le faire paraître
en France.
En 2001, je publie une alerte importante Femmes
si vous saviez – les hormones de la puberté à la ménopause qui ne trouve
aucun écho dans les médias. Un journaliste médical très médiatisé me fait
savoir par personne interposée que jamais il ne parlera de ce livre.
Black-out !
En 2004 sort une nouvelle édition de Femmes si
vous saviez… Les femmes commencent à en parler entre elles. Elles
s’inquiètent de l’augmentation du nombre de cas de cancer du sein chez leurs
amies, leurs copines, elles mêmes. On leur explique que ce cancer est surtout
lié au stress du monde moderne, à des chocs psychologiques récents ce qui est en
partie vrai, mais en partie seulement. Quant aux cas de femmes jeunes
développant des accidents vasculaires (infarctus cardiaques ou accidents
vasculaires cérébraux) ou des cancers du col utérin, ils sont surtout dus au
tabac… Evidemment. La pilule ne peut pas être en cause !
50 ans de censure des
médecins, des autorités de santé, des médias…
Devant ces signaux d’alerte, les magazines féminins
publient de temps en temps, dans quelques coins de page, de petites mises en
garde, tandis que leurs pages centrales vantent les qualités des pilules de
nouvelles générations.
Les labos arrosent bien le monde médical, les femmes
sont rassurées, voilà l’essentiel.
Les censeurs de tous bords, les esprits bien pensants,
les pompiers des laboratoires ont réussi pendant 50 ans à étouffer ces départs
de feu, aidés en cela par le caractère tabou et immarcescible de la pilule. Les
réactions ont été violentes, les condamnations, sans appel : Barbara Seaman a
été démissionnée de toutes ses fonctions de journaliste ; le Dr Chatain,
précipité dans les oubliettes de l’histoire médicale ; la chercheuse et
gynécologue Ellen Grant, remerciée par le centre de planification familiale où
elle consultait et boycottée, ce qui ne l’a pas empêchée de poursuivre,
courageusement, ses recherches.
Quant à moi, cancérologue sans œillères, j’ai dû
essuyer quelques critiques et me suis heurté, aussi, à une subtile censure. Mais
des milliers de femmes ont entendu mon message, signe que les temps
changent.
L’ingénieuse propagande
de l’industrie pharmaceutique
Partant du principe que la pilule était non seulement
sans danger, mais plus encore un élément de la santé, il était logique que les
laboratoires, avec le feu vert des « grands patrons » de la médecine et de la
pharmacie, parviennent à convaincre les différents responsables de la Santé et
de l’Education nationale de généraliser l’information dès le plus jeune
âge.
Alors on comprend que des labos n’aient pas hésité à
investir des millions non seulement dans la formation des médecins, dans la
publicité destinée à chouchouter les femmes mais aussi dans « l’éducation » des
jeunes esprits. La plupart des acteurs du marché ont ainsi réalisé des bandes
dessinées ou des films sur le sujet de la contraception pour les jeunes, en
faisant tout ce qui est nécessaire pour les distribuer dans les collèges et
lycées. Aujourd’hui, voici venu le temps du « pass contraception » dans les
établissements scolaires !
La France : championne
du monde pour la pilule
Cette propagande sanitaire fonctionne particulièrement
bien en France comparé au reste de la planète où à peine 10% des femmes prennent
la pilule. Si on considère l’utilisation globale des moyens contraceptifs
dits modernes et réversibles que sont la pilule et le stérilet (cuivre et
hormonal), celle-ci s’élève à un peu plus de 38% en Allemagne et environ 60% en
France.
De fait, il existe 101 références de pilules dans les
pharmacies françaises (à fin mars 2013) si l’on tient compte des 14
anti-acnéiques (dont Diane 35) prescrits comme des contraceptifs ! De quoi
satisfaire les 5 millions de consommatrices du pays.
L’Hexagone détient ainsi le record mondial de
l’utilisation du contraceptif oral ! Et paradoxalement le record européen aussi
du nombre d’IVG…
Les effets secondaires
des pilules passés sous silence
Pendant toutes ces années, une intense propagande a ainsi
permis d’occulter la longue liste des effets secondaires de la pilule. Une liste
que toute femme devrait avoir lue avant de choisir ce mode de contraception…
- Perturbation de la libido naturelle par disparition des jours féconds autour de l’ovulation…
- Une dépression immunitaire chronique avec les oestrogènes pour les longues consommations…
- Des phénomènes allergiques de toute nature…. des plaques rouges et gonflées qui démangent sur le visage ou tout autre partie du corps.
