chaleur_planete.jpg Il est un fait certain : notre époque se polarise sur le phénomène du réchauffement « climatique » qui, naguère étudié par des climatologues et des scientifiques de l’écologie du même nom, a fait l’objet d’une médiatisation poussée, d’une politisation et d’une idéologisation importantes, conséquence de l’activité des mouvements écologiques politisés et des lobbies directement intéressés par les aspects économiques en découlant.

Ces mouvements puissants, organisés, disposant de moyens financiers importants, comme Greenpeace, ont alors réussi, par une médiatisation télévisuelle intense et des films, comme celui d’Al Gore, et plus récemment celui de Yann Arthus-Bertrand, à distiller l’idée que les phénomènes auxquels nous assistons sont dus à l’activité humaine, et en particulier à l’accentuation de l’effet de serre.

Hypothèses sur le phénomène du réchauffement global

Il existe toutefois d’autres hypothèses, scientifiques, qui permettent d’expliquer le phénomène dit de « réchauffement climatique ». D’après les analyses menées sur les carottes de glace prélevées dans l’Antarctique, on arrive à retracer l’évolution de la température sur de très longues périodes, jusqu’à 400 000 ans, et on observe un cycle de 100 000 ans, avec un pic actuel analogue à celui d’il y a 100 000 ans. Entre ces 2 pics, 5 fluctuations sont observées, et nous nous situons à mi-chemin entre l’optimum de l’Holocène, il y a 10 000 ans, et le prochain minimum. Nous serions ainsi en régime de refroidissement.

Pour ce qui concerne le pic de 100 000 ans, où nous nous trouvons aussi, il serait dû à des configurations astronomiques : ellipticité de l’orbite de la Terre, inclinaisons de son axe de rotation par rapport à l’écliptique, position du système solaire dans notre galaxie (il en fait le tour en 250 millions d’années) qui l’amène à recevoir davantage d’énergie s’il se situe dans un bras galactique peuplé d’étoiles et non entre 2 bras où les rayonnements sont moindres.

Si la Terre est en moyenne plus près du Soleil (orbite circulaire) ou si son axe de rotation est perpendiculaire au rayon Terre-Soleil, elle reçoit un surcroît d’énergie par m². Si, en plus, le système solaire est dans un bras galactique, il reçoit beaucoup plus d’énergie de la part de ses étoiles et beaucoup plus de rayons cosmiques. Nous serions dans cette configuration.

Par ailleurs, l’activité solaire est variable, d’une part dans son demi-cycle de 11 ans, d’autre part pour son activité propre corrélée au nombre de taches solaires. Le petit âge glaciaire de 1350 à 1850, accentué de 1650 à 1850, était caractérisé par un très faible nombre de taches solaires, et on a ainsi pu corréler valablement la température avec la durée du cycle qui évolue de 9 à 13 ans (moyenne 11 ans). En fait, ceci est évident car la source principale d’énergie que reçoit la Terre est le Soleil ! Comme la Terre doit évacuer son énergie interne provenant essentiellement de la radioactivité de ses éléments, il est clair que si elle reçoit davantage d’énergie extérieure, sa température d’équilibre radiatif va croître pour assurer cet échange thermique.

On assiste ainsi à un réchauffement global de la planète, et non à un réchauffement climatique, dont les conséquences vont être multiples.

D’abord la Terre, plus chaude, va se dilater, ce qui conduit la douzaine de plaques à être plus mobiles : la subduction va augmenter, avec le volcanisme associé, que ce soit sur les continents ou sur les rides médio-océaniques, libérant d’énormes quantités de CO2.

Ensuite les océans vont se réchauffer dans leur masse, alors que le réchauffement climatique ne chaufferait que la couche superficielle (l’eau chaude est plus légère et flotte en surface). Les mesures montrent bien que le cœur des océans (mais aussi le fond des mines) se réchauffe. Ce réchauffement de la masse libère alors d’une part le gaz carbonique dissous, mais d’autre part le méthane tapissant le fond des océans sous forme de clathrates (glace d’eau et de méthane), puisque c’est le fond des abysses qui se réchauffe.

Or, le méthane a une puissance d’effet de serre au moins 20 fois supérieure à celle du CO2, et on observera que le GIEC et autres propagandes n’évoquent que le CO2 et rarement le méthane. Celui-ci est d’ailleurs produit par les herbivores, mais aussi par toutes les espèces végétales qui vivent dans l’eau (rizières, mangroves, marécages etc.), et comme la moitié de la population mondiale utilise le riz pour sa survie, il ne serait pas écologiquement correct de demander leur suppression… sauf pour les thèses de Malthus (1766-1834).

