Terre Future - Observatoire des épidémies2021-06-14T21:16:03+02:00urn:md5:6bb35cadca196bcee2090a06f0ec862eDotclearDes milliers de cas de narcolepsie après le vaccin H1N1 - étude du BMJurn:md5:ec776649fadbc22313f47a83a2db461b2013-03-25T17:27:00+00:00Terre FutureObservatoire des épidémies
<p><span style="FONT-SIZE: 12pt"><img title="Girl-Sleeping.jpg, mar. 2013" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" alt="" src="http://terrefuture.blog.free.fr/public/ARTICLES/.Girl-Sleeping_m.jpg" />Le <em>British Medical Journal (BMJ)</em>, une des
plus prestigieuses revues médicales au monde, a publié une étude prouvant une
spectaculaire hausse de la narcolepsie provoquée par le vaccin Pandemrix, très
largement utilisé contre la grippe H1N1 en 2009. (1)<br /><br />Le
problème avait été signalé par les autorités finlandaises et suédoises dès le
mois d'août 2010, qui avaient constaté une multiplication par 13 du risque de
narcolepsie chez les enfants et les jeunes vaccinés. (2) Le Pandemrix est un
produit de la société pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK).<br /><br />La
narcolepsie est un trouble neurologique dévastateur. Les personnes atteintes
peuvent s’effondrer endormies après la moindre émotion, comme par exemple un
simple éclat de rire. Peut-on imaginer pareille vie où le fait de rire devient
dangereux ? Ce n’est malheureusement pas là le seul symptôme de la narcolepsie.
Elle peut également provoquer des hallucinations, des paralysies, des
difficultés de concentration, de l’agitation, des difficultés à s’endormir
normalement, de terribles cauchemars, de la catalepsie : la personne s'écroule
alors qu'elle est en train de vaquer à ses occupations quotidiennes. Les
personnes atteintes ne peuvent donc plus faire aucune activité potentiellement
dangereuse, y compris conduire une voiture.<br /><br />Il n’existe aucun
remède connu. On administre généralement aux victimes de puissants médicaments
pour contrôler les symptômes. Il s’agit notamment d’amphétamines ou de
médicaments apparentés comme l’Adderall. Tous ces médicaments peuvent provoquer
de graves effets secondaires comme la tachycardie, de la diarrhée, de la
nervosité, de la fatigue, des vomissements, de l’anxiété, des palpitations, des
tremblements et des épisodes maniaques.<br /><br /></span><span style="FONT-SIZE: 12pt"><strong>Le déni...
puis l'aveu</strong></span></p>
<p><span style="FONT-SIZE: 12pt">Devant cette catastrophe sanitaire, il a d'abord été expliqué
que la hausse de la narcolepsie observée en Finlande et en Suède était
probablement liée à des particularités locales.<br /><br />D'importantes
études furent néanmoins entreprises dans d'autres pays. Et de fait, une étude
française coordonnée par le <strong>Dr Antoine
Pariente</strong>, faisant partie d'une série d'études européennes rendues
publiques le 20 septembre 2012, évoqua à son tour un risque multiplié par quatre
chez les personnes vaccinées de développer une narcolepsie, et ce sur des
patients français.<br /><br />La nouvelle fit quelques entrefilets dans
les journaux en septembre dernier, (2) mais, aujourd'hui, c'est le <em>British
Medical Journal</em> lui-même qui tire la sonnette d'alarme. Et l'étude sur
laquelle il s'appuie, réalisée sur des patients en Grande-Bretagne, fait état
d'une hausse plus forte encore qu'en Finlande et en Suède, le risque étant
multiplié par 14,4 !<br /><br />Selon les chercheurs, les cas de
narcolepsie provoqués par le Pandemrix devraient se compter par
milliers.<br /><br /></span><span style="FONT-SIZE: 12pt"><strong>Une étude rigoureuse</strong></span></p>
<p><span style="FONT-SIZE: 12pt">Les chercheurs ont
examiné les dossiers des enfants dont le diagnostic de narcolepsie avait été
établi au cours de la période où le vaccin fut administré. Ils se sont procuré
les listes des 23 centres spécialisés en narcolepsie auprès de la <em>British
Sleep Society</em> et de la <em>British Paediatric Neurology
Association</em>. Ils ont fixé des normes strictes pour exclure de l’étude
tout enfant dont le diagnostic de narcolepsie n’avait pas été clairement
établi.<br /><br />Des questionnaires furent envoyés aux différents
médecins traitants pour s’assurer que ces enfants avaient bien reçu le vaccin
Pandemrix et à quelle date. Ces informations furent comparées aux dates
d’apparition des narcolepsies. Ce que ces chercheurs ont trouvé est net
:<br /> <br />« <em>Cette étude montre une augmentation significative du
risque de narcolepsie chez les enfants ayant, en Angleterre, reçu la souche du
vaccin pandémique Pandemrix avec l'adjuvant AS03 (squalène). Notre étude a donné
un quotient de probabilité de 14.4 (4.3 à 48.5) pour l’analyse primaire. Ces
chiffres sont compatibles avec le risque relatif de 13 trouvé en Finlande dans
une étude rétrospective (de cohorte). »<br /></em> <br />Leurs résultats
indiquent que le Pandemrix a provoqué 14,4 fois plus de cas de narcolepsie que
ce à quoi on aurait normalement dû s’attendre !<br /><br />Une des raisons
qui pourrait expliquer que l’augmentation de la narcolepsie n’a pas été notée en
Angleterre est le fait que la vaccination Pandemrix chez les enfants n’avait pas
été généralisée, alors qu’en Finlande où la tragédie a été rapidement signalée,
la couverture vaccinale était généralisée. En Angleterre, la couverture
vaccinale générale était de 27,3% ; de 43,9% dans les groupes à risques (les
personnes infectées par le H1N1 étaient considérées à haut risque) et de 26,2%
pour les enfants qui n’étaient pas à risque.<br /><br /></span><span style="FONT-SIZE: 12pt"><strong>Des
milliers de cas de narcolepsie</strong></span></p>
<p><span style="FONT-SIZE: 12pt">Ce qui est maintenant tout à fait clair,
c’est que partout dans le monde, le Pandemrix a provoqué des milliers de cas de
narcolepsie chez les enfants en l’espace de quelques années.<br /> <br />Il
n’y a aujourd’hui plus moyen de nier la réalité de ces drames provoqués par un
vaccin qui a été imposé aux populations dans la précipitation, après une
campagne alarmiste pour une maladie qui était en fait bénigne.<br /><br />Les chercheurs ont déclaré encore plus explicitement :<br /><br /><em>« Le
risque accru de narcolepsie après une vaccination avec l’adjuvant ASO3 du vaccin
pandémique A/H1N1 indique une association causale, conformément aux conclusions
de la Finlande. »<br /></em> <br />Il n’y a donc plus moyen d’échapper à la
réalité : l’adjuvant ASO3 du Pandemrix provoque la narcolepsie. La question est
maintenant de savoir quelles autres maladies auto-immunes risquent d’apparaître
au cours des prochaines années à la suite de ce vaccin ?<br /> <br /></span><span style="FONT-SIZE: 12pt"><strong>Squalène : l’adjuvant qui détruit des vies</strong></span></p>
<p><span style="FONT-SIZE: 12pt">Les
chercheurs ont également clarifié le fait que c’était l’adjuvant ASO4 utilisé
dans le Pandemrix qui a provoqué la narcolepsie. Nombreuses sont les voix qui
ont voulu mettre en garde contre les risques du fait que l’ingrédient actif du
ASO4 est le squalène.<br /><br />Même si le squalène était interdit, le
problème des adjuvants dangereux resterait entier. Les chercheurs ont démontré
que l’aluminium, un autre adjuvant pour les vaccins, est à l’origine d’une vaste
palette d’effets indésirables comme le lupus érythémateux, la myofasciite à
macrophages, l’arthrose rhumatoïde, le syndrome des antiphospholipides, ainsi
que d’autres troubles gravement débilitants.</span></p>
<p><span style="FONT-SIZE: 12pt">Enfin, il y a la
nouvelle génération d’adjuvants transgéniques réalisée avec des bactéries qui
fabriquent des particules de type antigène. Ces dernières jouant le rôle
d’antigènes et d’adjuvants, comportent des risques similaires à ceux du
squalène. Ce sont tous des lipides. Depuis des décennies, on sait que
l’injection d’un lipide est susceptible de provoquer des maladies auto-immunes.
Au cours des premières années d’expérimentation de ces types d’adjuvants, on
avait pu déterminer qu’ils étaient trop dangereux pour être utilisés dans les
vaccins. En fait, ces adjuvants sont utilisés dans des expérimentations animales
pour provoquer des troubles auto-immuns afin de permettre la mise au point de
traitements pour les maladies humaines qu’ils répliquent.<br /><br />Comment est-il possible de prétendre que pareils adjuvants sont sans danger
?<br /> <br />Le fait est que la tragédie évoquée ici était tout à fait
évitable. Les dangers de l’injection de squalène sont connus depuis des dizaines
d’années. Aucune excuse n’existe pour leur utilisation dans les vaccins.<br /><br /></span><span style="FONT-SIZE: 12pt"><strong>Le prix payé</strong></span></p>
<p><span style="FONT-SIZE: 12pt">Ces enfants atteints de
narcolepsie sont condamnés à une vie de handicap, en conséquence de la
narcolepsie mais aussi des médicaments qui leur seront prescrits contre la
narcolepsie. Quand, en outre, on réalise que la maladie contre laquelle ils
étaient censés être protégés s’est avérée bénigne, on réalise que la tragédie
est totalement inexcusable. <br /><br />Il devient également très clair
que ces enfants auront à souffrir pour le restant de leur vie, sans avoir jamais
la chance de jouir pleinement de la vie et cela pour une seule et unique raison
: la cupidité. Car les personnes souffrant de narcolepsie suite à l’utilisation
du Pandemrix payent en fait le prix fort pour la cupidité de GSK, celle des
agences gouvernementales et des médecins.<br /><br />Jean-Marc Dupuis,
d'après un texte de Heidi Stevenson, publié sur <a href="http://gaia-health.com/gaia-blog/2013-03-06/swine-flu-vaccine-caused-narcolepsy-in-thousands-bmj-claim/">http://gaia-health.com/gaia-blog/2013-03-06/swine-flu-vaccine-caused-narcolepsy-in-thousands-bmj-claim/</a>
<br /></span></p> Un supervirus mortel créé à partir de celui de la grippe aviaireurn:md5:fc92e1dd666387b57c3406ca791d91d12011-12-01T09:16:00+00:00Terre FutureObservatoire des épidémies
<p><strong><img title="illustration-un-virus_37355_w250.jpg, déc. 2011" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" alt="" src="http://terrefuture.blog.free.fr/public/blowup-images/illustration-un-virus_37355_w250.jpg" />Un groupe de scientifiques menés par le virologue Ron Fouchier vient d'annoncer qu'ils étaient parvenus à créer un supervirus à partir de la souche H5N1 responsable de la grippe aviaire. Fortement contagieux et mortel, ce microorganisme serait capable d'éliminer des millions de personnes. </strong></p>
<p>La nouvelle a créé l'inquiétude et un vif débat dans la communauté scientifique. Depuis peu, un groupe de scientifiques mené par Ron Fouchier un virologue du Centre Medical Erasmus aux Pays-Bas tente de faire publier les travaux qu'ils viennent d'achever. Mais la communauté scientifique est loin de les laisser faire. Le problème : le résultat de leurs travaux. Alors qu'ils menaient des recherches afin de mieux comprendre le <a class="taglink" href="http://terrefuture.blog.free.fr/virus/">virus</a> H5N1 responsable de la <a class="taglink" href="http://terrefuture.blog.free.fr/grippe/">grippe</a> aviaire, ceux-ci en sont arrivés à créer un supervirus mortel et encore plus contagieux que le microorganisme originel. </p>
<p>En effet, la souche actuelle de H5N1 a jusqu'à aujourd'hui entrainé la mort d'environ 500 personnes mais elle n'est pas assez contagieuse pour provoquer une pandémie mondiale. Au cours de leur étude, Ron Fouchier et ses collègues ont découvert que cinq mutations génétiques ajoutées au virus étaient suffisantes pour qu'il se propage bien plus facilement. Le virologue a ainsi avoué que l'organisme qu'ils avaient conçu était "<em>l'un des virus les plus dangereux que l'on pouvait créer</em>", cite le <em>Daily Mail</em>. Selon les experts, il serait même tout à fait capable de se répandre et de causer des millions de morts, s'il venait à sortir du laboratoire. </p>
<p>Mais pourquoi créer une telle menace ? Le virologue néerlandais a expliqué que le but de leurs recherches était de préparer l'humanité à l'éventualité qu'un tel supervirus apparaisse dans la nature, afin que les scientifiques entrevoient ainsi un moyen de le combattre et sache comment élaborer un vaccin. Toutefois, les capacités du virus effraient bien plus comparé à cet objectif aussi louable soit-il. Les spécialistes craignent notamment, qu'en publiant leur recette, les chercheurs ne permettent à certains de transformer le virus en arme biologique de destruction massive. </p>
<p><strong>"Comparé à lui, l'anthrax ne fait pas du tout peur" </strong></p>
<p>Avec toutes les informations, il serait alors possible de recréer le virus, théoriquement du moins : "<em>ce n'est vraiment pas difficile, si l'on possède assez d'argent, un certain savoir-faire et un laboratoire moderne</em>", confirme l'immunologue bernois Beda Stadler cité par <em>20 minutes.ch</em>. "<em>Je ne connais aucun organisme pathogène qui fasse aussi peur que celui-là. Comparé à lui, l'anthrax ne fait pas du tout peur</em>", a confié pour sa part Paul Keim, le président de National Science Advisory Board for Biosecurity (NSABB), organisme qui est justement chargé de relire l'étude que souhaite publier les chercheurs. Toutefois, le NSABB n'est pas en mesure d'interdire la publication, il peut seulement demander aux revues de la refuser. </p>
<p>Expert de la grippe et des défenses biologiques, Michael Osterholm qui est aussi directeur du Center for Infectious Disease Research and Policy à l'université du Minnesota, reconnait quant à lui que les travaux ont une réelle importance médicale. S'il ne semble donc pas s'opposer à leur publication, il suggère néanmoins que certaines informations soient dissimulées et ne soient dévoilées qu'à ceux qui en ont réellement besoin. "<em>Nous ne voulons pas donner à des personnes malintentionnées une carte routière de comment transformer un microbe mauvais en microbe très mauvais</em>", a t-il ajouté toujours cité par le <em>Daily Mail</em>. </p>
<p><a href="http://www.maxisciences.com/virus-h5n1/un-supervirus-mortel-cree-a-partir-de-celui-de-la-grippe-aviaire_art19097.html">http://www.maxisciences.com/virus-h5n1/un-supervirus-mortel-cree-a-partir-de-celui-de-la-grippe-aviaire_art19097.html</a></p>
<p><a href="http://www.maxisciences.com/virus-h5n1/un-supervirus-mortel-cree-a-partir-de-celui-de-la-grippe-aviaire_art19097.html"><br /></a></p>
<p><a href="http://www.maxisciences.com/virus-h5n1/un-supervirus-mortel-cree-a-partir-de-celui-de-la-grippe-aviaire_art19097.html"><br /></a></p>
<p><a href="http://www.maxisciences.com/virus-h5n1/un-supervirus-mortel-cree-a-partir-de-celui-de-la-grippe-aviaire_art19097.html">Addendum 8 décembre</a></p>
<p>"Le virus H5N1 qui vient d’être produit en laboratoire se transmet-il d’homme à homme ? La réponse est catégoriquement non, comme on va le constater en examinant de plus près ces recherches. En fait, le H5N1 se transmet entre animaux par des fluides, principalement des fientes chez les volatiles ou par exemple des rejets pharyngés lors des quelques cas de transmission impliquant d’autres espèces comme le lion. Pour que le virus soit très contagieux chez l’homme, il faut qu’il se propage par voie aérienne et que de plus, il infecte l’homme. Les scientifiques n’ont pas utilisé comme on s’en doute des humains mais le furet, animal de référence dans les études grippales car il réagit comme l’homme face au virus. Fouchier explique qu’il a inoculé le H5N1 a des furets puis a laissé ces animaux se reproduire. Au bout de 10 générations, il a constaté que le virus se transmet entre furets séparés par des cages et donc que le virus a muté pour devenir « airborne », autrement dit transmissible par voie aérienne. 5 gènes ont subi des mutations déjà observées séparément dans les virus naturels. En conclusion, le virus muté est aussi létal pour le furet que le virus d’origine mais il se transmet par voie aérienne et donc, il peut s’infiltrer dès lors qu’un individu respire de l’air contenant les particules virales. </p>
<p> Ce virus bricolé sur le furet pourrait-il se transmettre entre humain ? La réponse donnée par Fouchier ne livre aucune certitude. Juste des suppositions basées sur le constat que les virus grippaux infectant l’homme se transmettent également entre furets et réciproquement. Tout en précisant que dans ce nouveau cas, il n’est pas du tout certain que cela se produirait mais il n’est pas prêt à miser le moindre sou sur cette hypothèse. Ce qui signifie qu’une fois de plus, les journalistes sacrifient au sensationnel en présentant des supputations comme des faits avérés. Parmi les virologues, certains doutent de la possibilité de créer des virus pandémiques en laboratoire, en travaillant sur des modèles animaux, mais ils redoutent plutôt une mutation qui se produirait spontanément dans la nature. En fait, les virologues peuvent analyser les mutations mais ils ne savent pas pourquoi un virus peut devenir contagieux et/ou létal. C’est un peu la loterie naturelle. Pour qu’il soit contagieux, il faut qu’il puisse entrer dans la cellule puis parasiter le système de transcription ou de réplication (si c’est un virus à ARN comme la grippe ou à ADN). Une étroite coopération est requise entre l’envahisseur et son hôte."</p>