- La candidose, due à la prolifération du Candida albicans : cette « maladie » est d’autant plus souvent observée suite à l’utilisation trop fréquente d’antibiotiques, de cortisone, de pilule contraceptive, d’une alimentation riche contenant trop de sucres simples…
- Accidents vasculaires cérébraux
- Les excès d’estrogènes sont responsables d’anxiété, d’insomnies et même de réactions de panique, de difficultés de concentration.
- Troubles cutanés (peau grasse, retour de l’acné).
- Les risques de virilisation : acné, hirsutisme, et perte de cheveux(alopécie par plaques)…
- Les tensions mammaires et les maux de tête ou céphalées…
- Une hypercholestérolémie fréquente et une hypertension artérielle… Ces effets indésirables sont dus à la consommation d’hormones stéroïdes en excès qui contiennent, rappelons-le, le noyau cholestérol.
- La rétention d’eau responsable de prise de poids due aux oestrogènes… C’est la même que celle que l’on observe avec les anabolisants chez les animaux : poulet, veau aux hormones. Elle est responsable de la prise de poids.
- Des tumeurs bénignes du sein, du foie,
- Du kyste des ovaires jusqu’au cancer des ovaires
- La facilitation
des Maladies ou Infections Sexuellement Transmissibles (MST ou
IST)…
Les ”pilules” par d’autres voies d’administration, toutes aussi dangereuses
Les laboratoires pharmaceutiques se sont vite rendu compte que les femmes n’étaient pas toutes prêtes à prendre la pilule par voie orale et qu’un marché risquait ainsi de leur échapper. Il fallut donc trouver d’autres moyens contraceptifs, d’autres trucs, d’autres voies d’administration, toujours en utilisant les hormones synthétiques…
- La voie cutanée : le patch estro-progestatif, Evra
- Le bracelet contraceptif : bientôt commercialisé…
- Les implants sous cutanés : Implanon et Norplan
- La voie intramusculaire
- La voie vaginale : l’anneau oestro-progestatif ”Nuvaring” et bien sûr le stérilet hormonal ”Miréna”
- La voie nasale :
Aérodiol
Les pilules ”saisonnières” : pour préparer les femmes à la suppression des règles…
La pilule saisonnière (Seasonale et Lybrel) – premier pas vers la suppression des règles – a été autorisée par la FDA en septembre 2003. Il s’agit d’une pilule prise sans discontinuer 84 jours non-stop, destinée à réduire les menstruations à quatre dans une année, soit une par saison. L’objectif sous jacent, peu dit et surtout pas annoncé aux mères de famille, mais qui peut mordre sur les jeunes filles, est de préparer les femmes à ne plus avoir de menstruations, donc plus de règles.
Encore des femmes cobayes : « C’est une véritable hérésie ! », clame l’homéopathe, naturopathe et herboriste Mona Hébert, qui se spécialise dans le soin des femmes. « Ne pas être menstruée, ce n’est pas normal ! (…) Dans toute cette approche, on cherche à régulariser le « féminin », à mettre le corps des femmes dans une boîte standard pour qu’il fonctionne rondement. Je crois que se priver de menstruations entraîne des répercussions négatives dans plusieurs aspects de notre vie, car le cycle menstruel a un sens et il est utile aux femmes, tant psychiquement que physiquement. »
Les pilules ”semi-naturelles” : fausses alternatives, vraies arnaques !
Evidemment le qualificatif « semi-naturelles » est destiné à attirer la cliente consommatrice, à dissoudre ses peurs.
Les labos fabricants parlent astucieusement d’estrogènes ”bio-identiques”. La résonnance ”Bio” est bien présente. Le marketing a fait son tour de passe-passe.
En réalité, ces hormones, même si elles sont les copies des hormones naturelles, ne sont pas naturelles, elles n’ont rien, absolument rien de BIO ! Et pourtant, même le ministère de la Santé y croit puisque sur le tableau qu’il met à la disposition des femmes sur Internet, ces pilules apparaissent dans la catégorie Oestrogène « naturel »…
Un perturbateur endocrinien, une bombe à retardement
Le 18 janvier 2013, l’Anses a publié un rapport complet sur les perturbateurs endocriniens et leurs risques chimiques. Ces perturbateurs endocriniens sont aujourd’hui pointés du doigt car ils peuvent agir sur le système hormonal en se liant à des récepteurs hormonaux ou en modifiant l’action de certaines hormones.