Enfin, il est évident qu’une population mondiale qui est passée de 1 milliard en 1800 à 6 milliards en 2000 et qui nécessite de 2000 à 4000 kilocalories par jour, va consommer plus de ressources énergétiques (pétrole, gaz, charbon) mais aussi chimiques (engrais, textiles, produits chimiques etc.) et va forcément émettre beaucoup plus de CO2.

Mais, quoi qu’il en soit, ce CO2 anthropique ne représente que quelques pourcents dans le bilan global mondial, de 1 à 3%. Autrement dit, l’effet anthropique n’est pas responsable de l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère, si ce n’est par le fait que la population mondiale de 6 milliards de personnes a forcément un effet, quel qu’il soit.

Conséquences des variations climatiques dues au réchauffement global

Lorsqu’on interroge la population sur les raisons de sa peur du « réchauffement climatique » alors qu’elle pourrait se réjouir de voir diminuer sa facture d’énergie de chauffage, laquelle se traduirait par moins d’émissions de CO2 des centrales thermiques, une moindre importation de gaz, pétrole et charbon, réduisant le déficit commercial, une diminution des dépenses de protection contre le froid (habitations, isolations, habillement etc.) on constate que 4 catégories de conséquences sont évoquées : élévation du niveau des océans, modifications de la nature et de la répartition des espèces végétales et animales, sécheresses en certains lieux et inondations d’autres, problèmes dans la répartition des eaux pluviales.

Elévation du niveau des océans

Les océans recouvrant les 2/3 de la planète avec une profondeur moyenne de 3000 mètres, il faut une quantité d’énergie colossale pour en assurer le réchauffement de quelques degrés, et donc augmenter le volume par dilatation thermique. De plus, les océans se refroidissent par rayonnement et évaporation. S’il s’agissait de « réchauffement climatique », ce serait donc du dessus que la chaleur nécessaire devrait provenir. Or, d’une part l’air a une très faible capacité calorifique, une conduction thermique réduite et un coefficient d’échange de basse valeur, ne lui permettant pas d’assurer le bilan thermique, et d’autre part l’eau chauffée en surface ne pourrait pas réchauffer l’eau profonde. Retenir le « réchauffement climatique » implique donc un non réchauffement des cœurs des océans, et donc une non variation de leur niveau ! Par ailleurs, l’énergie solaire se réfléchit sur les nuages et les surfaces claires (effet d’albedo) et une grande partie est renvoyée dans l’espace. Pour réchauffer les océans, il faut donc que la chaleur provienne du manteau, ce qui implique le réchauffement global, indépendant de l’effet anthropique.

On évoque alors la fonte des glaciers. Ceux-ci ne fondent pas par « réchauffement climatique » (effet d’albédo conduisant le rayonnement solaire à être réfléchi, capacité calorifique de l’air froid réduite) mais diminuent de volume car, fondant par la base, ils s’écoulent plus rapidement vers les océans et, s’ils ne sont pas rechargés par des chutes de neige, le bilan charge/décharge diminue leur volume. Comme presque 90% de l’eau stockée sous forme de glaciers se situe en Antarctique, la fonte des autres glaciers (Arctique, montagnes), même supposée totale, ne pourrait pas accroître de beaucoup le niveau des océans.

Reste ainsi la fonte des glaces de l’Antarctique, énorme continent recouvert d’une calotte de glace de 3000 mètres d’épaisseur. Mais il se trouve que cette épaisseur s’accroît au lieu de diminuer ! Ce qui n’est pas étonnant, car les masses d’eau évaporée s’y condensent progressivement, les courants du manteau n’y apportant pas la chaleur suffisante pour le réchauffement de la base du continent et, de plus, la glace ne transmettant pas la chaleur.

Tout ceci indique que seul le réchauffement global est envisageable, et qu’il n’y a que peu de probabilité pour que le niveau des océans s’accroisse, si on tient compte en outre de l’augmentation de l’évaporation des océans.

On évoque la disparition de certaines petites îles ou atolls du Pacifique, mais en général cela est dû à l’enfoncement progressif des plaques continentales sous-jacentes qui les supportent. On oublie aussi les phénomènes d’isostasie qui conduisent des continents à s’élever, comme le Canada, ou d’autres à s’enfoncer (comme à Venise). Autrement dit, une élévation du niveau marin local peut être dû à un enfoncement du niveau terrestre ! Rien à voir avec le « réchauffement climatique ».

Quant à la fonte de la banquise de l’Arctique, qui recouvre une partie de l’océan et non un continent, d’une part elle ne peut s’effectuer que par le dessous, donc par courant marin plus chaud provenant vraisemblablement de la ride médio-océanique qui porte l’Islande à proximité, d’autre part le niveau de l’eau ne peut s’accroître, puisque la glace flotte au-dessus.

