La presse française est silencieuse...

Encore une information soigneusement ignorée par les journalistes français : le vice-président des Etats-Unis Al Gore serait en passe de devenir le premier milliardaire du carbone ! C'est la presse anglo-saxone - dans un article paru dans The Telegraph - qui nous apprend comment ce Grand-prêtre de l'environnementalisme a très habilement exploité l'hystérie climatique qu'il a lui-même créée, pour s'enrichir copieusement via des placements judicieux dans des entreprises qui bénéficient, ou vont bénéficier, de la législation du cap-and-trade: la bourse américaine du carbone.

Délit d'initié et manipulation de cours boursiers

Cette nouvelle pour le moins embarrassante s'ajoute aux propos qu'il a tenu récemment pour la promotion de son nouveau testament et selon lesquels le CO2 humain ne serait responsable que de 40% du réchauffement global de la planète. En voilà une bonne nouvelle qui tombe bien mal à la veille de l'échec de Copenhague...  

Mais le vice-président des Etats-unis récompensé d'un prix Nobel de la Paix n'en est pas à sa première tromperie puisqu'il a été épinglé par la justice américaine pour délit d'initié et manipulation de cours boursiers par émission d'informations falsifiées ! Voici un extrait de l'article paru à l'époque sur le site de Vincent Bénard et disponible ici :

 « Il aurait en fait, selon le procureur de Chicago Russ Meyer, utilisé ses nombreux et bienveillants contacts dans les médias pour diffuser des informations tantôt optimistes, tantôt pessimistes, mais le plus souvent grossièrement falsifiées, visant à provoquer une augmentation ou une diminution des cours de la tonne de Carbone échangée sur le marché CCX de Chicago (Chicago Climate eXchange) sur lequel les fonds spéculatifs dont il détient une part significative, ISHBTP et DSMV, aurait réalisé des transactions à terme fort lucratives.

Selon le procureur, les profits illicites engrangés par les sociétés de M. Gore s'élèveraient au moins à 6,9 Milliards de dollars, entre janvier 2007 et février 2008. Le procureur a ajouté que c'était, selon lui, la plus grosse affaire de fraude environnementale jamais mise à nu.

Les propos peu amènes dont Al Gore faisait encore étalage jusqu'à avant hier vis à vis de ceux que l'on appelle encore les « sceptiques » ne s'expliquent que mieux.

A l'annonce de cette arrestation, quelques dizaines de militants pro-kyoto se sont réunis devant la cour de justice de Chicago pour réclamer la remise en liberté de leur idole. Une immolation de militant écologiste par le feu a été annulée en raison des nouvelles lois de l'état d'Illinois interdisant tout rejet de CO2 non absolument indispensable dans l'atmosphère. Un porte-parole des manifestants a dénoncé une parodie de justice, sûrement téléguidée par les lobbies pétroliers et la famille Bush, agissant de mèche avec Oussama Ben Laden, afin de ternir l'image de la lutte contre le réchauffement climatique. »

Gore parcourt le monde en avion pour prôner les réductions d’émissions de CO2

Alors, le prix nobel est-il une ordure ? Voici un autre article complet de Vincent Bénard sur les dessous pas très propres du puissant lobby écologique tenu par ceux qui font la pluie et le beau temps, et ci-dessous la traduction en français d'un article paru sur www.prisonplanet.com.

 « Le New York Times a levé le voile sur la façon dont Al Gore est sur le point d’encaisser des milliards de dollars si la proposition de taxe carbone dont il fait la promotion est votée aux Etats Unis, tout en documentant comment il a déjà rempli ses poches sur le dos de la peur exagérée répandue sur le réchauffement mondial.

Comme on pouvait s’y attendre, l’article du NYT blanchit largement Al Gore adoptant pour le défendre une attitude apologétique.

Cependant, John M. Broder du NYTimes révèle effectivement comment l’une des sociétés dans lesquelles Al Gore a investi, Silver Spring Networks, a récemment bénéficié d’un contrat d’un montant de 560 millions de $ du département de l’énergie pour installer des « compteurs malins » chez les particuliers (certains esprits critiques pensent que c’est pour réguler) pour mesurer l’utilisation de l’énergie.