Extrait de l'article : http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/un-h5n1-de-laboratoire-qui-105758<br /><br /><p><a href="http://www.maxisciences.com/virus-h5n1/un-supervirus-mortel-cree-a-partir-de-celui-de-la-grippe-aviaire_art19097.html"><br /></a></p> Grippe A, épilogue : le H1N1 n’aura été dangereux que pour les finances de la Sécurité sociale.urn:md5:451e8a7df294954dcd8596e21e03c60f2010-09-15T23:03:00+01:00Terre FutureObservatoire des épidémies
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</p>
<p><strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;"><img title="Tamiflu1.jpg, fév. 2011" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" alt="" src="http://terrefuture.blog.free.fr/public/blowup-images/Tamiflu1.jpg" />Le H1N1 plus bénin que d’autres grippes </span></strong></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">L’infection
par la souche H1N1 de la pandémie grippale de 2009 a présenté un risque plus
faible de complications graves que d’autres récents virus de la grippe, selon
une recherche conduite aux Etats-Unis et publiée aujourd’hui.</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Une
analyse statistique de cas de grippe dans le Wisconsin (nord) montrent que les
personnes ayant été infectées par le virus H1N1 étaient plus jeunes que celles
qui ont été contaminées en 2007-2008 par la souche H3N2.</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Le
risque de complications graves n’a pas été plus grand chez les adultes et les
enfants atteint par le virus H1N1 de 2009 comparativement aux souches virales
des récentes saisons de grippe, constate le Dr Edward Belongia, de la
“Marshfield Clinic Research Foundation”, principal auteur des travaux parus
dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Ces
chercheurs ont répertorié 545 cas de contamination par le virus pandémique H1N1
de 2009, 221 cas de grippe avec le virus H1N1 de la grippe saisonnière et 632
patients infectés avec le virus H3N2 de la saison grippale 2007/2008. L’âge
médian des sujets de l’étude était respectivement de 10, 11 et 25 ans.</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Chez
les enfants, la grippe pandémique de 2009 avec une souche H1N1 n’a pas provoqué
un plus grand nombre d’hospitalisations ou de pneumonies que les souches H1N1
ou H2N2 de la grippe saisonnière. Les hospitalisations dans les trente jours
après le début de la grippe ont concerné 1,5% des enfants infectés par la
souche pandémique H1N1 de 2009, 3,7% des enfants souffrant de la grippe
saisonnière causée par une autre souche H1N1 et 3,1% des enfants atteints de la
grippe saisonnière provoquée en 2007/2008 par une souche H3N2.</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Parmi
les adultes, 4% des personnes infectées par la souche pandémique H1N1 de 2009
ont été hospitalisées, contre 2,3% des personnes infectées par la souche de
grippe saisonnière H1N1 et 4,5% des personnes atteintes d’une grippe provoquée
par le H3N2.</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;"> </span></p>
<p><strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Source</span></strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;"> : <a href="http://doc.terrefuture.free.fr/97001-20100907FILWWW00677-le-h1n1-plus-benin-que-d-autres-grippes.php"><span style="color: windowtext;">http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/09/07/97001-20100907FILWWW00677-le-h1n1-plus-benin-que-d-autres-grippes.php</span></a></span></p>
<p class="MsoNormal"> </p> Grippe A: un vaccin élaboré à partir de cellules “cancéreuses” !urn:md5:1140e22aa1e7ec989a630cd3acf18e522010-07-15T10:07:00+01:00Terre FutureObservatoire des épidémies
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</p>
<p style="text-align: left;" align="left"><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><img title="pic_2351023.jpg, fév. 2011" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" alt="" src="http://terrefuture.blog.free.fr/public/pic_2351023.jpg" /></span><em><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Le vaccin élaboré par la société
Novartis a été produit dans un “bioréacteur “à partir de cellules
“cancéreuses”, ["cancérisées" serait le terme plus juste] une
technique jamais été utilisée jusqu’à aujourd’hui. </span></strong></em></p>
<p style="text-align: left;" align="left"><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> <br />
</span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Grippe A. L’implacable réquisitoire du député Wodarg</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
Président de la commission santé du Conseil de l’Europe, l’allemand Wolfgang
Wodarg a obtenu le lancement d’une enquête de cette instance sur le rôle joué
par les laboratoires dans la campagne de panique autour du virus.<br />
Ex-membre du SPD, Wolfgang Wodarg est médecin et épidémiologiste. Il a obtenu à
l’unanimité des membres de la commisionn santé du Conseil de l’Europe une
commision d’enquête sur le rôle des firmes pharmaceutiques dans la gestion de
la grippe A par l’OMS et les états..</span></p>
<p style="text-align: left;" align="left"><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">• </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Qu’est-ce qui a attiré vos
soupçons quant à l’influence des laboratoires sur les décisions prises par les
autorités ?</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Wolfgang Wodarg.</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> Nous sommes confrontés à
un échec des grandes institutions nationales, chargées d’alerter sur les
risques et d’y répondre au cas où une pandémie survient. En avril quand la
première alarme est venue de Mexico j’ai été très surpris des chiffres
qu’avançait l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour justifier de la
proclamation d’une pandémie. J’ai eu tout de suite des soupçons : les chiffres
étaient très faibles et le niveau d’alarme très élevé. On en était à même pas
mille malades que l’on parlait déjà de pandémie du siècle. Et l’alerte extrême
décrétée était fondée sur le fait que le virus était nouveau. Mais la
caractéristique des maladies grippales, c’est de se développer très vite avec
des virus qui prennent à chaque fois de nouvelles formes, en s’installant chez
de nouveaux hôtes, l’animal, l’homme etc. Il n’y avait rien de nouveau en soi à
cela. Chaque année apparaît un nouveau virus de ce type « grippal ».<br />
En réalité rien ne justifiait de sonner l’alerte à ce niveau. Cela n’a été
possible que parce que l’OMS a changé début mai sa définition de la pandémie.
Avant cette date il fallait non seulement que la maladie éclate dans plusieurs
pays à la fois mais aussi qu’elle ait des conséquences très graves avec un
nombre de cas mortels au dessus des moyennes habituelles. On a rayé cet aspect
dans la nouvelle définition pour ne retenir que le critère du rythme de
diffusion de la maladie. Et on a prétendu que le virus était dangereux car les
populations n’avaient pas pu développer de défense immunitaires contre lui. Ce
qui était faux pour ce virus. Car on a pu observer que des gens âgés de plus de
60 ans avaient déjà des anticorps. C’est-à-dire qu’ils avaient déjà été en
contact avec des virus analogues. C’est la raison pour laquelle d’ailleurs il
n’y a pratiquement pas eu de personnes âgées de plus de 60 ans qui aient
développé la maladie. C’est pourtant à celles là qu’on a recommandé de se faire
vacciner rapidement.<br />
Parmi les faits qui ont suscité mes soupçons il y a donc eu d’un côté cette
volonté de sonner l’alerte, et de l’autre des décisions très curieuses. Comme
par exemple la recommandation par l’OMS de procéder à deux injections pour les
vaccins. Ça n’avait jamais été le cas auparavant. Il n’y avait aucune
justification scientifique à cela. Il y a eu aussi cette recommandation de
n’utiliser que des vaccins brevetés particuliers. Il n’existait pourtant aucune
raison à ce que l’on n’ajoute pas, comme on le fait chaque années, des
particules antivirales spécifiques de ce nouveau virus H1N1, « complétant » les
vaccins servant à la grippe saisonnière.<br />
On ne l’a pas fait car on a préféré utiliser des matériaux vaccinales brevetés
que les grands laboratoires avaient élaborées et fabriqué pour se tenir prêts
en cas de développement d’une pandémie. Et en procédant de cette façon on n’a
pas hésité à mettre en danger les personnes vaccinées</span></p>
<p style="text-align: left;" align="left"><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">• </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Quel danger ?</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Wolfgang Wodarg.</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> Pour aller vite dans la
mise à disposition des produits on a utilisé des adjuvants dans certains
vaccins, dont les effets n’ont pas été suffisamment testés. Autrement dit : on
a voulu absolument utiliser ces produits brevetés nouveaux au lieu de mettre au
point des vaccins selon des méthodes de fabrication traditionnelles bien plus
simples, fiables et moins coûteuses. Il n’y avait aucune raison médicale à
cela.Uniquement des raisons de marketing.</span></p>
<p style="text-align: left;" align="left"><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">• </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Comment a-t-on pu justifier de
cela ?</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Wolfgang Wodarg.</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> Pour comprendre il faut
en revenir à l’épisode de la grippe aviaire de 2005 – 2006. C’est à cette
occasion-là qu’ont été définis les nouveaux plans internationaux destinés à
faire face à une alarme pandémique. Ces plans ont été élaborés officiellement
pour garantir une fabrication rapide de vaccins en cas d’alerte. Cela a donné
lieu à une négociation entre les firmes pharmaceutiques et les Etats. D’un côté
les labos s’engageaient à se ternir prêts à élaborer les préparations, de
l’autre les Etats leur assuraient qu’ils leur achèteraient bien tout cela. Au
terme de ce drôle de marché l’industrie pharmaceutique ne prenait aucun risque
économique en s’engageant dans les nouvelles fabrications. Et elle était
assurée de toucher le jack pot en cas de déclenchement d’une pandémie.</span></p>
<p style="text-align: left;" align="left"><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">• </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Vous contestez les diagnostics
établis et la gravité, même potentielle, de la grippe A ?</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Wolfgang Wodarg.</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> Oui, c’est une grippe
tout ce qu’il y a de plus normal. Elle ne provoque qu’un dixième des décés
occasionnés par la grippe saisonnière classique. Tout ce qui importait et tout
ce qui a conduit à la formidable campagne de panique à laquelle on a assisté,
c’est qu’elle constituait une occasion en or pour les représentants des labos
qui savaient qu’ils toucheraient le gros lot en cas de proclamation de
pandémie.</span></p>
<p style="text-align: left;" align="left"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">• </span><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Ce sont
de très graves accusations que vous portez là. Comment un tel processus a-t-il
été rendu possible au sein de l’OMS ?</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Wolfgang Wodarg.</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> Un groupe de personnes à
l’OMS est associé de manière très étroite à l’industrie pharmaceutique.</span></p>
<p style="text-align: left;" align="left"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">• L’enquête du conseil de l’Europe
va travailler aussi dans cette direction ?</span></strong></p>
<p style="text-align: left;" align="left"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Wolfgang Wodarg.</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> Nous
voulons faire la lumière sur tout ce qui a pu rendre cette formidable opération
d’intox. Nous voulons savoir qui a décidé, sur la base de quelles preuves
scientifiques, et comment s’est exercé précisément l’influence de l’industrie
pharmaceutique dans la prise de décision. Et nous devons enfin présenter des
revendications aux gouvernements. L’objectif de la commission d’enquête est
qu’il n’y ait plus à l’avenir de fausses alertes de ce genre. Que la population
puisse se reposer sur l’analyse, l’expertise des instituions publiques
nationales et internationales. Celles ci sont aujourd’hui discréditées car des
millions de personnes ont été vaccinés avec des produits présentant
d’éventuelles risques pour leur santé. Cela n’était pas nécessaire. Tout cela a
débouché aussi sur une gabegie d’argent public considérable.</span></p>
<p style="text-align: left;" align="left"><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">• </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Avez-vous des chiffres concrets
sur l’ampleur de cette gabegie ?</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Wolfgang Wodarg. </span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">En Allemagne ce sont 700
millions d’euros. Mais il est très difficile de connaître les chiffres précis
car on parle maintenant d’un côté de reventes de vaccins à des pays étrangers
et surtout les firmes ne communiquent pas, au nom du principe du respect du «
secret des affaires » les chiffres des contrats passés avec les Etats et les
éventuelles clauses de dédommagements qui y figurent.</span></p>
<p style="text-align: left;" align="left"><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">• </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Le travail de « lobying » des
labos sur les instituts de santé nationaux sera-t-il aussi traité par l’enquête
du conseil de l’Europe ?</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Wolfgang Wodarg.</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> Oui nous nous pencherons
sur l’attitude des instituts comme le Robert Koch en Allemagne ou Pasteur en
France qui aurait dû en réalité conseiller leurs gouvernements de façon
critique. Dans certains pays des institutions l’ont fait. En Finlande ou en
Pologne, par exemple, des voix critiques se sont élevées pour dire : « nous
n’avons pas besoin de cela ».</span></p>
<p style="text-align: left;" align="left"><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">• </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">La formidable opération d’</span></strong><em><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">intox</span></strong></em><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">
planétaire n’a-t-elle pas été possible aussi parce que l’industrie
pharmaceutique avait « ses représentants » jusque dans les gouvernements des
pays les plus puissants ? [</span></strong><em><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Comme Madame Bachelot en France</span></strong></em><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">]</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Wolgang Wodarg.</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> Dans les ministères cela me
paraît évident. Je ne peux pas m’expliquer comment des spécialistes , des gens
très intelligents qui connaissent par coeur la problématique des maladies
grippales, n’aient pas remarqué ce qui était en train de se produire.</span></p>
<p style="text-align: left;" align="left"><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">• </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Que s’est-il passé alors ?</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Wolfgang Wodarg.</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> Sans aller jusqu’à la
corruption directe qui j’en suis certain existe, il y a eu mille manières pour
les labos d’exercer leur influence sur les décisions. J’ai pu constater très
concrètement par exemple comment Klaus Stöhr qui était le chef du département
épidémiologique de l’OMS à l’époque de la grippe aviaire, et qui donc a préparé
les plans destinés à faire face à une pandémie que j’évoquais plus haut, était
devenu entre temps un haut cadre de la société Novartis. Et des liens
semblables existent entre Glaxo ou Baxter (etc) et des membres influents de
l’OMS. Ces grandes firmes ont « leurs gens » dans les appareils et se
débrouillent ensuite pour que les bonnes décisions politiques soient prises.