Modification de la nature et de la répartition des espèces

Il est évident qu’il y aura adaptation des espèces, végétales et animales, en fonction du climat. Toutes les études passées l’ont montré depuis l’Holocène et bien avant. Ainsi les grands cycles (100 000 ans et 20 000 ans), toujours en cours, amèneront des modifications qui peuvent être prévues d’ores et déjà, et on ne voit pas pourquoi il en serait autrement, malgré le conservatisme des « écolos ».

Quant à l’homme, de même qu’il s’est adapté aux grandes périodes froides puis chaudes, il a toutes les capacités pour s’adapter à ces modifications, surtout du fait de leur lenteur et parce qu’il en a les moyens technologiques. __ Sécheresses en certains lieux et inondations dans d’autres__

On l’a vu, le réchauffement global amène le globe à assurer son refroidissement par un nouvel équilibre dans le mouvement des courants mantelliques. Il y aura ainsi des zones terrestres qui seront réchauffées plus que d’autres, amenant des sécheresses locales, par réchauffement des sols. Mais ailleurs, il y aura augmentation de l’évaporation, donc de la couche nuageuse, de sa quantité d’eau et d’énergie, ce qui conduira à davantage de précipitations, plus violentes, et à des modifications des mouvements généraux de l’atmosphère, cyclones, cellules nuageuses etc. D’où des inondations locales.

Tout ceci est bien connu, bien étudié, et fait partie de l’écologie scientifique. Il est bien évident que la succession des cycles (100 000 et 20 000 ans) se traduit par des modifications climatiques et qu’il y a de nombreux rééquilibrages comme ceux qui sont actuellement observés. La science actuelle décrit très bien ce qui s’est produit dans le passé et est en mesure d’établir des prévisions réalistes pour l’avenir.

Encore une fois, l’effet anthropique dans ces grands cycles naturels reste de faible portée, les énergies en cause étant incommensurables. A titre d’exemple, on peut comparer le dégagement de CO2 provenant des volcans (Pinatubo, Mount St Helen, volcans sous-marins des rides médio-océaniques…) à ceux d’origine anthropique, et s’apercevoir que la part attribuée à l’activité humaine est infime.

Problèmes dans la répartition des eaux pluviales

En conséquence directe des modifications climatiques précédentes, il y aura modification du régime des pluies, conduisant certaines régions du globe à un déficit, et d’autres à des excédents. Cela peut conduire à des conflits pour l’accès à l’eau, à la gestion des fleuves, à des déplacements de populations. Mais, une fois encore, d’une part l’homme arrivera à trouver des solutions, d’autre part cela est une conséquence des grands cycles naturels. Il s’agira alors de problèmes politiques et de coopération internationale pour assurer la répartition de l’eau et tenter d’éviter des guerres pour son contrôle.

Hypothèses sur les motivations des mouvements écologiques

Quelles peuvent être, alors, les motivations de ces mouvements puissants qui veulent imposer leur modèle de réchauffement climatique d’origine anthropique ? D’abord politique et écologique en prolongement et dans le cadre de la lutte contre l’énergie nucléaire civile qui, en Occident, n’a jamais fait de victime depuis un demi-siècle (la catastrophe de Tchernobyl étant abusivement assimilée à l’Occident, alors que la technologie soviétique en est très en-deçà et que les raisons de la catastrophe sont dues au débranchement des systèmes de sécurité par des personnels nommés en fonction de leur appartenance au Parti).

A noter aussi que le problème des déchets nucléaires de longue période avait été réglé dans Super-Phénix, à Marcoule, par insertion dans les crayons du cœur du réacteur, lequel a été arrêté dès l’arrivée des écologistes du gouvernement Jospin. En fait, ces déchets ultimes ne représentent que 3 fûts de 200 litres par an, en France, mais leur destruction aurait ruiné le fonds de commerce des écologistes. Donc problème idéologique et politique.

On fait croire ainsi à la population que les énergies de substitution, comme le solaire, l’éolien, la géothermie, les marées, peuvent remplacer l’énergie d’origine nucléaire et thermique, alors que les rendements annuels très faibles correspondent tout au plus à 1 à 3% de l’énergie nécessaire, et ceci à un coût d’au moins 20 fois plus élevé. En conséquence de quoi l’abandon du nucléaire demanderait des centrales thermiques au gaz, pétrole ou charbon… ce qui dégagerait des quantités importantes de CO2 « responsables » de l’effet de serre. On comprend un certain malaise chez les écologistes !