Mais on oublie parfois que la pilule est le plus puissant des perturbateurs endocriniens et d’ailleurs, dans le classement de l’Anses, on trouve ainsi aux côtés des phtalates, du bisphénol A ou du DDT : « Les substances chimiques produites pour leur effet hormonal : estro-progestatifs des pilules contraceptives, de structure proche des hormones naturelles. »
Traversant les stations d’épuration des eaux usées sans être dégradés – ou parvenant directement dans la nature par déposition, ruissellement ou infiltration – les résidus de pilule se retrouvent dans les nappes d’eau souterraines, les lacs et les rivières – d’où provient notre eau potable.
Des études ont été menées sur l’impact de la pilule sur la féminisation des poissons. Le rapport dans les bulletins électroniques Canada 191 du 15 janvier 2002 est significatif : « Les femmes sous contraceptif oral rejettent suffisamment d’hormones dans leur urine pour modifier le sexe de certains poissons ».
On trouve essentiellement deux molécules dans les pilules constituant des perturbateurs endocriniens : le 17 alpha-éthinyl-estradiol et l’éthinyl-estradiol, ce dernier ingrédient venant vient d’être placé sur une liste de substances à contrôler dans les eaux de l’Union européenne.
L’une des études menée dans le cadre du projet ”Seine-Aval” a ainsi montré que 350 g de moules accumulaient en 13 jours l’équivalent d’une pilule contraceptive. Heureusement, ces moules ne sont pas proposées à la consommation.
Les hormones synthétiques sont au cancer du sein ce que l’amiante est au cancer de la plèvre !
Beaucoup de médecins ignorent l’histoire des liens entre hormones synthétiques et cancers. Et pour cause : elle n’est jamais enseignée à la Faculté où la contraception ne fait l’objet que de quelques heures de cours dont les sources proviennent directement des laboratoires. Cette longue histoire des relations entre hormones exogènes et cancers démontre clairement l’hormono-dépendance de certains cancers. En voici quelques exemples :
1932 : le Pr Antoine Lacassagne à l’Institut Curie de Paris induit avec des oestrogènes le cancer de la mamelle chez les rats.
1971 : le distilbène (DES) qui joue le rôle d’une anti-progestérone de par ses effets oestrogéniques est responsable de cancer de voies génitales chez les filles des mamans l’ayant reçu pendant le début de leur grossesse. Aux USA, il est supprimé des traitements pour éviter une fausse couche. La France attend des preuves jusqu’en 1977 ! Les médias n’en diront rien, sauf quand les femmes malades intenteront des procès au laboratoire en cause, qu’elles gagneront.
1987 : la revue Cancer démontre que les contraceptifs oraux augmentent la multiplication cellulaire des cellules normales ou cancéreuses du sein in vitro.
1998 : le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), dépendant de l’OMS, classe les contraceptifs oraux et les hormones du THS comme « cancérigènes de classe I, ceux dont l’action est certaine ». Le CIRC l’avait dit dès 1976 mais cette décision n’a pas été rendue publique.
Août 2005 : entre le 1er et le 5 août, les grands médias télévisés annoncent aux heures de grande écoute : « la pilule est cancérigène tout comme le THS. »
Cette déclaration fait suite à une publication dans The Lancet Oncology, dans laquelle le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) classe la pilule oestro-progestative ainsi que le traitement hormonal de la ménopause, comme substances cancérigènes de type I au même titre que l’amiante dont on ne connaît maintenant que trop bien l’incidence sur le cancer de la plèvre.
Quels sont alors les risques majeurs ?
Au-delà des seuls risques thrombo-emboliques révélés au grand jour par le scandale de pilules de 3ème et 4ème génération, la contraception hormonale est facteur de bien d’autres risques :
• Le cancer du sein : le fléau numéro 1
Pendant l’année 2011, le nombre de femmes atteintes de cancer du sein a été de 53 000 nouveaux cas contre 7 000 en 1975 ! En 2013, on peut ajouter facilement 3 000 à 5 000 cas. Ainsi on prévoit qu’1 femme sur 8 sera atteinte de cancer du sein dans sa vie.
Ces chiffres traduisent une augmentation de 138% du nombre de cas en 25 ans, de 1980 à 2005. Ainsi le cancer du sein est de loin la première cause de cancers féminins. Il est responsable en 2011 de 11 500 décès de femmes de plus en plus en jeunes, près de 30% ont moins de 50 ans.
Remarquons que les laboratoires ne se sont pas excusés auprès des femmes atteintes. Leur responsabilité est pourtant totale.
• Les cancers de l’utérus : plus de 1 000 décès par an
Les cancers de l’utérus sont aussi des cancers gynécologiques hormono-dépendants. De plus en plus de femmes jeunes sont atteintes de cancer du col ou de l’endocol. De plus en plus de femmes autour de l’âge de la ménopause sont atteintes par le cancer du corps utérin (endomètre).
