L'aspartame, un édulcorant vraiment dangereux pour la santé ?

L'agence sanitaire européenne vient de remettre son rapport sur l'aspartame. Elle juge l'édulcorant sans danger pour la santé. Pourtant, l'aspartame fait l'objet d'une vive controverse depuis plusieurs années. Des études scientifiques avaient notamment démontré des risques d'accouchement prématuré ainsi qu'un taux plus élevé de cancers. Aujourd'hui, l'Efsa balaie toutes ces études alarmistes. Alors, finalement, l'aspartame est-il oui ou non dangereux ?

L'aspartame c'est magique. Vous le versez dans votre café pour le sucrer et miracle: vous consommez zéro calories. L'édulcorant a peut-être ce pouvoir miraculeux de diminuer notre apport calorique mais plusieurs études scientifiques ont aussi souligné son risque cancérigène. Notamment une étude menée à Bologne en Italie sur des souris: "La troisième étude publiée en décembre 2010 montre une augmentation des cancers du foie et des poumons chez la souris", explique le docteur Davide Degli Esposti, cancérologue à l'Institut de recherche sur le cancer à Bologne.

Aujourd'hui, l'Efsa conteste le résultat de ces études jugeant la méthodologie mauvaise et certaines tumeurs mal diagnostiquées. Mais l'agence sanitaire européenne est-elle vraiment objective? Certains doutent de la neutralité des avis rendus par l'agence. C'est le cas du socialiste Marc Tarabella, député européen: "À l'Efsa, l'indépendance des scientifiques n'est pas avérée. La directrice a du démissionner récemment à cause de ses liens avec l'industrie agro-alimentaire". Et il l'affirme, de nombreux scientifiques seraient en outre issus d'un institut financé par l'industrie agro-alimentaire.

Faut-il voir dans l'évaluation de l'Efsa une pression du lobby agro-alimentaire? Une chose est sure: l'aspartame s'est déjà répandu comme de la poudre partout dans notre alimentation. Or, il y a une dose à ne pas dépasser: 40 mg par kilo et par jour et moins encore pour les enfants: "Il ne faut pas oublier que ces produits continuent à habituer les gens aux goûts sucrés. Et que progressivement, s'ils ne prennent pas une limonade édulcorée, ils vont peut-être se tourner vers du chocolat, vers plus de produits sucrés, vont peut-être mettre plus de sucre dans le yaourt, etc.", explique Serge Pieters, diététicien et professeur à l'Institut Paul Lambin. "Ce n'est pas non plus éducatif", regrette-t-il.
Faux ou vrai sucre, peu importe. Finalement, l'essentiel est de s'habituer à un goût moins sucré.

Lucie Dendooven

http://www.rtbf.be/info/societe/detail_l-aspartame-un-edulcorant-vraiment-dangereux-pour-la-sante?id=7910866




L’acide aspartique (directement issu de l’aspartame alimentaire) présent en excès biologique dans l’organisme, c’est un revolver sur la tempe... Et pas chargé à blanc !

Pourquoi ? Parce que :

- C’est d’abord sous forme d’acide aspartique l’un des 22 acides aminés biologiques : ceux qui constituent les protéines de structure codés par le fameux code génétique des triplets de bases (ici codons G.A.U. et G.A.C.)...
C’est dire que sa présence dans l’organisme est l’objet d’une régulation très complexe et très spécifique.
Ajoutons que c’est l’acide aminé « le plus acide », celui au potentiel d’oxydo-réduction plus fort, (ou si l’on préfère au pH le plus faible) !
Il s’ensuit donc que, par nature, l’ingestion d’aspartame est un facteur favorisant de l’acidose métabolique...
Et ce n’est déjà pas rien !

- C’est un métabolite du cycle de dégradation de l’urée, son excès dans l’organisme va donc perturber la dynamique réactionnelle et perturber les équilibres des composés de transition de ce cycle de dégradation azotée...
Ceci est particulièrement vrai pour la synthèse  des bases pyrimidiques où l’acide aspartique a un rôle essentiel comme initiateur des synthèses des bases pyrimidiques (cytosine, thymine, uracile)...
En clair, la modification de la teneur en acide aspartique va influer sur la synthèse des éléments des codons et donc par nature va risquer de conduire à perturber (voire à bloquer) la transmission des messages génétiques au niveau de la transcription ADN / ARN et par suite... risque de déréguler complètement le mécanisme de certaines synthèses protéiques dans l’organisme... Une paille !

- Ensuite, et c’est le pire, le point biochimiquement essentiel en matière de toxicité avérée :
L’acide aspartique est un neurotransmetteur du cerveau sous sa forme méthylée, activant les récepteurs au glutamate.
Son rôle est essentiel dans la transmission synaptique :
Le glutamate, forme ionisée de l'acide glutamique, est le neurotransmetteur excitateur le plus important du système nerveux central.
Lorsque l'équilibre de la concentration en acide aspartique est rompu, la concentration en glutamate atteint un niveau excessif au niveau de la fente synaptique et va « surstimuler » les neurones et à terme provoquer leur mort !

Donc l’accroissement potentiel de la concentration en acide aspartique - issu directement de la l’aspartame ingéré – ne présenterait aucun risque « démontré » ?
Personnellement, je préfère ingérer du cyanure plutôt que de me retrouver lobotomisé à petit feu à coup d’aspartame...
 
Ce que j’évoque ne sont pas des « résultats médicaux »!
Ce ne sont juste que des réalités biochimiques prouvées et incontournables... mais avant de les faire rentrer dans le crâne des médecins... il y aura encore beaucoup de cadavres !


Claude Timmerman