Ensuite économique, car les lobbies fabriquant les éoliennes, appareils photovoltaïques, batteries etc. ont vite compris la rentabilité élevée qu’ils pourraient en tirer, malgré le faible rendement et le coût très élevé de l’énergie produite. Si on n’avait pas imposé à EDF de racheter au prix fort cette électricité, subventionné largement le propriétaire du terrain pour l’inciter à y disposer des éoliennes (et la commune corrélativement) personne n’accepterait de financer les surcoûts très importants…qui se retrouvent répartis sur les factures d’électricité de chaque consommateur et sur les taxes locales des communes.

Autrement dit, on impose par le biais de ces taxes obligatoires réparties astucieusement sur le plus grand nombre le financement de ces dispositifs non rentables économiquement.

A la réflexion, cela permet à des secteurs de Recherche et Développement de disposer de ressources qu’ils n’auraient pas pu obtenir autrement, et donc de recruter des chercheurs, ingénieurs et techniciens pour mettre au point et améliorer les rendements très faibles actuellement. De plus, en cas de réussite, notre pays pourra vendre ces produits de haute technologie et améliorer sa balance des paiements. A ce titre, si la campagne d’économies d’énergie très médiatisée réussit, le surplus d’électricité pourra être vendu aux pays européens où les écologistes ont entravé l’énergie nucléaire et qui doivent importer de l’électricité.

En fait, tout ceci est bien réfléchi, bien monté, bien organisé et les intérêts économiques sont suffisamment élevés pour que tout soit mis en place en vue de la réussite.

A notre époque de médiatisation à outrance, c’est par le biais de l’action psychologique et de la propagande qu’il faut convaincre la population désinformée scientifiquement non seulement d’accepter toutes ces taxes (la dernière en cours étant le projet de taxe Rocard sur toutes les énergies, dont l’électricité nucléaire, qui pourtant n’émet pas de CO2 !) mais encore de croire que les allégations présentées comme « scientifiques » sont vraies et vont conduire la Terre au désastre si on ne fait rien. On agit ainsi par la peur au moyen de films-catastrophes et, pour faire croire que ces faits sont scientifiques, on crée le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) qui, comme son nom l’indique, est en fait un groupe politique où la majorité des experts ne sont pas des scientifiques, et où les quelques scientifiques ayant accepté d’y participer sont dûment avertis du risque de perdre leur poste, leur situation ou leurs crédits s’ils ne sont pas « écologiquement corrects ». J’ai vérifié ce point personnellement.

Quant aux autres scientifiques, indépendants du GIEC, des campagnes médiatiques sont organisées pour les discréditer, s’ils osent dire la vérité (cas de M. Allègre, scientifique, géophysicien, Directeur du BRGM, qui dispose de l’assise scientifique nécessaire au contraire de tous les journalistes, cinéastes, écologistes et autres « experts » qui se répandent dans les médias) ou alors des pressions dissuasives sont exercées pour qu’ils gardent le silence (type CNRS).

Si on analyse les rapports du GIEC, on constate une grande indétermination dans les prévisions (existence de 4 scénarios), des résultats contradictoires sur les zones réchauffées ou refroidies, sur les précipitations et leur localisation, sur les dates, etc. Cela est dû essentiellement à la modélisation informatique et à la puissance des ordinateurs disponibles, encore insuffisante.

En fait, tout n’est qu’un modèle mathématique où les équations sont si nombreuses et si compliquées qu’on ne sait ni ne peut les résoudre ! Comme on veut toutefois alimenter la machine médiatique, on procède à des simplifications ; par exemple, on néglige l’effet des océans, de la couverture nuageuse, des glaces polaires, et les mailles de calcul sont de plusieurs centaines de kms. Par ailleurs, on parle de température « moyenne » de la planète, ce qui est une variable mathématique, alors qu’elle est extrêmement variable en réalité (- 50° aux pôles, + 50° au Sahara, entre les deux à la surface des océans et en région tempérée). On fait donc au mieux, d’où les différences de résultats entre les équipes, et on ne peut même pas retrouver le climat passé connu depuis 1950, alors qu’on se permet de faire des prédictions sur 100 ans…

Quant à l’évolution de la température « moyenne » de la Terre, elle n’a aucun sens car les séries de mesures antérieures sont d’une part locales, d’autre part assez peu nombreuses, assez imprécises, non homogènes avec les mesures actuelles et enfin relativement récentes.