C’est à dire celles qui leur permettent de pomper le maximum d’argent des
contribuables.</span></p>
<p style="text-align: left;" align="left"><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">• </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Mais si votre enquête aboutit, ne
sera-t-elle pas un appui pour les citoyens d’exiger de leurs gouvernements
qu’ils demandent des comptes à ces grands groupes ?</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Wolfgang Wodarg.</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> Oui, vous avez raison,
c’est l’un des grands enjeux lié à cette enquête. Les états pourraient en effet
se saisir de cela pour contester des contrats passés dans des conditions,
disons, pas très propres. S’il peut être prouvé que c’est la prise d’influence
des firmes qui a conduit au déclenchement du processus alors ils faudra les
pousser à ce qu’ils demandent à être remboursés. Mais ça c’est uniquement le
côté financier, il y a aussi le côté humain, celui des personnes qui ont été
vaccinés avec des produits qui ont été insuffisamment testés.</span></p>
<p style="text-align: left;" align="left"><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">• </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Quels risques ont donc pris, sans
le savoir, toutes ces personnes en bonne santé qui se sont faites vacciner ?</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Wolfgang Wodarg. </span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Je le répète les vaccins
ont été élaborés trop rapidement, certains adjuvants insuffisamment testés.
Mais il y a plus grave : le vaccin élaboré par la société Novartis a été
produit dans un bioréacteur à partir de cellules cancéreuses. Une technique qui
n’avait jamais été utilisée jusqu’à aujourd’hui.</span></p>
<p style="text-align: left;" align="left"><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">• </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Comment peut-on prétendre
fabriquer un vaccin à partir de cellules malades ?</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Wolfgang Wodarg.</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> Normalement on utilise
des œufs de poules sur lesquels les virus sont cultivés. On a besoin en effet
de travailler sur des cellules vivantes. Car les virus ne peuvent se multiplier
que de cette manière et donc, par définition, les préparations antivirus qui
vont avec. Mais ce procédé présente un gros défaut, il est lent, il nécessite
un grand nombre d’œufs, et il est long et complexe sur le plan technique.<br />
Une autre technique au potentiel remarquable consiste à cultiver les virus sur
des cellules vivantes dans des bio-réacteurs. Pour cela il faut des cellules
qui croissent et se divisent très vite. C’est un peu le procédé que l’on
utilise pour la culture du yaourt que l’on réalise d’ailleurs aussi dans un
bio-réacteur. mais dans ce contexte la cellule a été à ce tel point malmenée
dans son environnement et sa croissance qu’elle croit et se comporte comme une
cellule cancéreuse.<br />
Et c’est sur ces cellules au rendement très élevé que l’on cultive les virus.
Seulement pour fabriquer le vaccin il faut extraire à nouveau les virus de ces
cellules sur lesquelles ils ont été implantés. Et il peut donc se produire que
durant le processus de fabrication du vaccin des restes de cellule cancéreuse
demeurent dans la préparation. Comme cela se produit dans la fabrication
classique avec les oeufs. On sait ainsi que dans le cas d’une vaccination de la
grippe classique des effets secondaires peuvent apparaître chez les personnes
qui sont allergiques à l’ovalbumine que l’on trouve dans le blanc d’oeuf.<br />
Il ne peut donc pas être exclu que des protéïnes, restes d’une cellule
cancéreuse présentes dans un vaccin fabriqué par bio-réacteur, n’engendre une
tumeur sur la personne vaccinée. Selon un vrai principe de précaution il
faudrait donc, avant qu’un tel produit ne soit autorisé sur le marché, avoir la
certitude à 100% que de tels effets sont réellement exclus.</span></p>
<p style="text-align: left;" align="left"><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">• </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Et cela n’a pas été fait ?</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Wolfgang Wodarg.</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> Non. L’AME ( Agence
Européenne du Médicament), une institution sous la responsabilité du
commissaire européen à l’économie, basée à Londres, qui donne les autorisations
de mise sur le marché des vaccins en Europe, a donné son feu vert à la
commercialisation de ce produit en arguant, en l’occurrence, que ce mode de
fabrication ne constituait pas un risque « significatif ».<br />
Cela a été très différemment apprécié par de nombreux spécialistes ici en
Allemagne et une institution indépendante sur le médicament, qui ont au
contraire alerté et fait part de leurs objections. J’ai pris ces avertissements
au sérieux. J’ai étudié le dossier et suis intervenu dans le cadre de la
commission santé du Bundestag dont j’étais alors membre pour que le vaccin ne
soit pas utilisé en Allemagne. J’ai fait savoir que je n’étais certainement pas
opposé à l’élaboration de vaccins avec cette technique. Mais qu’il fallait
d’abord avoir une garantie totale d’innocuité. Le produit n’a donc pas été
utilisé en Allemagne où le gouvernement a résilié le contrat avec novartis.</span></p>
<p style="text-align: left;" align="left"><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">• </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Quel est le nom de ce vaccin ?</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Wolfgang Wogart.</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> Obta flu.</span></p>
<p style="text-align: left;" align="left"><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">• </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Mais cela veut dire que dans
d’autres pays européens comme la France le produit peut être commercialisé sans
problème ?</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Wolfgang Wogart.</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> Oui , il a obtenu
l’autorisation de l’AME et peut donc être utilisé partout dans l’Union
Européenne.</span></p>
<p style="text-align: left;" align="left"><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">• </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Quelle alternative entendez-vous
promouvoir pour que l’on échappe à d’autres scandales de ce genre ?</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Wolfgang Wogart.</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> Il faudrait que l’OMS
soit plus transparente, que l’on sache clairement qui décide et quelle type de
relation existe entre les participants dans l’organisation. Il conviendrait
aussi qu’elle soit au moins flanquée d’une chambre d’élue, capable de réagir de
façon très critique où chacun puisse s’exprimer. Ce renforcement du contrôle
par le public est indispensable.</span></p>
<p style="text-align: left;" align="left"><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">• </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">N’est-ce pas la question de
trouver d’autres moyens de production des vaccins qui se pose ici avec acuité ?
</span><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Wolfgang Wodarg.</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> Pouvons nous encore
laisser la production de vaccins et la conduite de ces productions à des
organisations dont l’objectif est de gagner le plus possible d’argent ? Ou bien
la production de vaccins n’est-elle pas quelque chose du domaine par excellence
, que les Etats doivent contrôler et mettre en œuvre eux même ? C’est la raison
pour laquelle je pense qu’il faut abandonner le système des brevets sur les
vaccins. C’est à dire la possibilité d’une monopolisation de la production de
vaccin par un rand groupe. Car cette possibilité suppose que l’on sacrifie des
milliers de vies humaines, simplement au nom du respect de ces droits
monopolistiques. Vous avez raison , cette revendication là a pris en tout cas
pour moi l’aspect de l’évidence.</span></p>
<p style="text-align: left;" align="left"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Entretien réalisé par Bruno Odent</span></strong></p>
<strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Source :</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> <a href="http://doc.terrefuture.free.fr/2010-01-07_Societe_Grippe-A-L-implacable-requisitoire-du-depute-Wodarg"><span style="color: windowtext;">http://www.humanite.fr/2010-01-07_Societe_Grippe-A-L-implacable-requisitoire-du-depute-Wodarg</span></a></span> Le laboratoire P4 de Lyon tente de croiser les virus H1N1 et H5N1urn:md5:efd72c5070db6981f87b4a049fda86f52010-03-31T09:56:00+01:00Terre FutureObservatoire des épidémies
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</p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><img title="Sans_titre_-_1_-_copie-27-15ace-b5122.jpg, fév. 2011" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" alt="" src="http://terrefuture.blog.free.fr/public/blowup-images/.Sans_titre_-_1_-_copie-27-15ace-b5122_m.jpg" />Au sein du P4, un
laboratoire de sécurité maximale, une expérience en cours s’efforce de
déterminer les conditions d’hybridation des deux virus. Le premier se propage
vite mais tue peu, le second est peu contagieux mais souvent mortel.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Depuis trois semaines, le P4 de Lyon a interrompu toutes
ses autres manipulations. Ce laboratoire de sécurité maximale – il n’en existe
qu’un en France et une vingtaine dans le monde – se concentre actuellement sur
une expérience à haut risque : des tentatives de croisement entre le nouveau
virus H1N1 et celui de la grippe aviaire, le H5N1. Le premier se propage
beaucoup et tue peu, le second se propage peu et tue beaucoup. <strong>Une
hybridation des deux serait calamiteuse.</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">« <em>On essaie
de comprendre, en infectant une cellule avec ces deux virus, quels sont les
déterminants génétiques qui leur permettraient d’échanger leurs gènes
(notamment chez le cochon NDLR)</em> » résume le virologue Bruno Lina, qui
dirige les travaux sur la grippe A pour ce laboratoire Inserm. Trois
biologistes de son équipe ont été détachés pour effectuer ces tests décidés et
avalisés au niveau ministériel. Pourvus de passeports spécifiques, ils sont
assistés par une demi-douzaine de techniciens attachés au site. « <em>Toutes
les manipulations se font en scaphandre et obéissent à des règlements très
contraignants</em> » assure Bruno Lina.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Si l’expérience
est bien liée au Centre national de référence des virus de la grippe, que ce
dernier dirige, sa finalité ne serait, selon lui, pas d’aboutir à un vaccin,
mais juste « cognitive ». En effet, pourquoi fabriquer
un vaccin contre un virus qui n’existe pas ? </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Ou pas encore…</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Les premiers
résultats ne tomberont pas avant deux mois et décideront de la suite à donner à
cette opération au budget (provisoire) de 200 000 euros. Pour l’heure, « on a
fait quelques essais, mais on n’a obtenu que des résultats très préliminaires »
poursuit le virologue. S’il est trop tôt pour en déduire quoi que ce soit quant
à la probabilité de l’apparition d’un tel monstre viral, « <em>aujourd’hui, le
risque semble faible</em> » confie-t-il. Et de conclure : « <em>C’est une bonne
nouvelle</em> ».</span></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: Arial;">Olivier
Saison</span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">Source <em>Le
Progrès</em></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"> </span></p> Recyclage : la France radioactive ?urn:md5:303186f75d67f2874063f519aec3b5e12010-01-08T12:25:00+00:00Terre FutureObservatoire des épidémies
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</p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;"><img title="408611_radioactif-150x150.jpg, fév. 2011" style="margin: 0 1em 1em 0; float: left;" alt="" src="http://terrefuture.blog.free.fr/public/blowup-images/408611_radioactif-150x150.jpg" />Les ministères de l´Ecologie, de la Santé et de
l´Economie viennent-ils d’ouvrir la porte au « recyclage » des déchets
radioactifs issus de l´industrie nucléaire dans les équipements collectifs ? Du
ciment radioactif pourrait ainsi dans l’absolu servir demain à bâtir des
logements ou des écoles… Incroyable et bientôt vrai ?!</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Faudra-t-il bientôt se munir d´un compteur Geiger
pour vérifier le taux de radioactivité que dégageront les murs de votre
logement, vos équipements contenant du métal ou les matériaux présents sur
votre lieu de travail ? Scénario de science-fiction ? Malheureusement non.