• Les cancers de l’ovaire aussi…
De récentes études l’ont démontré : les oestro-progestatifs augmentent les risques de cancer de l’ovaire chez des femmes autour de la ménopause et chez des femmes de plus en plus jeunes.
Il y a d’autres effets insoupçonnés de la contraception hormonale sur la santé générale des femmes… et des enfants :
- Dépression, troubles du comportement et autisme de l’enfant…
- Aggravation du stress oxydant et accroissement corrélatif des risques de maladies dites de civilisation y compris les maladies auto-immunes (asthme, sclérose en plaques, etc.).
Les alternatives mécaniques à la pilule
Le préservatif masculin : c’est un excellent moyen de contraception mais ce que l’on ne dit pas, c’est que la vraie fiabilité des préservatifs contre le Sida ne dépasse pas 70%. Cela signifie que dans environ 30 % des cas, il existe un danger réel de contamination par le VIH, ce qui correspond au total des erreurs constatées sur les préservatifs testés mais qui n’est écrit nulle part dans les médias.
Le préservatif féminin : C’est une conception vraiment masculine et n’hésitons pas à le dire un objet macho qui a nettement tendance à prendre le corps de la femme pour un réceptacle aux plaisirs et pulsions animales de l’homme.
Le stérilet au cuivre, le diaphragme et la cape cervicale : des moyens intéressants trop souvent écartés
Les spermicides et ovules contraceptifs : insuffisants. Ils existent aussi des ovules à la mode aux huiles essentielles, dont la fiabilité contraceptive reste incertaine. Ils ont plus un rôle anti-infectieux que contraceptif.
Crèmes et gels, tampons contraceptifs : sans risques mais pas vraiment sûrs.
Les raisons de se réjouir : les nouveaux moyens de contraception
Si la méthode Ogino-Knauss est clairement dépassée, si la méthode Billings <http://www.methode-billings.com/> gagne encore à être mieux connue, comme la méthode sympto-thermique ou des « indices combinés » <http://www.lagrandesante.com/articles/sante/la-methode-sympto-thermique-de-regulation-des-naissances> , rien ne vaut les nouveaux moyens contraceptifs que nous apportent aujourd’hui les BIO-technologies appliquées à la physiologie naturelle des femmes. Mais qui en parle ?
Il existe aussi des moyens technologiques comme la métode « Lady Comp <http://www.lady-comp.fr/> « . La fiabilité de ce mini-ordinateur de cycle très simple à utiliser est équivalente à celle de la pilule : l’indice de Pearl de Lady-Comp est même meilleur que celui de certaines pilules (1). Son indice de Pearl est égal à 0,70. Autrement dit, la sécurité équivaut à 99,3%.
La contraception du futur est en marche
Contrairement à ce que nos détracteurs ne manqueront pas de nous dire, notre propos n’est pas de nier les effets positifs de la pilule, des pilules qui se sont succédées depuis bientôt trois quarts de siècle.
Il ne s’agit pas d’abandonner brutalement la pilule, mais de ne pas s’y abandonner non plus ! Il s’agit de ne pas se tromper de prescription, de bien savoir qu’il faut la prendre le moins longtemps possible.
Le livre que nous publions aux éditions du Rocher* <http://www.la-vie-naturelle.com/fre/2/prevente_la-pilule-contraceptive/site_partenaire:884b07bbad> a été écrit dans ce but. J’espère qu’enfin, les femmes vont comprendre que la pilule n’est pas un bonbon inoffensif. Avec ce livre, tout le monde va enfin savoir pourquoi les autorités médicales, la plupart des médecins et des gynécos se taisent et continuent à prescrire des médicaments dangereux.
Enfin et surtout, j’ai voulu que ce livre soit un ouvrage pratique, qu’il présente au grand jour les alternatives de contraception aujourd’hui possibles, qu’il s’agissent de contraception ou de traitement des effets secondaires de la ménopause. Des alternatives alliant écologie de la santé féminine, nouvelles technologies et solutions naturelles.
La contraception du futur est en marche. Rien ne pourra plus arrêter la conscientisation des femmes !
Pr Henri Joyeux et Dominique Vialard
1) La pilule n’est pas si fiable qu’on le
croit. En effet, selon le New England Journal of Medecin, le taux d’échec de la
contraception orale oscille entre 5 et 20 % (comme celui du
préservatif)
http://www.alternativesante.fr/la-pilule-est-cancerigene/