Quant au niveau « moyen » des océans, les coefficients de marées sont de l’ordre de plusieurs mètres, les ondes de marées parcourant tous les océans (2/3 de la surface du globe) deux fois par jour et l’imprécision sur le niveau « moyen » est supérieure à la hausse supposée de ceux-ci. Même par satellite, dont l’orbite est très fluctuante en altitude, on ne peut mesurer valablement une variation infime par rapport aux ondes de marées. Reste ainsi l’observation d’une mer fermée comme la Méditerranée dont le niveau apparaît comme stable, depuis longtemps…

En résumé, les rapports du GIEC sont des modèles mathématiques simplifiés, très éloignés encore de la réalité très complexe, incapables de retracer le passé et donc de prévoir l’avenir. Ayant fait personnellement beaucoup de calcul scientifique sur la modélisation du fonctionnement des installations de l’industrie chimique, je peux apprécier les difficultés inhérentes à la résolution des équations mathématiques très compliquées, et ainsi les écarts substantiels entre la théorie et la pratique. Il est simplement consternant de voir ce que l’idéologie et la propagande ont fait médiatiquement de ces résultats qui ne sont que des élucubrations mathématiques simplifiées.

Résumé, en guise de conclusion

Le soi-disant « réchauffement climatique » dû à l’activité anthropique est une mystification bien montée, bien organisée, bien financée par des mouvements puissants, contrôlant les médias, ayant des objectifs politiques, idéologiques, économiques et financiers.

Profitant de la désinformation scientifique de la population, ils agissent par le biais de l’action psychologique et de la propagande, en utilisant la peur, l’émotion et la désinformation généralisée et systématique, voire des pressions sur les scientifiques.

Les intérêts sont tels (politiques pour les écologistes, économiques pour les lobbies, financiers pour l’Etat par le biais des taxes, et la relance de secteurs industriels non rentables, etc.) que la vérité scientifique est ignorée, bafouée ou même contredite.

De nombreux arguments montrent qu’il s’agit d’un réchauffement global de la planète, d’origine naturelle, connu et retracé selon des cycles de 100 000 ans et 20 000 ans, lié essentiellement à des configurations astronomiques selon la position de la Terre sur son orbite, du système solaire dans la galaxie, et de l’activité propre des cycles solaires. Ce réchauffement explique bien celui des océans, avec dégagement du gaz carbonique et du méthane qu’ils contiennent, l’activité volcanique terrestre et sous-marine par mobilité accrue des plaques continentales due à la dilatation thermique du globe, et la répartition des zones arides en liaison avec les courants mantelliques, ce que n’arrive pas à faire le modèle du réchauffement climatique.

Les conséquences climatiques sont bien étudiées, connues par l’analyse du passé lors des cycles précédents et leur énoncé (sécheresses, inondations, cyclones, variation du niveau des océans …) sert d’ailleurs à alimenter les films-catastrophes.

L’effet anthropique allégué, malgré le passage de la population mondiale de 1 à 6 milliards d’individus depuis 2 siècles, représente au plus 3% des émissions mondiales de CO2, ce qui est négligeable, alors que l’effet du méthane, 20 fois plus puissant, est escamoté. En effet, celui-ci est produit au fond des océans, dans les rizières et par les ruminants et, sauf à supprimer la moitié de la population comme le souhaitait Malthus, on ne le mentionne pas car on ne peut ni le taxer, ni le réduire, au contraire du CO2 . Ce réchauffement global, cyclique et naturel, ne peut évidemment pas être enrayé par l’homme. Les énergies en jeu sont colossales et incommensurables avec celles mises en jeu par l’humanité qui, dans sa situation actuelle, continuera sa consommation pour de simples raisons de survie. On rappelle que chaque être humain a besoin de 2 000 à 4 000 kilo-calories par jour. Donc l’éventuelle réduction de consommation d’énergie qu’elle pourrait consentir, en y consacrant des moyens financiers prélevés sur ceux dont elle a besoin pour son développement, représenterait un écart de faible importance au total.

Ainsi, l’humanité ferait bien de prendre en compte sérieusement ce phénomène naturel du réchauffement global de la planète, sans avoir l’orgueil de vouloir le réduire (image d’un enfant tapant de ses mains sur une muraille pour tenter de l’abattre !), et de prendre des mesures positives et rationnelles pour faire face à ses conséquences inéluctables, par exemple pour ce qui concerne la gestion de l’eau (barrages et retenues, digues et canaux, traitement et réseaux d’alimentation en eau potable, etc.) et l’utilisation de l’énergie nécessaire au développement (nucléaire, solaire…) mais aussi les transformations chimiques appliquées au charbon pour la production de toutes les molécules nécessaires (carburant, engrais, textiles, produits chimiques, etc.).