Depuis 2002, le Code de la santé publique interdisait l´ajout ou l´utilisation
de substances radioactives pour la fabrication de biens de consommation et de
matériaux de construction. Toute acquisition et cession de sources radioactives
étaient sévèrement encadrées. Ce n´est désormais plus le cas. Le 5 mai 2009,
quatre ministères – celui de l´Ecologie, de la Santé, de l´Economie et du
Logement – ont signé un arrêté interministériel qui permet de déroger à cette
interdiction. Le texte est entré en vigueur malgré l´avis défavorable de
l´Autorité de sûreté nucléaire.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Cela signifie que demain, si EDF veut se débarrasser
de ses gravats faiblement radioactifs générés par le démantèlement de la
centrale de Brennilis, en Bretagne (la première centrale nucléaire française à
être démantelée), elle aura la possibilité de les céder ou les vendre à une
cimenterie. Celle-ci transformera les gravats en matériaux de construction, qui
serviront ensuite à bâtir des bureaux, des logements, des écoles ou des
hôpitaux… Idem pour Areva.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Si la multinationale ne sait que faire de fûts en
métaux contaminés suite à un transport d´uranium, elle pourra les livrer à une
fonderie qui le recyclera dans des produits de grande consommation : outils,
véhicules, machines agricoles ou tuyaux (ce qu´avait déjà tenté de faire Areva
en 2004 [1]). Seuls cinq catégories de produits restent exclues de toute
dérogation : les aliments, les cosmétiques, les parures (bijoux), les jouets et
les matériaux en contact avec les aliments et les eaux (les emballages par
exemple).</span></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Radioactivité lâchée dans la nature</span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Seuls les déchets radioactifs dits de « très faible
activité » (TFA) sont concernés. Il n’empêche. Jusqu´à présent, l´Agence
nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) entrepose ces déchets
dans un centre de stockage situé dans l´Aube (Champagne-Ardenne). Les déchets
sont enterrés « à quelques mètres de profondeur dans une roche argileuse »,
puis le lieu de stockage est ensuite recouvert « d´une couche d´argile
compactée pour lui redonner son imperméabilité d´origine ». En cas de
recyclage, seuls les acteurs de la filière nucléaire sont habilités à
réutiliser du béton ou les gravats contaminés pour leurs installations. Ces
précautions disparaissent avec le système de dérogation. Une fois lâchés dans
la nature, ces matériaux ne seront plus tracés ni contrôlés.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">« <em>Même si ces déchets TFA sont dilués dans
d´autres matériaux, cela va augmenter le bruit de fond de la radioactivité.
Faible niveau de risque ne signifie pas absence de risque</em> », explique
Corinne Castanier, directrice de la Commission de recherche et d´information
indépendantes sur la radioactivité (Criirad). Contrôler les rayonnements
radioactifs coûte cher et même très cher. Les entreprises qui recycleront ces
matériaux auront donc tendance à ne procéder qu´à des vérifications partielles
sur des échantillons de ciment ou de ferraille « dilués ». Ce qui augmentera la
possibilité de laisser passer un parpaing ou une tôle beaucoup plus
radioactive.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Multiplications des risques de cancer ?!</span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Corinne Castanier ne comprend pas pourquoi le
gouvernement a pris une décision potentiellement lourde de conséquences pour la
santé des populations, à l´heure où les pouvoirs publics cherchent, dans le
cadre du « plan cancer », à diminuer l´exposition des populations à la
radioactivité naturelle ? (Notamment le radon qui favorise les cancers
pulmonaires selon l´Organisation mondiale de la santé) En rendant possible
l´ajout de substances radioactives dans des biens et des matériaux destinés au
grand public, le système de dérogation risque bien d´augmenter la radioactivité
artificielle, et les risques de cancer. « <em>Seuls les industriels y trouvent
un intérêt. Au lieu de stocker ces déchets, ce qui coûte cher, ils pourront
s´en débarrasser tout en récupérant de l´argent.</em> » Avec le démantèlement
progressif des centrales nucléaires vieillissantes, le volume des déchets
radioactifs sera multiplié par trois d´ici 2020, selon les prévisions de
l´Andra.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Ce retour en arrière est d´autant plus
incompréhensible que l´on cherche à réparer les erreurs commises depuis un
demi-siècle. Jusqu´en 1986, 50 000 paratonnerres radioactifs ont été disséminés
dans toute la France [2], plus sept millions de détecteurs de fumée contenant
de l´américium 241 [3], radioactif pendant 433 ans ! « <em>Nous sommes en train
de courir pour retrouver les objets radioactifs disséminés sur tout le
territoire et le gouvernement rouvre la porte à des dérogations. Il faut tirer
les leçons de ces années-là !</em> », assène la directrice de la Criirad.
L´interdiction, en 2002, d´ajouter ou d´utiliser des substances radioactives
dans des matériaux ou des biens de grande consommation avait été obtenue après
un long travail de la Criirad et des associations de consommateurs, comme l´UFC
Que choisir.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Avant cette réglementation, presque tout était
permis. Ainsi Saint-Gobain avait introduit des déchets radioactifs dans la
fabrication de sa laine de verre (Isover) multipliant par vingt les
rayonnements. Ou la Cogema (devenue Areva) qui avait ajouté de l´uranium
appauvri dans la poudre d´émail jaune destinée à la fabrication de bijoux. « <em>Si
demain la législation autorise l´addition de substances radioactives, il
s´agira de modes de fabrication standard. Ce ne sont plus seulement la laine de
verre et les émaux qui seront radioactifs, mais le ciment, le béton, l´acier,
les pièces métalliques, le carrelage, les appareils ménagers, les ustensiles
quotidiens… On peut légitimement s´inquiéter car le risque est bien réel. Le
démantèlement des installations nucléaires va générer 15 millions de tonnes de
déchets</em> », s´inquiétait alors l´UFC Que choisir. Tout est désormais à
refaire.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Recours juridique et responsabilité politique</span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">La Criirad a d´abord adressé un recours au Conseil
d´Etat pour faire annuler l’arrêté sur la base de ses « anomalies juridiques ».
En cause : les modalités d´information des consommateurs. Celles-ci restent à
la discrétion des industriels qui se garderont bien de mettre le logo
spécifique aux matériaux radioactifs sur les emballages ! On ne peut faire plus
laxiste. Or, c´est aux ministères concernés de définir ces modalités
d´information. Ensuite, une telle décision concernant le Code de la santé
publique ne peut être prise que par décret, signé directement par les
ministres. Mais seuls les chefs de service des administrations concernées ont
apposé leur signature au bas de l´arrêté.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">L´association a adressé à Jean-Louis Borloo, Roselyne
Bachelot et Christine Lagarde une lettre ouverte le 6 novembre 2009 pour les
alerter « <em>sur le contenu et les conséquences d´un texte, pris en leur nom</em>
» et pour qu´ils l´annulent. Plus de 7 000 cartes pétitions ont également été
envoyées par des citoyens. Après deux mois de silence gouvernemental, Corinne
Castanier sera reçue le 11 janvier au ministère de l´Ecologie. « <em>Ils ne
pourront pas dire qu´ils ne sont pas au courant</em> ». Si rien ne bouge, la
campagne pour l´annulation de l´arrêté se durcira, avec l´entrée en lice des
associations de consommateurs.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Ivan du Roy</span></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Notes</span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Le Tribunal administratif de Lyon avait à l’époque
annulé l’autorisation délivrée par le Préfet de la Loire pour un tel projet.
L’entreprise Socatri (Areva) et une fonderie (Feursmetal) envisageaient de
procéder à la fusion de 550 tonnes de ferraille contaminée provenant du site du
Tricastin pour fabriquer des pièces en acier moulé destinées au domaine public.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Ces paratonnerres sont équipés de sources de radium
226 (période radioactive de 1 600 ans) ou, plus rarement, d’américium 241
(période radioactive de 433 ans). Dans les deux cas, il s’agit de
radionucléides émetteurs alpha de très forte radiotoxicité et l’activité des
sources est élevée (de plusieurs millions à près d’un milliard de becquerels).
L’Andra n’en a récupéré qu’un quart.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: 11pt;">Les professionnels estiment que 35% seulement de ces
appareils sont sous contrats de maintenance. Pour les autres – environ 4,5
millions – la récupération sera beaucoup plus difficile, d’autant plus
qu’aucune garantie financière n’a été mise en place. Sur la base d’une période
de 433 ans et partant d’une activité de 30 000 Bq, il faudra attendre environ 2
000 ans pour que l’activité soit réduite à 1 000 Bq ; environ 5 000 ans
pour atteindre 10 Bq et plus de 6 000 ans pour une activité résiduelle d’1 Bq.
L’Union européenne recommande une norme de 200 bq/m3 dans les maisons neuves.</span></p>
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http://www.bastamag.net/spip.php?auteur2 </span> La Pologne face à la vaccination contre la grippe AH1N1urn:md5:77c8c8b5f8fb0e6b0ce54977af17373f2009-12-16T21:59:00+00:00Terre FutureObservatoire des épidémies
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</p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;"><img title="D_pk141008_086_129183l-150x150.jpg, fév. 2011" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" alt="" src="http://terrefuture.blog.free.fr/public/D_pk141008_086_129183l-150x150.jpg" /></span></p>
<p class="MsoNormal"><!--[if gte mso 9]><xml>
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</xml><![endif]--><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Le gouvernement polonais refuse pour l’instant d’acheter les
vaccins arguant que les sociétés qui les produisent refusent d’engager leur
responsabilité juridique en cas d’effets secondaires.* <br /></span></p>
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Discours prononcé le 5
novembre 2009 par la ministre polonaise de la santé, le docteur Ewa Kopacz,
devant le parlement.</span></p>
<p class="spip"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;"> </span><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: black;">"Je voudrais dire que ma priorité pendant mes
20 ans de pratique de médecine générale a été d’abord ne pas nuire. J’ai
toujours à l’esprit ce principe en tant que Ministre de la Santé. Dans ma
pratique, quand je recommandais un médicament à qui que ce soit, je crois comme
chaque praticien le ferait, je me posais simplement la question : Est-ce
que je préconiserais cela pour ma vieille maman, pour mon enfant ? Ce type de
pensée est révélateur de toute la prudence que je dois avoir, des vérifications
et des garanties dont je dois m’assurer en tant que Ministre de la Santé avant
de préconiser un médicament à chaque citoyen polonais, à des millions de
polonais qui n’ont pas de formation médicale qu’un ministre ou un expert peut
avoir comme le professeur Brydack par exemple qui a, en tant qu’expert,
travaillé pendant plus de 40 ans sur la grippe.</span></p>
<p class="spip"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: black;">Il travaille dans un des 189 centres de
recherche sur la grippe dans le monde, un de ces centres se trouvant en
Pologne. Pouvons-nous aujourd’hui être accusés d’un manque de connaissances sur
la grippe ? Pouvons-nous remettre en question l’opinion d’un professeur qui
travaille sur la grippe depuis plus de 40 ans et pas seulement sur un seul type
de grippe ? Quelqu’un qui a publié des centaines d’articles sur le sujet ? Je
me pose seulement une question fondamentale : voulons-nous combattre la
grippe pandémique ? Aujourd’hui, nous savons la teneur des différentes clauses
des contrats que d’autres, beaucoup de gouvernements de pays riches, ont signé
avec les fabricants de vaccins. Nous savons aussi ce qui a été proposé à l’état
polonais. Suite aux négociations en cours, je ne peux pas tout dire aujourd’hui
mais je peux dire une chose : notre département juridique a trouvé au
moins 20 points douteux dans le contrat. Or, quel est le devoir du Ministre de
la Santé ? Signer des contrats qui sont dans le meilleur intérêt des polonais
ou bien signer des contrats qui sont dans le meilleur intérêt des compagnies
pharmaceutiques ? Je sais qu’il y a 3 vaccins disponibles sur le marché
aujourd’hui, de 3 producteurs différents. Chacun a une quantité de substance
active différente et, étrangement, ils sont tous jugés équivalents ? N’est-ce
pas suffisamment étrange pour que le Ministre de la Santé et les experts aient
au minimum de légers doutes à ce sujet ?</span></p>
<p class="spip"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: black;">Peut-être, si ça se trouve, le produit avec très
peu de substances actives n’est juste qu’une « eau miraculeuse » que nous
supposons pouvoir agir sur la grippe ? Sommes-nous supposés payer pour cela ?
Nous avons l’exemple de l’Allemagne qui a acheté 50 millions de doses,
seulement 10% ont été utilisées jusqu’ici. 13% des Allemands sont disposés à
accepter ce « remède miracle » aujourd’hui. Mais c’est vraiment peu parce qu’en
Allemagne, il y a un grand pourcentage de gens favorables à la vaccination.