« Kleiner Perkins et ses partenaires dont Mr Gore, pourraient dans les années à venir récupérer leurs investissements de multiples fois, » déclare l’article, mettant l’accent sur le fait qu’Al Gore est « en bonne position pour profiter de la révolution verte, si et quand elle arrivera ».

« Des critiques, émises principalement par la droite politique et par des sceptiques sur le réchauffement climatique, ont dit que Mr Gore est en passe de devenir le premier « Carbone Milliardaire », profitant de la politique du gouvernement qu’il soutient et qui va diriger des milliards de dollars vers des partenariats d’affaires dans lesquels il a investi « écrit Broder.

Depuis qu’il a quitté ses fonctions politiques, la fortune nette d’Al Gore est montée en flêche en lien avec sa campagne sur les problèmes de réchauffement climatique et les dividendes financiers que cela induit. Les actions de Gore se chiffraient à 2 millions de $ en 2001, et bien qu’il ait refusé de donner un chiffre sur sa fortune actuelle, il a fait récemment un seul investissement de 35 millions de $ dans le groupe Capricorn Investment, une fond privé d’investissement, ce qui montre avec quelle rapidité Gore s’est enrichi en se ralliant à la propagande sur le réchauffement climatique.

L’article du Times note comment Gore «détient une part dans le marche mondial de crédit carbone dominant» comme nous l’avons rapporté en Mars dernier, de même que Barack Obama avant qu’il ne devienne Président, celui-ci aidant à financer les profiteurs du programme de taxe carbone qu’il essaie de faire voter.

Le Chicago Climate Exchange (CCX) a des liens directs à la fois avec Al Gore et Maurice Strong, deux personnalités intimement impliquées dans un mouvement ancien qui a utilisé la théorie du réchauffement mondial causé par l’homme comme mécanisme pour engranger des profits et se construire une notoriété publique. La société d’investissement de Gore, Generation Investment Management, qui vend des possibilités de compensation carbone, est le plus grand actionnaire du CCX.

Maurice Strong, cité régulièrement comme le père fondateur du mouvement environnemental moderne, siège au conseil d’administration du CCX. Strong a été l’un des principaux initiateurs du Sommet de la Terre au début des années 90, où la théorie du réchauffement mondial causé par le CO2 produit par l’activité humaine a été mise en avant avec insistance.

Les deux, Strong et Gore, sont issus de la clique du Club de Rome, qui dans leur rapport de 1991 «La Première Révolution Mondiale»

« En cherchant un nouvel ennemi qui nous unissait, nous avons eu l’idée de la pollution, la menace de réchauffement mondial, les pénuries d’eau, la famine, toute idée du même genre conviendrait. Tous ces dangers sont causés par l’intervention humaine et c’est seulement par le biais de changement d’attitudes et de comportements qu’on peut les vaincre. Alors, l’ennemi réel, c’est l’humanité elle-même » ont-ils écrit.  

Pour sa défense contre les accusations qu’il colporte la peur du réchauffement mondial pour s’enrichir honteusement, ce qui est fidèlement rapporté dans l’article du NYT qui le blanchit, Gore dit qu’il place simplement son argent en fonction de ce qu’il dit.

Cependant, l’insistance de Gore sur le fait qu’il agit selon ses dires et ne parle pas simplement sans agir, ne semble pas concerner sa vie privée en manière de protection des sources d’énergie et d’émissions de CO2. Gore parcourt le monde pour prôner les réductions d’émissions de CO2 (par avion ce qui en soit déjà contribue à émettre énormément de CO2 ndlt), et possède une grande villa qui consomme 20 fois plus d’énergie que la maison d’un américain moyen.

En Février 2007, le Tennessee Center for Policy Research a révélé que les factures de gaz et d’électricité de la résidence de 20 pièces avec piscine de l’ancien vice président avait dévoré prés de 221 000KWh en 2006 plus de 20 fois la consommation moyenne nationale de 10 656 KWh. Gore n’a pas renié ces chiffres.

« Si une autre personne avait une factures de 30 000$ par an en consommation de tels services, cela ne me dérangerait pas » a dit le président du Center, Drew Johnson âgé de 27 ans. « Mais, il dit aux autres comment vivre et il ne suit pas ses propres règles ».

Paul Joseph Watsen 03/11/09 www.prisonplanet.com