Autrement dit, au lieu de taxer l’économie pour financer des projets très coûteux et non rentables économiquement, ce qui l’affaiblit, et ceci au profit de lobbies et de mouvements qui ne considèrent que leurs intérêts égoïstes à court terme, on ferait mieux de travailler au vrai développement au service de l’humanité, en prenant en considération les conséquences d’un phénomène naturel qui s’impose à elle, et qu’elle subira inexorablement malgré les gesticulations et les agitations des écologistes. Les moyens financiers peuvent être dégagés (cf. les milliards injectés dans les circuits bancaires pour enrayer la crise financière récente ou les milliards affectés aux armements dans tous les pays du monde, etc.) et le génie de l’homme a toujours réussi à trouver les moyens de s’adapter aux évolutions naturelles de la planète. Encore faut-il qu’une prise de conscience basée sur la vérité et non sur le mensonge se produise et que l’humanité toute entière se mobilise pour faire face à un phénomène global qui la concerne sans distinction.

Ceci implique un nouveau paradigme à l’échelle des politiques mondiales et donc un changement radical dans le mental des populations, c’est-à-dire un saut caractéristique dans l’évolution humaine. Il se pourrait que nous assistions à l’éclosion de cette transformation mais, compte tenu des décalages mentaux, voire leur arriération, que l’on peut estimer grâce à la teneur des messages délivrés par les médias, il semble qu’il faudra encore beaucoup de temps pour qu’elle se produise, tellement les passions et les intérêts matérialistes dominent et offrent de résistances.

En conséquence, et c’est bien consternant, il est probable que les vraies mesures pour faire face (sans avoir la prétention d’en enrayer les causes) aux conséquences inéluctables du réchauffement global, et non pas climatique, ne seront pas prises posément en temps utile mais plutôt sous la contrainte des événements, d’origine naturelle et non anthropique.

C’est le drame du genre humain qui, dans son aveuglement passionnel et ses intérêts matérialistes à court terme, n’a jamais voulu écouter la voix de la sagesse et de la raison mais doit s’y résigner après avoir subi des souffrances qu’il aurait pu éviter. Et c’est très probablement ce que nous observerons encore une fois.

Triste épilogue pour ces considérations sur le soi-disant « réchauffement climatique » !

Précisions complémentaires

Modélisation mathématique et informatique

Ce problème est capital et fondamental, car toutes les prévisions en découlent. On doit donc d’abord examiner sa pertinence, tant pour ce qui concerne les séries du passé que pour les algorithmes utilisés pour l’estimation du futur.

La « température moyenne globale » de la planète n’a pas de signification concrète compte tenu des variabilités (latitude, longitude, altitude, albédo des surfaces, continents ou océans, couvertures nuageuses, etc.). Pour le passé, on ne dispose de séries de mesures que depuis peu de temps en Europe et aux USA, et antérieurement on ne disposait d’aucune couverture de suivi significative pour de nombreux continents (Afrique, Amérique du Sud, Asie…), mais aussi pour les océans.

En Europe, l’imprécision des séries de mesures a conduit à recourir aux « proxies », c’est-à-dire aux observations dont les variations donnent des tendances que l’on tente de corréler aux températures locales (cernes des arbres, dates des vendanges en Bourgogne, fluctuations des glaciers, évènements historiques des civilisations, sécheresses, famines, etc.), et il est très difficile non seulement de déterminer les températures locales, lesquelles sont de plus moyennées sur 6 mois, mais encore de les recouper avec les séries de mesures modernes.

Il existe ainsi tout un ensemble de corrections, régressions et lissages mathématiques, qui font disparaître toutes les fluctuations et il en résulte une courbe-résultat modélisée à laquelle il est très difficile d’accorder une signification. La célèbre courbe de Mann, « en crosse de hockey » largement diffusée ne retrace d’ailleurs pas l’Optimum Climatique du Moyen-âge (OCM) de 300 ans (environ 900 à 1200) ni le Petit Age Glaciaire (PAG) de 500 ans (environ 1350 à 1850).

Si on prend comme « proxies » les variations des isotopes de l’oxygène dans les carottes sédimentaires réparties sur les océans du globe, on obtient la courbe de Moberg qui retrace bien les OCM et PAG et qui montre alors que la remontée des températures au XXème siècle, logique après le PAG, s’apparente à celle du Xème siècle.

Pour le XXème siècle, si on examine la température minimum journalière (moyenne de 44 stations météorologiques), on observe une tendance plate, avec bien sûr des fluctuations, de 1900 à 1987, avec un creux très froid en 1940 et, en 1987, un saut brusque d’environ 0,8° pour entamer un nouveau palier à tendance plate. Si on « lissait » cette série de mesures, on ferait disparaître ces variations brusques qui ne peuvent être expliquées par le CO2. Il y a donc un autre phénomène en jeu, par exemple un couplage de l’activité magnétique du globe avec l’irradiance solaire, qui expliquerait la tendance ascendante des températures de 1910 vers 1950, descendante jusque vers 1970, ascendante jusque vers 1990, et descendante depuis.