Ainsi, en Pologne, sur 1000 personnes, 52 personnes feront le vaccin
antigrippal (classique) alors qu’en Allemagne, ils sont 238 pour 1000 (23%)
Donc, qu’est-ce qui fait que seulement 10% des Allemands veulent se faire
vacciner contre la grippe porcine et pas 23% de la population comme pour la
grippe saisonnière ? Leur gouvernement achète ces vaccins et les leur propose
gratuitement et les gens ne les veulent pas ? Comment cela se fait-il ? Est-ce
que ces faits peuvent nous donner des arrière pensées concernant le fait
d’acheter ou non ces vaccins ? Des arrières pensées concernant le fait
d’introduire un médicament qui serait une sorte de médicament secret ? Il y a
des sites Internet sur lesquels les fabricants de vaccins ont l’obligation de
publier les effets secondaires inattendus des vaccins. La vaccination en Europe
a commencé le 1er octobre 2009. Je voudrais que vous visitiez n’importe lequel
de ces sites et que vous me trouviez un seul de ces effets secondaires
inattendus, ne serait-ce qu’une réaction dermatologique généralisée, ce qui
peut arriver même avec des médicaments sûrs. Il n’y en a aucun sur ces sites
internet. Un médicament « parfait ».</span></p>
<p class="spip"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: black;">Et puisque c’est si miraculeux, pourquoi la
firme productrice ne veut pas introduire son produit sur le marché en acceptant
d’assumer la responsabilité de celui-ci ? Pourquoi ne disent-ils pas :
c’est un produit merveilleusement sûr c’est pourquoi nous prenons la
responsabilité de celui-ci, nous allons le mettre sur le marché et tout est
clair et transparent plutôt que de mettre la pression sur nous, les acheteurs ?
Nous n’avons pas les résultats de tests cliniques, pas de détails sur les
composants et pas d’informations sur les effets secondaires. Les vaccins en
sont maintenant à une phase 4 de tests, des tests vraiment très courts et nous
ne disposons toujours pas de ces informations. De plus, l’échantillon (de
testeurs) était vraiment petit : un type de vaccins a été testé sur
seulement 160 volontaires âgés de 20 à 60 ans, tous sains, pas infectés.</span></p>
<p class="spip"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: black;">Un autre type de vaccin a été testé sur 600
volontaires âgés de 18 à 60 ans, tous bien portants. Est-ce que c’est
suffisamment consistant pour nous les médecins présents dans cette salle ? Ce
n’est pas suffisant à mes yeux. Je veux être suffisamment sûre avant de
recommander cette vaccination. Nous ne sommes pas définitivement hors jeu pour
l’achat de vaccins. Pendant le temps des négociations (en cours), nous voulons
prendre le temps et l’utiliser à bon escient pour obtenir autant d’informations
que possible sur le vaccin. Ensuite, si le comité de lutte anti-pandémique
finit par approuver le vaccin, alors nous l’achèterons. En outre, il y a 1
milliard de gens qui font la grippe saisonnière chaque année, 1 million en
meurent chaque année. Et c’est le cas non pas depuis 1 an ou 2 mais depuis des
années. Est-ce que quelqu’un a déjà annoncé une pandémie de grippe saisonnière
quelque part dans le monde ? Et pourtant la grippe saisonnière est bien plus
dangereuse que la grippe porcine. Il y a même des décès et de graves
complications. Y a-t-il eu la moindre pandémie (de grippe saisonnière) qui ait
été annoncée? <br /></span></p>
<p class="spip"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial; color: black;">Dès lors, à celui qui me pousse à acheter des vaccins (contre la
grippe pandémique), je vous demande : Pourquoi n’avez-vous pas crié ou
pleuré pour qu’on en achète l’année dernière, il y a 2 ans et en 2003. En 2003,
il y a eu 1, 2 millions de Polonais qui ont fait la grippe saisonnière ! Est-ce
que quiconque dans cette salle a alors crié « achetons des vaccins pour tout le
monde ! » ? Je ne me rappelle pas de cela. Et, en conclusion, je voudrais dire
seulement une chose : la nation polonaise a beaucoup de sagesse. Les
Polonais savent distinguer la vérité du mensonge très précisément. Ils peuvent
aussi déterminer ce qui constitue une situation objective et ce qui n’est qu’un
jeu."</span></p>
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<p class="spip"><strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Traduction :<a href="http://initiative.citoyenne.over-blog.com/article-la-pologne-refuse-les-vaccins-h1n1-39381434.html"><span style="color: windowtext; font-weight: normal;">http://initiative.citoyenne.over-blog.com/article-la-pologne-refuse-les-vaccins-h1n1-39381434.html</span></a></span></strong></p>
<strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">* <a href="http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/11/06/01011-20091106FILWWW00529-la-pologne-refuse-les-vaccins-h1n1.php"><span style="color: windowtext; font-weight: normal;">http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/11/06/01011-20091106FILWWW00529-la-pologne-refuse-les-vaccins-h1n1.php</span></a></span></strong><p class="MsoNormal"> </p> Grippe H1N1, le feuilleton !urn:md5:8f7746c1a8bdf1d6174317b30ef325e92009-12-13T09:59:00+00:00Terre FutureObservatoire des épidémies
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</p>
<p><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"><img title="tamiflu-300x199.jpg, fév. 2011" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" alt="" src="http://terrefuture.blog.free.fr/public/blowup-images/tamiflu-300x199.jpg" />Tous sous Tamiflu… </span></strong></p>
<p><em><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Indépendamment
des effets indésirables, bien connus et fréquents du Tamiflu ? </span></em></p>
<p><em><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Un
communiqué du ministère de la santé en date du 10/12/2009 préconise aux
médecins de prescrire systématiquement un traitement antiviral (Tamiflu
notamment) à tous les patients porteurs d’un syndrome grippal ! Une
recommandation plus que surprenante voire dangereuse… Alors que la mortalité
annuelle de la grippe saisonnière est classiquement estimée à 1 décès pour
mille cas, celle du H1N1 est évaluée, tous pays confondus, à 26 décès pour 100
000 sujets contaminés et 4 décès pour 1 million de cas pour les patients sans
facteur de risque…</span></em></p>
<p><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Un
communiqué du ministère de la santé en date du 10/12/2009 [1] préconise aux
médecins de prescrire systématiquement un traitement antiviral (Tamiflu
notamment) à tous les patients porteur d’un syndrome grippal ! Le même
communiqué indique également que les réserves nationales en anti-viraux vont
être mis à disposition des officines à compter du 21 Décembre. Cette
information a été relayée, avec effet d’application immédiat, par le système
d’alerte par mail “DGS-urgent” de la direction générale de la santé,
information que tous les professionnels de santé inscrits ont donc reçu. Ceci
donne indéniablement un caractère d’importance et d’urgence sans équivoque à
cette recommandation…</span></p>
<p><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">En
tant que médecin généraliste, concerné en première ligne par cette
“recommandation”, je suis tout d’abord surpris que cette incitation à la
prescription massive d’antiviral (Tamiflu notamment) ne soit accompagnée
d’aucune argumentation objectivant une gravité particulière de la grippe H1N1
actuellement en circulation en France qui pourrait remettre en cause
l’indication usuelle du traitement par antiviral d’un syndrome grippal,
traitement réservé habituellement aux contre-indications vaccinales et aux
patients à risques.</span></p>
<p><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">On
pourra à ce sujet se reporter à l’avis de la revue spécialisée Prescrire, revue
indépendante de tout financement de l’industrie pharmaceutique, et qui précise
au vu des données actuellement disponibles : “Prendre en compte les effets
indésirables, les incertitudes diagnostiques et les incertitudes sur
l’efficacité incite à réserver les antiviraux aux patients à risque élévé de
complication grave, ayant été en contact étroit avec une personne apparemment
contagieuse d’une grippe H1N1 confirmée, ou très probable car dans la période
du pic épidémique”(Revue Prescrire, Novembre 2009, n°313, p. 849). Et de
rappeler </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">les effets indésirables bien connus et fréquents du Tamiflu</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">,
notamment les nausées-vômissements dans 30% des cas ainsi que certains effets
parfois graves. Remettre en cause cette attitude de prescription rationnelle et
argumentée ne pourrait se concevoir qu’en présence d’éléments nouveaux
objectifs qui ne nous sont pas précisés par le communiqué du ministère de la
santé : tout au plus un vague “avis d’expert” est évoqué pour justifier la
décision…</span></p>
<p><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Cette
recommandation est d’autant plus surprenante qu’une étude britannique
disponible le 11/12/2009 vient montrer que la gravité, en terme de mortalité,
de la grippe H1N1 n’est pas au rendez-vous, et heureusement ! </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">La
mortalité globale est estimée</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> par cette étude </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">à 26 décès
pour 100 000 patients</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> [2]</span></p>
<p><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">La
situation en France serait-elle tellement plus grave qu’une prescription
massive d’antiviraux se justifierait ? Les chiffres disponibles à ce jour
semblent au contraire confirmer une gravité somme toute modérée de la grippe
H1N1 actuellement en circulation. En se basant sur les informations fournies
par le site de l’Institut de Veille Sanitaire [3] en date du 8 /12/ 2009
(sachant que 126 décès sont rapportés à la grippe H1N1 et qu’il y a
approximativement près de 4,5 millions de cas, on peut grossièrement estimer la
mortalité de la grippe H1N1 à 1 décès pour près de 36 000 cas (pour mémoire, la
mortalité annuelle de la grippe saisonnière est classiquement estimée à 1 décès
pour mille cas).</span></p>
<p><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Si
l’on se réfère aux cas de </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">patients sans facteurs de risques</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">, le
nombre de décès est évalué à 20, soit 1 cas pour 250 000 cas de grippe environ,
autrement dit </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">4 décès pour 1 million de cas</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">, ce qui
est encore trop, certes… mais qui d’un point de vue purement médical ne
justifie certainement pas de mettre tous les patients grippés sous Tamiflu… au
vu des risques pris en terme d’effets indésirables ! Des vomissements par
exemple, effets indésirable très fréquent (20%) du Tamiflu, çà peut donner une
hypokaliémie et donc des troubles du rythme cardiaque, ou encore une
déshydratation, etc… ! On remplace un mal incertain par beaucoup d’autres maux
plus immédiatement potentiels…</span></p>
<p><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Cette
recommandation surprend également en raison de </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">la
tendance à l’accalmie de la grippe H1N1 observée en France</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> et
évoquée par plusieurs indicateurs, notamment le bulletin de l’INVS déjà cité du
8 décembre 2009 qui indique que ” à l’hôpital, la diminution du nombre de
passages aux urgences pour grippe se poursuit”. C’est un très bon marqueur de
la gravité de la grippe sur le terrain et un signal fort d’une décrue
débutante. L’hypothèse d’une “seconde vague” invoquée ici ou là, est également
peu probable au vu de l’observation du déroulement des épidémies grippales H1N1
dans les pays où elle est déjà terminée. La durée observée de l’épisode a
oscillé entre 6 à 10 semaines selon les pays. Ces informations sont là encore
disponibles sur le site de l’INVS dans une note en date du 25 septembre 2009
sur la “sévérité de la grippe H1N1 2009 dans le Monde”.[5]<br />
Mais le plus inquiétant, c’est que cette recommandation de prescription massive
d’antiviraux, qui ne semble pas objectivement justifiée à ce stade comme nous
venons de le voir, pourrait avoir deux effets dramatiques à moyen voire court
terme.</span></p>
<p><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Tout
d’abord, traiter massivement par antiviraux à grande échelle </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">crée les
conditions pour qu’une souche virale H1N1 résistante aux antiviraux disponibles
émerge et se mette à circuler</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">. Ce n’est pas de la
science-fiction puisque </span><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">des cas de résistance au
antiviraux sont rapportés d’ores et déjà par l’INVS en France</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">. Et ce
n’est pas être catastrophiste que d’annoncer cela : c’est du simple bon sens
“biologique”. Si l’on soumet massivement une population bactérienne aux
antibiotiques par exemple, la “sélection artificielle” qui en découle fait
émerger les souches résistantes. Il n’y a aucune raison de penser qu’un tel
phénomène ne se produirait pas avec le virus H1N1, bien au contraire. En tout
cas, prendre un tel risque semble démesuré par rapport à la situation actuelle
qui semble tout de même assez bien maîtrisée en termes de gravité et de
mortalité.</span></p>
<p><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Enfin,
il serait dramatique de se tromper de pandémie… et de mobiliser les stocks
nationaux d’antiviraux sur une grippe dont la gravité reste somme toute
modeste, ce qui conduirait à ne plus avoir de réserves suffisantes pour faire
face à une éventuelle nouvelle pandémie nettement plus agressive. Je pense que
n’importe quel stratège serait d’accord pour dire qu’il ne faut pas engager
toutes ses forces dans la bataille au risque de découvrir ses arrières…</span></p>
<p><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">Que
le ministère de la santé n’ait pas voulu s’appuyer sur l’expertise de “simples
médecins généralistes” (mis à l’écart tout simplement…) pour faire face à cette
crise sanitaire est en soi surprenant… Que ce même ministère de la santé incite
les médecins à avoir un comportement de prescripteur inadapté à la situation
actuelle est un nouveau désavoeu de leur capacité d’analyse… Tout ceci serait
risible s’il ne conduisait à une situation potentiellement dramatique…</span></p>
<p><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">1-
<a href="http://doc.terrefuture.free.fr/nouvelles-recommandations-sur-la-prise-en-charge-des-patients-grippes-10-decembre-2009.html"><span style="color: windowtext;">http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr/nouvelles-recommandations-sur-la-prise-en-charge-des-patients-grippes-10-decembre-2009.html</span></a></span></p>
<p><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">2-
<a href="http://doc.terrefuture.free.fr/01011-20091210FILWWW00760-h1n1-mortalite-moindre-que-prevu.php"><span style="color: windowtext;">http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/12/10/01011-20091210FILWWW00760-h1n1-mortalite-moindre-que-prevu.php</span></a></span></p>
<p><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">3-
<a href="http://doc.terrefuture.free.fr/index-19.htm"><span style="color: windowtext;">http://www.invs.sante.fr/</span></a></span></p>
<p><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> 4-http://www.invs.sante.fr/display/?doc=surveillance/grippe_dossier/points_h1n1/grippe_A_h1n1_081209/index.html</span></p>
<p><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> 5-
<a href="http://doc.terrefuture.free.fr/ah1n1_monde_250909.pdf"><span style="color: windowtext;">http://www.invs.sante.fr/international/notes/ah1n1_monde_250909.pdf</span></a></span></p>
<p><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;">http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/grippe-h1n1-tous-sous-tamiflu-66580</span></p>
<p><span style="font-size: 10pt; font-family: Tahoma;"> </span></p> La vaccination massive contre la grippe AH1N1, inutile voire néfaste ?!urn:md5:5318f3880ce44353d20b8fd4861aa1d22009-12-01T10:03:00+00:00Terre FutureObservatoire des épidémies
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</p>
<p><em><strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma; color: black;"> <img title="media-image-289827-article-ajust_650-300x224.jpg, fév. 2011" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" alt="" src="http://terrefuture.blog.free.fr/public/media-image-289827-article-ajust_650-300x224.jpg" />La vaccination massive des populations à l’aide de vaccins
contenant des antigènes viraux, combinée à la circulation des virus grippaux
saisonniers ainsi qu’aux traitements antiviraux mutagènes, serait, dans
l’absolu, susceptible de contribuer au déclenchement d’une pandémie réellement
gravissime ; celle-là même qu’elle est censée combattre et dont elle serait, au
final, l’une des causes principales !</span></strong></em></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">La
campagne de vaccination massive de la population française a mal commencé. La
première semaine bien peu ne se pressaient dans les centres mis en place par
les services publics de santé. Un échec mis aussitôt sur le compte d’une «
mauvaise communication » du Ministère de la Santé et des Sports.</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Mauvaise
communication que la Ministre Roselyne Bachelot [1] s’est employée à corriger
bien vite (les enjeux, à commencer financiers, étant à la mesure du zèle
déployé par les autorités sanitaires) en appelant à la rescousse une supposée
peste pulmonaire qui ravagerait actuellement l’Ukraine, cela à grand renfort
d’images de poumons liquéfiés, noirs de suie, d’alvéoles sanguinolentes…</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Sans
nier de quelque façon que ce soit l’apparition possible de nouvelles formes
mutantes de la grippe, reste que les informations, souvent contradictoires
voire parcellaires livrées à l’opinion par les médias, peuvent être à priori
l’objet d’une suspicion légitime, surtout dans l’actuel contexte d’un véritable
« commerce de la peur ». Ces « ravages » sont arrivés en effet à point nommé
pour justifier une campagne déjà essoufflée avant même d’avoir démarré et
l’argument de « la vaccination ou la mort » s’est montré indéniablement
productif en balayant les réticences qui ont un temps fait hésiter le plus
grand nombre.</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">D’ailleurs,
la ficelle ukrainienne risquant d’être un peu grosse, ce sont deux virus
mutants en Suède et en Norvège, puis in fine deux autres cas apparus en France,
qui ont été mis au service d’une communication résolument alarmiste. Une
mutation qui donnerait lieu à un agent viral peu contagieux mais ciblant les
poumons… Le poumon, le poumon vous dis-je… [2]Toujours le poumon renvoyant en
écho le spectre de la tuberculose (lequel hante toujours l’Europe avec de
nouvelles souches antibiorésistantes) qui au début du XXe siècle faisait encore
quelque cent mille morts annuelles en France. Une authentique « peste »
pulmonaire, celle-là !</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Reste
que les dernières mutations, ukrainiennes et scandinaves, n’en ont pas moins
été largement manipulées et instrumentées pour susciter l’effet de « panique »
requis afin de relancer une campagne « volontaire » de vaccination qu’il
convenait de légitimer à posteriori et coûte que coûte. Campagne, répétons-le,
d’une ampleur non justifiée par les risques réels liés à la diffusion
pandémique de la grippe A moins virulente que l’affection ordinaire car un
milliard d’euros valent bien quelques grosses bouffées d’angoisse collective…</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Certes,
les vaccins réputés efficaces contre le H1N1 sont, à entendre nos
gouvernements, toujours efficaces. On s’émerveillera là également du génie des
scientifiques capables de créer des parades polyvalentes censées répondre à «
toutes » les mutations… On vient également de « découvrir » avec beaucoup de
consternation que l’antiviral de synthèse à vocation universelle, le Tamiflu,
pour ne pas le nommer, est non seulement inefficace et toxique dans certains
cas mais que sa pleine efficacité n’est démontrée que s’il est administré peu
avant l’apparition des premiers symptômes… [3] Une gageure difficile à tenir !
Ajoutons qu’au Japon où il a été largement utilisé pendant la crise de la
grippe aviaire, le Tamiflu a entraîné des mutations significatives du H5N1
accroissant sa résistance aux anticorps humains. Comme l’ont expliqué des
scientifiques s’exprimant dans la revue The Lancet [4], le problème des antiviraux
est qu’ils activent la sélection des souches virales les plus résistantes et
par conséquent les plus agressives, leur utilisation sujette à caution revenant
à tenter d’éteindre un incendie avec un combustible à retardement !</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">À
ce stade, on peut s’interroger une fois de plus sur la pertinence des
politiques de prévention adoptées et sur les risques indéniables qui leur sont
liées. Risques liés notamment à l’injection de vaccins non testés et à très
grande échelle, produits à la hâte et comportant en outre des adjuvants connus
comme allergènes. Si la grippe A avait la dangerosité de la grippe aviaire, les
risques vaccinaux deviendraient de facto supportables (ou raisonnables) parce
qu’inférieur au risque vital induit par l’affection. Cependant, dans le cas
présent de la grippe A, les risques d’accidents vaccinaux (dont l’importance et
la fréquence ont été délibérément minorés) ne se justifient pas à quelque degré
que ce soit.</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Une
évaluation du risque qui en outre ne tient pas compte des effets ou des réactions
à long terme des adjuvants et autres stabilisateurs entrant dans la composition
de la mixture vaccinale. Le lien existant entre les métaux lourds, le mercure
par exemple, et certaines maladies neurodégénératives – dont le syndrome de
Guillain-Barré est un épisode spectaculaire – semble en partie établi. Le
recours à des composés métalliques dans les vaccins constitue à ce titre, en
soi, un sujet d’interrogation et d’inquiétude.</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Des
effets secondaires, plus ou moins graves (voire irréversibles), insuffisamment
pris en compte pour les vaccins anti-grippe A comme tendrait à le montrer une
autorisation administrative de mise sur le marché [AMM] accordée dans la hâte
au mépris des procédures en vigueur. [5] Une procédure expéditive donc qui
pourrait laisser supposer que les responsables sanitaires institutionnels aient
pu craindre qu’à l’occasion de l’épidémie de H1N1 n’intervienne une
recombinaison génétique entre le virus aviaire H5N1 particulièrement létal et
un virus déjà « adapté » à l’homme et à haute contagiosité.</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Mais
alors, en régime démocratique, le droit fondamental à la libre circulation de
l’information n’imposait-il pas, dans la transparence, une association
librement consentie des populations aux nécessaires politiques de prévention
internationales, aussi contraignantes eussent-elles dû être ? Ce qui aurait eu
pour avantage certain de couper court aux rumeurs les plus folles (celle,
exemplaire, d’un « génocide » planétaire programmé sous couvert de vaccination
obligatoire et universelle) ou encore de ne pas creuser davantage le fossé de
défiance existant entre pays réels et pays légaux, autrement dit entre les
fractions conscientes des peuples et leurs élites dirigeantes.</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">La
recombinaison H1N1/H5N1 aurait en effet constitué une situation d’exception
justifiant des mesures à la hauteur du péril… Reste qu’aujourd’hui rien n’est
venu alimenter cette hypothèse du pire, que nous sommes toujours dans une
situation proche de la normale, c’est-à-dire dans les « normes » de la pandémie
annuelle de grippe banale. Notons qu’il n’a jamais été question jusqu’à présent
de fermer quelque aéroport que ce soit, ni de mettre une quelconque zone
géographique en isolement de quarantaine ! Disposition qui aurait pu être
justifiée pour la mégapole de Mexico City réputée avoir été le foyer de
diffusion mondial de la pandémie…</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Au
demeurant le virus aviaire est toujours présent dans son réservoir naturel de
prédilection que sont les oiseaux sauvages, mais également dans les élevages
asiatiques où se trouvent concentrés des animaux par millions dans des
conditions favorisant toutes les mutations imaginables. Des virus à « visages »
multiples, endigués mais non éradiqués, cela à coup de vaccinations extensives
et d’antibiothérapies massives, toutes deux, elles aussi, éminemment mutagènes.
Ajoutons que le H5N1 (très pathogène avons-nous dit puisqu’il détermine un taux
de mortalité de 1 sur 3 chez l’homme) est un sous-type de la grippe A qui
elle-même associe, dans sa forme H1N1, quatre gènes : 1 aviaire, 1 porcin et 2
humains. Une association improbable que quelques scientifiques soupçonnent
d’avoir été produites – accidentellement ou pas – en laboratoire ! [6] Là
encore la transparence est loin d’être au rendez-vous.</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Or
les virus aviaires ont une tendance marquée à connaître en permanence des
modifications antigéniques lors de leur réplication chez l’homme ou chez
l’animal en raison de leur haut degré d’adaptation à leurs porteurs. Adaptation
spécifique qui leur permet d’échapper aux défenses immunitaires de l’hôte, cela
d’autant plus dans le cas où l’organisme se trouve momentanément affaibli par
une stimulation artificielle de son système immunitaire (vaccination). C’est ce
constant phénomène de commutation[7], qui détermine généralement la création de
nouvelles souches virales différentes du virus dont elles sont issues et contre
lesquelles l’humain n’a pas encore acquis de défenses. Selon toute
vraisemblance, les vaccinations sont susceptibles d’amplifier ce phénomène
contribuant ainsi à la sélection de souches potentiellement plus dangereuses
tout comme un usage inconsidéré des anti-viraux.</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Une
telle pandémie serait véritablement gravissime, contre laquelle les vaccins
actuels n’auraient qu’un pouvoir présomptif, si tant est qu’au final les
vaccins inoculés aient une efficacité tangible dans des proportions
raisonnables (le vaccin n’est pas systématiquement « opérant », induisant même
assez souvent la maladie chez les patients). Un fait confirmé qui rend compte
des limites hélas vite atteintes par l’ambitieuse politique anti-grippe de
couverture vaccinale de populations entières. Un engouement auquel tous les
gouvernements ne souscrivent pas, telle la Pologne qui malgré les pressions
déplacées de Bruxelles se refuse à procéder à une vaccination massive jugée «
dangereuse » [8]… mais encore de la Russie qui apporte – une fois n’est pas
coutume – tout son poids à la Pologne quitte envisager de suspendre son
adhésion à l’Organisation mondiale de la santé en raison de collusions trop
évidentes entre les intérêts des grands producteurs pharmaceutiques et la
panique (très prématurée et par conséquent injustifiée dans les circonstances
présentes) déclenchée par l’OMS. [9]</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Last
but not least, d’autres virus grippaux circulent en ce moment tels les virus de
la grippe saisonnière qu’il est quasi impossible de distinguer de celui de la
grippe H1N1 sans une coûteuse analyse biologique. Nous avons donc en
circulation plusieurs variantes de l’affection de type A, les H5N1, H3N2, H1N1
et autres H2N2 et leurs multiples sous types. Si l’on ajoute à ce cocktail
viral les traitements antiviraux usités contre la grippe fortement soupçonnés
de favoriser de multiples commutations en raison de la résistance qu’ils
provoquent chez les virus, nous avons finalement une situation qui pourrait
s’avérer à terme singulièrement explosive. Car la formation de nouvelles
combinaisons génétiques assure un brassage génétique et augmente la possibilité
pour une souche de s’adapter à de fréquentes modifications de son
environnement. La recombinaison est de sorte l’un des processus essentiels dans
la survie des virus, directement proportionnels à leur capacité de mutation
c’est-à-dire d’adaptation.</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">De
la même façon, les virus vivants (ceux d’une personne contaminée par une grippe
banale) peuvent récupérer le bagage génétique d’un virus mort ou atténué
contenu dans un vaccin. Processus qui ouvre théoriquement la voie à une
mutation génétique in vivo du virus. Le tout serait, dans ce cas, possiblement
favorisé par une relative « désactivation » des défenses immunitaires inhibées
par le vaccin lui-même ! Certes, dans la majorité des cas, cette éventuelle
commutation ne donne pas forcément une souche plus virulente que la sienne
propre… Cependant, plus les différents variants d’un même virus sont proches et
infectent un grand nombre d’individus (autrement dit plus il y a de personnes
vaccinées), plus la probabilité d’une recombinaison devient grande. Dans
certains cas, le résultat de la recombinaison virale peut aboutir à permettre à
l’agent pathogène de franchir la barrière des espèces, en l’occurrence de
passer de l’animal à l’homme. C’est ici la question pendante, qui se pose de
façon lancinante aujourd’hui avec les campagnes de vaccinations de populations
entières avec à l’arrière plan la grippe aviaire toujours en embuscade…</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">La
vaccination massive des populations à l’aide de vaccins contenant des antigènes
viraux, combinée à la circulation des virus grippaux saisonniers ainsi qu’aux
traitements antiviraux mutagènes, serait, dans l’absolu, susceptible de
contribuer au déclenchement d’une pandémie réellement gravissime ; celle-là
même qu’elle est censée combattre et dont elle serait, au final, l’une des
causes principales !</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Un
risque qui de toute évidence n’a pas été pris en compte, et encore moins
calculé, bien qu’il soit connu [10], par des autorités sanitaires
internationales et gouvernementales plus enclines à l’application mécanique de
procédures techno-bureaucratiques que de décisions authentiquement prospectives
et démocratiques !</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Le
1 décembre 2009</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">JM
Vernochet</span></p>
<p><em><strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma; color: black;"><br /></span></strong></em></p>
<p><em><strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma; color: black;">Notes :</span></strong></em></p>
<p><strong><em><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;"><br />
</span></em></strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">1- <a href="http://doc.terrefuture.free.fr/roselyne-bachelot-a-passe-20-ans-au-service-de-l-industrie-p.html"><span style="">http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2009/09/24/roselyne-bachelot-a-passe-20-ans-au-service-de-l-industrie-p.html</span></a></span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">2-
Molière – Le malade imaginaire… « Le poumon, le poumon, vous dis-je ».</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">3-
<a href="http://doc.terrefuture.free.fr/DES-ANTIVIRAUX-INEFFICACES-ET"><span style="">http://www.amessi.org/DES-ANTIVIRAUX-INEFFICACES-ET</span></a></span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">4-
<a href="http://doc.terrefuture.free.fr/virology"><span style="">http://www.thelancet.com/H1N1-flu/virology</span></a></span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">5-
<a href="http://doc.terrefuture.free.fr/marc+girard"><span style="">http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/tag/marc+girard</span></a></span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">6-
<a href="http://doc.terrefuture.free.fr/-s=grippe"><span style="">http://www.mecanopolis.org/?s=grippe</span></a></span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">7-
Le phénomène de commutation virale, ou recombinaison des virus, est un
processus naturel aléatoire, ou artificiellement recréé en laboratoire, qui
permet la genèse de nouvelles variétés de virus par l’échange de matériel
génétique appartenant à deux virus proches.</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">8-
<a href="http://doc.terrefuture.free.fr/index-25.htm"><span style="">http://fr.novopress.info/40897/pour-la-pologne-le-vaccin-contre-le-virus-h1n1-est-dangereux/</span></a></span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">9- <a href="http://doc.terrefuture.free.fr/index.php-option=com_content&view=article&id=2100-russia-could-withdraw-from-who-over-swine-flu-corruption&catid=41-highlighted-news&Itemid=105&lang=fr"><span style="">http://www.theflucase.com/index.php?option=com_content&view=article&id=2100%3Arussia-could-withdraw-from-who-over-swine-flu-corruption&catid=41%3Ahighlighted-news&Itemid=105&lang=fr</span></a></span></p>
<span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">10- Voir à ce sujet, la question écrite au
gouvernement de M. François Autain, médecin et sénateur, publiée au Journal
officiel du 25 juin de cette année : <a href="http://doc.terrefuture.free.fr/qSEQ090609290.html"><span style="">http://www.senat.fr/questions/base/2009/qSEQ090609290.html</span></a></span> Le jour où il y aura une vraie pandémie !urn:md5:eb810bd2ffdb40fb7ae614686b5243692009-11-17T14:25:00+00:00Terre FutureObservatoire des épidémies
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</p>
<div style="border-width: 0.75pt medium medium; border-style: solid none none; border-color: rgb(204, 204, 204) -moz-use-text-color -moz-use-text-color; padding: 0cm; background: none repeat scroll 0% 0% white;">
<p class="MsoBlockText"><img title="1763769-2394681.jpg, fév. 2011" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" alt="" src="http://terrefuture.blog.free.fr/public/1763769-2394681.jpg" />Claude Timmerman se flatte d’avoir été le premier en
France à alerter les médias sur les risques pandémiques extrêmes d’une
hybridation des virus grippaux porcins, humains, et aviaires liés à de fortes
concentrations d’élevages industriels bourrés d’antibiotiques mutagènes
capables de constituer de véritables bombes biologiques.