On voit ainsi la prudence avec laquelle il faut apprécier les résultats et surtout les moyennes lissées et modélisées avant de déterminer une causalité, surtout si elle est présentée comme uniquement due au CO2 d’origine anthropique ! Le CO2 étant émis depuis le début de l’ère industrielle (vers 1850) et la courbe de tendance étant assez plate jusque vers 1987, on ne peut pas lui attribuer le saut brusque de 1987 ! A noter aussi que le méthane a lui aussi été émis pendant cette période.

D’autres observations, comme les évolutions de la « durée de vie » de la température moyenne journalière en Europe et du nombre de taches solaires (nombre de Wolf) montrent une bonne corrélation jusque vers 1960, une perte de la corrélation entre 1960 et 1970, et un déphasage de 180° de la corrélation ensuite, indice d’une modification peut-être attribuable au couplage activité magnétique / irradiance solaire. Par ailleurs, les mesures par satellite de la température de la basse troposphère (entre 0 et 8000m) montrent une baisse de Janvier 2002 à Juin 2008, la température décroissant depuis 10 ans, après le pic de 1998.

Tout ceci montre le rôle primordial du Soleil : irradiance, nombre de taches, activité magnétique, vent solaire, émission d’UV et d’EUV (UV extrêmes), interaction avec les rayons cosmiques, etc.

Le CO2, quant à lui (0,038% de la troposphère), d’augmentation régulière depuis 1850 (285ppm) à 2000 (375ppm), soit +90ppm en 150 ans (0,6ppm/an en moyenne), dont +60ppm en 50 ans (+1,2ppm/an en moyenne) n’accroît que de 0,3% la concentration de 380ppm. Sans nier l’apport anthropogénique, son émission peut être une conséquence du réchauffement global par dégazage des océans, activité volcanique terrestre et sous-marine. Diverses mesures par analyse des carottes glaciaires ont d’ailleurs montré que l’accroissement du taux de CO2 était postérieur à celui de la température.

Comme on le voit, l’effet de la population de 6,5 milliards actuellement, contre 1 milliard en 1800, a été modéré par rapport à l’effet de l’activité solaire. La population allant vraisemblablement se stabiliser sur un nouveau palier de 8 à 9 milliards (l’incertitude de 1 milliard dépendant de l’Afrique et de l’Inde), la croissance de 2 milliards encore à venir ne devrait pas bouleverser la tendance actuelle.

Montée du niveau des océans

Ici encore, la prudence doit être de mise.

D’une part parce que l’expression « niveau moyen des océans » n’a pas de signification concrète compte tenu des variabilités (ondes de marées, courants marins, forme de la Terre « en poire », hétérogénéités gravitationnelles dues à la répartition irrégulière de ses masses internes, effet des pressions cycloniques ou anti-cycloniques, etc.). Ces variabilités impliquent que les mesures par satellite doivent être corrigées, filtrées, traitées statistiquement pour estimer la moyenne globale à partir des relevés. On rappelle aussi que l’altitude d’un satellite est fluctuante en raison des hétérogénéités gravitationnelles et du ralentissement par frottement sur les couches d’air et qu’elle est déterminée à partir d’un ellipsoïde de référence puisqu’il n’existe aucune relation analytique permettant de calculer l’orbite. Elle est donc, elle aussi, issue d’un modèle informatique. Tout procède ainsi d’un modèle mathématique informatisé et on retrouve les mêmes conclusions que pour la « température moyenne ».

D’autre part parce que les mesures disponibles sont celles des marégraphes, situés dans certains ports, donc sur les côtes, en nombre forcément limité et ne couvrant que peu de zones, mesures forcément soumises aux marées, courants ou effets barométriques, voire aux phénomènes d’isostasie. Quant aux séries de mesures dans le passé, on peut aussi se poser la question de leur représentativité.

La notion de « niveau moyen des océans » semble ainsi devoir être relativisée, et il faut considérer, ici encore, des variations locales. Or, il se trouve, pour ce qui concerne la France, que la façade Atlantique ne montre guère d’évolution, pas plus que la Méditerranée, mer fermée, qui devrait être un bon indicateur.

La remontée de 120m, entre les glaciations du Wurm et le réchauffement de l’Holocène, est bien corrélée à la disparition des boucliers glaciaires septentrionaux. Ces très imposants glaciers ayant disparu, le niveau des océans s’est ensuite stabilisé.