</p>
<p class="MsoBlockText">C’était en 1999, il avait eu connaissance du rapport à
l’OMS de 1995 sur la question, et alors il ne s’était trouvé que le journal
Libération et ceux de la droite nationale pour avoir la clairvoyance de
l’écouter et de passer ses papiers. <br />
<br />
Inutile de dire qu’il ne partage nullement l’hystérie médiatico - financière
qui entoure, voire préside, à l’actuelle campagne de vaccination. Il l’a déjà
dit et répété, et un certain nombre de sommités médicales conscientes du
problème aussi : ce n’est pas encore la « bonne » souche pandémique pathogène. <br />
<br />
Il explique que nous avons aujourd’hui à travers les hybridations visibles de
type H1N1 une nouvelle souche hybride, depuis six mois considérée comme stable,
apparemment aussi contagieuse que totalement bénigne. <br />
<br />
Elle a la particularité d’être transmissible non seulement d’homme à homme et
d’animal à homme, mais surtout de l’homme à l’animal, ce qui est le plus
préoccupant, n’est pas souligné et qui constitue le risque majeur ! <br />
<br />
Nous en avons les preuves indiscutables : deux élevages de dindes ont été
contaminés au Chili et un élevage porcin a été constaté infecté au Mexique il y
a un mois, par les éleveurs ! <br />
Donc contamination observée bien après l’émergence de cette souche fin avril
dont on a dit avec raison, sans doute après observation, qu’elle n’était pas
apparue à la faveur de l’élevage porcin. <br />
<br />
Qu’on le veuille ou non, ces élevages multipliés à densité variable sur
toute la planète, au moins dans les pays occidentaux et asiatiques, ont la
particularité d’être mutagènes de par les antibiotiques (qui ne seraient pas
utilisés!) mais qui sont toujours livrés par camionnettes entières selon le
témoignage des riverains.
</p>
<p class="MsoBlockText">Ils servent non seulement à juguler les infections
diverses présentent fatalement dans des élevages aussi denses, mais surtout
comme facteurs de croissance et d’appétence : ces élevages ne peuvent s’en
passer quoiqu’en disent leurs propagandistes.
<span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Il est en effet très difficile de faire prendre du
poids à des animaux élevés dans les conditions qui leur sont faites. Il est
connu que, comme pour les humains, chez l’animal la capacité de développement
et de travail est aussi liée au moral, donc à sa façon de vivre. <br />
<br />
Il est donc clair que nous avons progressé à pas de géants vers une réelle
pandémie, nous avons une souche stable, contagieuse, susceptible d’utiliser
tous les élevages comme réservoirs viraux mutagènes grâces aux agents
antibiotiques d’où sortira un jour ou l’autre une nouvelle mutation, elle très
pathogène. C’est mathématique ! C’est la loi des grands nombres et il y a assez
d’élevages potentiels milieux de culture pour l’illustrer. <br />
Le risque majeur aujourd’hui est donc la contamination de ces élevages par
l’homme! <br />
<br />
Dans ces conditions, il se demande pourquoi, au lieu de l’inutile et ridicule
tapage que nous voyons autour d’une vaccination de masse qui ne servira à rien,
(même si le vaccin est réellement efficace, ce qui est encore à démontrer) les
mesures prophylactiques simples ont été soigneusement évitées à commencer par
la plus évidente : la vaccination systématique et obligatoire des intervenants,
des riverains et de leur famille, de tous ces élevages ! <br />
<br />
Car c’est bien un vecteur humain qui a toutes les chances de transmettre un
jour le virus H1N1 à l’élevage d’où sortiront, mutées les souches pandémiques
pathogènes graves ! <br />
<br />
Des éleveurs aux vétérinaires, aux chauffeurs des camions d’aliments, des
abattoirs ou des stations d’équarrissage, des équipes d’entretien, de leurs familles,
etc., tout intervenant en contact répété avec ces élevages et surtout circulant
de l’un à l’autre par la nature même de son activité…Curieux que personne ne
songe à cet aspect de transmission épidémiologique élémentaire. <br />
<br />
A croire que dans les instances supérieures de la sphère sanitaire, on le fait
exprès ! <br /><br /></span><strong><em><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Claude
Timmerman est spécialiste du monde agricole, diplômé de l’Ecole Normale
Supérieure, agrégé de l’Université et docteur ès-sciences.</span></em></strong><br /><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">
</span></p>
</div> Grippe A, plan de vaccination et autres balivernesurn:md5:2a3c303e842c47392e4e6d6cdb6ee6ad2009-11-10T09:48:00+00:00Terre FutureObservatoire des épidémies
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<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;"><img title="FRANCE-HEALTH-FLU-VACCINE, fév. 2011" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" alt="" src="http://terrefuture.blog.free.fr/public/blowup-images/.60f35b6e-c62c-11de-97a2-ad7d09715f1e-3-f164a_m.jpg" />Initialement prévue pour commencer le 28 septembre,
la campagne gouvernementale française de vaccination contre le virus grippal
A(H1N1) débutera le 12 novembre. A quelques jours de cette échéance, il est
temps de s’interroger sur le bien fondé d’une réponse sanitaire d’une telle
ampleur face à un virus qui n’a pas, jusqu’à présent, fait la preuve d’une
dangerosité exceptionnelle.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Apparu au Mexique fin mars, le virus s’est propagé à
travers la planète pour parvenir sur notre territoire en août. Nous avons donc
le recul de l’expérience dans la partie du monde dans laquelle l’épidémie est
en passe de se terminer et nous constatons que cette grippe dans l’hémisphère
Sud (où c’était l’hiver, favorable à sa propagation) n’a pas fait plus de
victimes que les années précédentes. Il n’y a donc aucune raison de penser
qu’elle fera plus de morts dans les pays plus riches – et donc mieux outillés
pour contenir l’épidémie - de l’hémisphère Nord. Il est seulement probable
qu’elle fera plus de malades que la grippe banale dans la mesure où, un virus
de ce type n’a pas sévit depuis de nombreuses années, et que pour cette raison,
l’immunité des populations n’est pas encore acquise.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">La grippe saisonnière est une maladie qui n’est
d’ailleurs grave que pour les individus déjà fragilisés par d’autres
pathologies et pour lesquels elle est susceptible d’entraîner des complications
mortelles. Pour la grande majorité des contaminés, elle se guérit le plus
souvent toute seule en quelques jours, avec l’aide d’antipérytiques destinés à
soulager les épisodes de fièvre les plus élevés, une bonne hydratation et du
repos. Elle affecte de façon très variable les individus en fonction de leur
« terrain » c’est-à-dire prédispositions génétiques, leur état
présent et de leurs antécédents. La grippe A peut en revanche déterminer des
victimes parmi les sujets jeunes en fait de la vigueur de leur réponse
immunitaire, laquelle est à l’origine des pneumonies mortelles dont il est fait
mention ici et là.Ainsi certains malades, qui ont des symptômes grippaux très
légers, peuvent être affectés par l’influenza pensant souffrir d’un banal
rhume. Comment alors répertorier véritablement tous les réels cas de A(H1N1)
dans la mesure où la plupart échapperont à la connaissance des médecins ?