L’évolution de 20cm, soit 2mm/an, au XXème siècle, qui est citée, recoupe celle de 1,8mm/an de 1950 à 2000. De 1997 à 2007, on assisterait à un supplément d’accroissement de 1,5mm/an attribué pour moitié au Groenland et pour moitié aux glaciers terrestres. On rappelle ici que c’est la vitesse d’écoulement de la glace sur la couche d’eau du fond qui est à considérer, la fonte de la base du glacier ne pouvant provenir que du flux de chaleur provenant de la Terre, indice du réchauffement global, et non pas climatique (l’air est un très mauvais conducteur de la chaleur et a une capacité calorifique faible. De plus, en altitude, il connaît des températures négatives). A titre indicatif, 0,75 mm/an pour une surface des océans de 360.106 km² équivaut à un volume de 360.106 x 0,75. 10-6 = 270 km3 par an. Le Groenland ayant une surface de 2,18.106 km², à ce volume correspond une variation d’épaisseur moyenne de 12,4 cm/an. Autrement dit, toute la surface du Groenland diminuerait de 1m en 8 ans, soit 12,5m en 100 ans, pour une variation du niveau des océans de seulement 7,5cm en 100 ans.

De telles variations devraient être décelées mais, à ma connaissance, et grâce à des techniques de télédétection spatiale, on a découvert que le Groenland perdait environ 130 à 150 milliards de tonnes de glace par an, soit 130 à 150 km3/an, c’est-à-dire la moitié environ des 270 km3 par an. En admettant que l’autre moitié provienne des glaciers terrestres et de la bordure Ouest de l’Antarctique, on est conduit à 0,75mm/an, soit 7,5cm en un siècle. (Au passage, la disparition de toutes les glaces du Groenland, soit 2,18.106 km² x 1,2km = 2,6.106 km3 (avec épaisseur moyenne de 1,2km) conduirait à une variation du niveau moyen de (2,6.106/360.106) x 1000 ~ 7m… mais en 10000 ans au taux actuel de 0,7mm/an ! les 7m étant à comparer à la hausse de 3m estimée par la Banque Mondiale comme « réaliste » d’ici 2100, en 90 ans, soit 33mm/an : c’est tout simplement irréaliste).

On est ainsi conduit à évoquer la dilatation thermique des océans. Mais alors un double problème se pose :

a) La quantité de chaleur contenue dans la troposphère chauffée par le flux de 67w/m² ne pourrait réchauffer que de quelques degrés (4 à 5°c) une couche d’eau de mer superficielle d’environ 1m, et ceci sans tenir compte du refroidissement dû à l’évaporation ni les réémissions par les infra-rouges, b) Cette couche chaude de surface, si elle se diluait dans la masse des océans par des processus complexes (à définir), ne pourrait alors chauffer celle-ci que de 5 millièmes de degrés.

Il faut donc envisager une autre source de chaleur, par exemple le volcanisme sous-marin relié aux courants mantelliques, c’est-à-dire dû au réchauffement global. Cette hypothèse permettrait d’expliquer le réchauffement des océans par la base et le relargage du CO2 qu’ils contiennent, mais aussi celui du méthane inclus dans les clathrates qui en tapissent les fonds. Hypothèse compatible avec la fonte de la base des glaciers, et le réchauffement dans les mines.

Il découle de tout cela que le niveau des océans ne peut s’accroître même de 1m en 100 ans, soit 10mm/an, et que l’assertion de 3m est tout simplement irréaliste. Au taux de 3mm/an, la variation n’est que de 30cm par siècle ! Bien sûr, les conséquences d’une élévation de 3m seraient catastrophiques, et on comprend bien qu’elles soient développées et assénées par des mouvements qui ont d’autres intérêts, comme ceux que j’ai évoqués. C’est le fameux catastrophisme.

Je considère, pour ma part, que ce réchauffement global inéluctable, dû essentiellement à des cycles astronomiques et solaires, touchera principalement les processus atmosphériques et les surfaces terrestres, avec les phénomènes qui ont bien été décrits (sécheresses, inondations, dégradation de la biodiversité, problèmes liés à la répartition de l’eau potable, etc.), mais que le catastrophisme de la montée du niveau des océans n’est pas fondé, pas plus que le réchauffement climatique anthropogénique. Et ce n’est pas parce que l’homme a un impact modeste au regard de la puissance incommensurable et majestueuse de la Nature, qu’il ne doit pas, avec le génie dont il a toujours fait preuve, tenter de trouver des solutions aux problèmes auxquels il aura à faire face.

A condition, bien sûr, qu’ils soient clairement et scientifiquement exposés, et non pas masqués par une idéologie et des motivations égoïstes à court terme. Auteur : Jean-Luc Roger, ingénieur polytechnique de Toulouse (INPT), chimie, génie chimique et maîtrise de sciences.

Source : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2233_controverses_rechauffement_climatique.php