Depuis août, ce virus très contagieux a eu le temps de se propager et il est
d’ores et déjà plus que probable qu’une partie de la population a ainsi acquis
naturellement une immunité et n’a donc plus aucun besoin d’une vaccination si
tant est que celle-ci puisse se justifier. Tous les ans à la même saison, la
grippe évolue sous forme épidémique et tous les ans elle fait un certain nombre
de victimes, tragiques au plan individuel mais anecdotiques au plan collectif
comparativement à d’autres maux dont on ne parle pas. A contrario cette année,
les médias nous rapportent immanquablement le moindre décès suspecté d’être dû
à cette « nouvelle peste », parfois la cause du décès est révisée
quelques temps après avec toutefois beaucoup moins de publicité et
d’empressement…</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Habituellement, les autorités sanitaires
n’envisagent de vaccination massive que lorsqu’une maladie induit une forte
morbidité sur l‘ensemble de la population ou qu’elle laisse des séquelles
invalidantes, ou encore qu’il n’existe pas de traitements ou que ceux-ci sont
très lourds. Ce n’est pas le cas de ce virus, et s’il mute devenant ainsi plus
dangereux - prévision hypothétique - le vaccin actuel ne sera alors plus adapté
pour la nouvelle forme virale et donc parfaitement inutile. Les vaccins des
différents laboratoires ont été préparés encore plus hâtivement en cette année
d’hystérie grippale que les années précédentes et beaucoup d’experts craignent
que ces produits ne rendent plus malade que la grippe elle-même… ou pire, dans
certains cas, que les vaccins ne laissent des séquelles neurologiques,
notamment, chez les plus jeunes. Le ratio bénéfice/risque de cette vaccination
est par conséquent particulièrement discutable. S’il n’est pas possible de
prédire l’évolution d’une maladie, il est également impossible de prédire les
effets secondaires d’un nouveau vaccin élaboré dans l’urgence et testé, sans
autre recul, directement sur l’ensemble de la population. Le discours
culpabilisateur largement diffusé : « en vous faisant vacciner, vous
protégez les autres », sous-entendant que les non vaccinés mettent en
danger les autres, n’est évidemment sans valeur pour une maladie qui, n’a, de
toute évidence, aucune gravité repérable à l’heure actuelle.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Vacciner seulement les personnes volontaires à
risque certain (ce qui exclue les femmes enceintes) comme tous les ans reste la
seule mesure rationnelle à appliquer en l’état actuel de la pandémie si tant
est que la vaccination soit véritablement efficace, ce qui reste encore à
prouver.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Au total, selon le bilan officiel, la maladie a fait
à ce jour 22 morts en France métropolitaine et 27 outremer, et environ 6000
dans le monde. Pour comparer, le nombre de décès de la grippe saisonnière en
France est évalué, a posteriori d’après les courbes démographiques lors des
épisodes épidémiques, à environ 5000 victimes annuelles, 600 seulement étant
reconnus comme directement liés à la grippe sur les certificats de décès.</span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Ceci étant rappelé, comment comprendre le maintien
du plan de vaccination massif du gouvernement sachant qu’en outre, cette
vaccination n’étant pas obligatoire, seul 17% des personnes interrogées ont
déclaré envisager de se faire vacciner ?D’un côté, on nous explique qu’il
faut réduire les soins de santé à cause du trop fameux trou de la Sécurité
sociale et de l’autre on dépense des sommes faramineuses dans l’achat de vaccins
et dans la mise en place d’une logistique lourde : réquisition de trois
sites au moins par départements (gymnases, salles polyvalentes...), réquisition
d’équipes vaccinantes composées de personnels médicaux et administratifs (pour
une période de trois mois) et mobilisation d’équipes mobiles pour les
collectivités. Non seulement, la France a acheté un nombre de vaccins sans
équivalent parmi les autres pays d’Europe (94 millions de doses) - admettons
qu’à l’époque des pré-commandes il était loisible de craindre que ce virus
n’ait un potentiel de nuisance plus grand – mais en outre l’État a consenti
contractuellement avec les laboratoires d’assumer seul les poursuites
judiciaires en cas d’effets secondaires indésirables voire mortels, lesquels ne
manqueront pas d’advenir au moins pour un petit nombre d’accidentés de la
vaccination.</span></p>
<span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Pourquoi au regard de l’évolution de cette maladie
qui reste bénigne à l’encontre de tous les pronostics alarmants de l’OMS depuis
le printemps, le plan de vaccination n’est-il pas au moins allégé afin de
s’adapter aux dernières prospectives ? Pourquoi les autorités qui ne
peuvent manquer d’apprécier à leur juste valeur tous les faits qui attestent
d’une « grippette » s’entêtent-elles à vouloir vacciner le plus grand
nombre de français possible ?Toute personne sensée ne doit-elle pas
s’interroger sur les dessous de cette opération apparemment démesurée au regard
des risques réels ? « Que prévoient-ils que nous ne savons
pas ? » est la question sans réponse la plus dérangeante qui se dégage
de notre réflexion.</span> Peuples sous « influenza »urn:md5:7a73180231bf789d807836c3b49d86a72009-06-24T09:34:00+01:00Terre FutureObservatoire des épidémies
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<p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><img title="photo-1355961-M-5586b.jpg, fév. 2011" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" alt="" src="http://terrefuture.blog.free.fr/public/blowup-images/photo-1355961-M-5586b.jpg" />Depuis le 11 juin nous y
sommes ! L’OMS a relevé son niveau d’alerte sur la grippe A/H1N1 au niveau
maximal. L’organisation mondiale de la santé annonce la première pandémie du
siècle, c’est-à-dire la diffusion à l’échelle de la planète d’un nouveau virus
contre lequel l’immunité de la population est faible ou nulle, et prédit que le
virus va circuler dans le monde pendant deux ans contaminant toutes les
populations du globe. Cette décision était prévisible car elle couvait depuis
fin mars et l’apparition de ce nouveau virus au Mexique. L’OMS attendait que
celui-ci poursuive son extension géographique et quitte donc son continent de
naissance.</p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">Le numéro deux de l’OMS a déclaré
que si l’organisation enregistrait une alcamie, elle ne manquerait pas d’en
avertir les gouvernements. On peut se demander si ce n’est pas plutôt certaines
puissances qui dictent ses communiqués à l’OMS. D’autre part, si la pandémie
est potentielle, pourquoi ne pas prendre les mesures de restrictions des
voyages qui s’imposent plutôt que de laisser le virus se propager à travers la
planète par les vols internationaux ? Au lieu de cela, c’est la production
industrielle de traitements qui est annoncée, accompagnée de plans de
vaccination de masse dans l’urgence, sans prendre le recul nécessaire à
l’évaluation des effets secondaires inhérents à tout nouveau produit pharmaceutique.</p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">L’OMS laisse à chaque état
l’appréciation des mesures à prendre. A quoi sert donc une organisation
mondiale si chacun fait comme il l’entend, selon ses moyens ou ses intérêts, et
qu’il n’y a pas de plan d’ensemble concerté pour stopper cette diffusion du
virus à travers toute la planète ?</p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">Selon le dernier bilan mondial, le
virus a fait plus de 160 morts pour près de 30 000 cas depuis son apparition
officielle en avril, le ratio personnes infectées/personnes décédées démontre
donc son peu de dangerosité. Pour rappel, la grippe saisonnière fait 250 000 à
500 000 décès par an dans le monde. Maigre bilan pour un tueur en série mais
qui devrait faire mieux à l’automne si l’on en croit les spécialistes qui
anticipent sa possible mutation en une forme plus virulente.</p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">Cette alerte lance donc
officiellement la demande de production de vaccins aux entreprises
pharmaceutiques. Cela fait plusieurs semaines que les firmes pharmaceutiques se
sont lancées dans la course aux traitements contre le A/H1N1. Elles attendaient
le feu vert de l’OMS avant de stopper la production du vaccin saisonnier pour
réserver leurs chaînes de production à ce seul nouveau vaccin.</p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">Dans ce contexte favorable à leurs
affaires, les géants pharmaceutiques, qui entendent tirer profit de cette
alerte sanitaire mondiale, mettent en avant leurs succès commerciaux et
rivalisent pour obtenir des contrats juteux. Ainsi, Sanofi Aventis, laboratoire
français, premier producteur mondial de vaccins se déclare dès à présent prêt à
vacciner le monde entier. Sanofi Pasteur avait reçu, le 25 mai 2009, une
commande du Département américain de la Santé pour la production d’un vaccin
anti-A/H1N1, contrat d’une valeur de 136 millions d’euros. Ce laboratoire a
également prévu d’investir 100 millions d’euros dans une usine de production de
vaccins contre la grippe pandémique au Mexique, juste quelques jours avant le
déclenchement de l’épidémie dans ce pays !</p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">Sur ce, Novartis, le suisse,
annonce déjà avoir produit son premier lot de vaccins contre la nouvelle grippe
et explique avoir pris de vitesse ses concurrents en recourant à la culture de
cellules et non d’œufs comme c’est le cas d’habitude. Les tests, évaluations et
essais cliniques vont être lancés dans les jours qui viennent. Le groupe promet
de produire jusqu’à un million de doses par semaine dans son laboratoire de
Marburg en Allemagne et annonce la mise en place d’un second laboratoire aux
Etats-Unis.</p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">La France a de son côté passé une
pré-commande d’au moins 100 millions de doses de vaccins, pour traiter 50
millions de personnes, chacune d’entre elles recevant deux doses. Une commande
de 50 millions de doses a été adressée à la firme américaine Glaxo SmithKline.
Le reste devrait être acheté auprès de Baxter, Sanofi-Pasteur et Novartis.</p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">Les laboratoires se défendent de
toute course au profit et arguent qu’il s’agit d’un problème de santé publique
majeur. Reste qu’il existe bel et bien un enjeu économique considérable lié à
la mise sur le marché d’un vaccin, il n’y a qu’à voir, à la bourse, les titres
pharmaceutiques seuls en point de mire depuis l’annonce de l’OMS.</p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">Tous ces laboratoires travaillent à
partir des souches actuelles de ce nouveau virus distribuées par l’OMS. On nous
répète que ce virus est changeant, qu’il muterait de la même façon que tous les
virus grippaux. A quoi servira alors le vaccin produit maintenant si d’ici à
cet automne le virus change d’antigènes par mutations ? Plus clairement,
soit le nouveau virus ne change pas et il reste aussi peu virulent que
maintenant, soit le virus mute, devient très agressif et mortel et alors le
vaccin produit ne sera pas adapté à ce virus muté.</p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">Ne nous refait-on pas avec cette
grippe du porc le coup de la grippe du poulet ? De crise financière en
crise économique et de crise climatique en crise sanitaire, tous les thèmes
sont bons pour affoler les populations qui ne savent plus à quelle crainte se
vouer. Cette catastrophe hypothétique n’est pas une mauvaise nouvelle pour tout
le monde. Les épidémies tout comme les guerres ne sont funestes que selon le
point de vue où l’on se place.</p>
<p class="MsoNormal"> </p> La grippe mexicaine, une épidémie qui tombe à pic !urn:md5:55f5c7b4448fdb6682fc36cfffa65ea92009-04-29T21:47:00+01:00Terre FutureObservatoire des épidémies
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<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;"><img title="web-grippe-monde-270413303-150x150.jpg, fév. 2011" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" alt="" src="http://terrefuture.blog.free.fr/public/web-grippe-monde-270413303-150x150.jpg" />Un
nouveau virus, qui serait une combinaison improbable de plusieurs souches de
grippes, animales et humaine, adapté à l’homme, sévit depuis un mois sur le
continent américain.</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Le
virus est apparu dans trois foyers, en milieu urbain, au Mexique, dont la
situation a rapidement évolué vers l’état d’urgence, et a déjà atteint les
États-Unis. D’autres cas sont suspectés à travers le monde. Trois conditions
sont requises pour qu’une pandémie puisse se déclencher : il faut qu’un
nouveau virus émerge contre lequel la population n’a pas développé d’immunité,
il doit être virulent, c’est-à-dire capable de provoquer une maladie grave,
éventuellement mortelle et la contagiosité doit être réelle, ce qui exige la
transmission directe entre humains.</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Ce
nouveau virus semble remplir ces conditions et aurait donc un potentiel
pandémique. Il est de type A, sous-type H1N1, le même qui fut responsable de la
grippe espagnole, pandémie d’ampleur historique qui fit des dizaines de
millions de morts à travers le monde. Cette nouvelle souche contient une
combinaison jamais vue d’ADN de quatre virus : deux porcins, un aviaire et
un humain. « Ces événements sont très inquiétants […] en raison de
l’étendue géographique des différentes apparitions ainsi que l’âge inhabituel
des groupes atteints », a expliqué l’OMS dans un communiqué diffusé sur
son site Internet. Cependant, le nombre encore relativement peu élevé de
victimes, pas plus de 200 en un mois au Mexique, incite à relativiser. En
effet, une pandémie, comme la grippe espagnole, lorsqu’elle se produit, est
explosive. Elle fit plusieurs millions de morts en à peine trois mois au cours
de l’hiver 1918-19 et fut une cause non négligeable de la cession des combats
de la Première Guerre Mondiale.</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Comme
de 2003 à 2006, lors du pic de l’épizootie de grippe aviaire, les services en
charge de la santé communiquent beaucoup. Remarquons que curieusement, ils ne
prennent toujours pas, à l’heure actuelle les mesures coercitives nécessaire en
cas de danger épidémique immédiat tels que l’arrêt des transports aériens.
Commerce et libre échange obligent sans doute…</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Drôle
de siècle qui a débuté avec le SRAS, curieuse maladie pulmonaire aussi vite
disparue qu’elle était apparue, puis qui nous a apporté l’épizootie de grippe
aviaire dont la cause la plus probable réside dans les méthodes d’élevage
concentrationnaires de l’industrie avicole, et maintenant une grippe porcine
qui se serait soudainement adapté à l’homme et qui sévit dans les villes où la
promiscuité avec les porcs est plutôt rare. D’ailleurs, il faut noter que ce
virus est inconnu dans les élevages de porc et qu’aucune contamination du porc
à l’homme n’a été identifiée pour expliquer l’apparition de cette épidémie, le
terme de grippe « porcine » est donc impropre. A ce jour,
l’apparition soudaine de ce nouveau virus est une énigme.</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Au
final, quelle que soit sa gravité et son étendue, cette nouvelle maladie tombe
à point pour affoler les populations, qui s’étaient un peu lassées de ces
vaines alertes à la grippe aviaire trop souvent réitérées, et inciter les décideurs
nationaux à renouveler les réserves stratégiques d’anti-viraux qui parvenaient
dans de nombreux pays à leur date de péremption. Ce qui accessoirement a dopé
les actions des laboratoires pharmaceutiques sur les places boursières… Crise
financière et crise sanitaire font de ce point de vue, bon ménage !</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">« Le
Tamiflu*, médicament à base d’oseltamivir utilisé contre la grippe aviaire, est
efficace pour ce virus. » a déclaré l’OMS. Cela tombe bien, les pays ont
de vastes stocks à écouler, constituées lors de la psychose du poulet. Il
devenait opportun de les renouveler.</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">Il
est cependant remarquable de constater que les virus grippaux mutent sans arrêt
mais que le Tamiflu resterait immuablement valable pour tous. D’où la divine
surprise d’une soudaine envolée des actions des firmes pharmaceutiques
produisant anti-viraux et vaccins…. Après nous avoir vanté le Tamiflu pour
lutter contre le virus aviaire, l’OMS récidive avec ce nouveau virus.
L’Organisation Mondiale de la Santé semble s’occuper surtout de la santé
financière des firmes pharmaceutiques.Cette crise est en tous cas un excellent
dérivatif pour faire – momentanément – oublier l’effondrement économique et
social qui affecte de plus en plus le monde occidental.</span></p>
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: Tahoma;">*
<em>En 1976, une épidémie de grippe porcine s’est déjà déclarée à Fort Dix,
dans le New Jersey. Du fait qu’il existait des similarités entre ce virus et
celui de la pandémie de 1918, une autre catastrophe était prédite. En réaction
aux inquiétudes croissantes du public, le président des Etats-Unis de l’époque,
Gerald Ford, commanda l’établissement d’un programme national d’immunisation.
Donald Rumsfeld, alors secrétaire à la Défense, fut à l’initiative du plan de
vaccination et 47 millions d’américains furent vaccinés avec un vaccin
expérimental produit par Merck & Co. A la fin de 1976, la grippe n’était
pas pandémique, elle ne s’était pas propagée à l’extérieur de Fort Dix et
n’était pas la meurtrière annoncée. Gilead Sciences a breveté en 1996 le
Tamiflu préconisé par l’OMS dans toute forme de grippe et en cède les droits
d’exploitation à Roche contre 10% des ventes. Selon CNN Money, Rumsfeld,
détiendrait entre 5 et 25 millions de dollars d’actions Gilead Sciences, qu’il
présidait en 2001 lorsqu’il fut nommé secrétaire à la Défense de Bush Jr. Alors
que ce dernier annonçait sa stratégie nationale à 7 milliards de dollars contre
une éventuelle pandémie de grippe aviaire, Rumsfeld dut démissionner du conseil
d’administration de Gilead pour éviter des accusations de conflit d’intérêt.
Après consultation du comité d’éthique, il conserva toutefois ses actions.</em></span></p> Les entreprises pharmaceutiques tentent-elles le diable ?urn:md5:b3035d82ee9a04358d38f1cc5ef29c052009-04-09T21:51:00+01:00Terre FutureObservatoire des épidémies
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<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;"><img title="photo-962919-M-f9777.jpg, fév. 2011" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" alt="" src="http://terrefuture.blog.free.fr/public/photo-962919-M-f9777.jpg" />Une pandémie de grippe humaine en 2009 ? Suite à
l’extension géographique du virus H5N1 à partir de l’Asie, le risque d’une
pandémie humaine de grippe demeure. Pour autant, le virus n’a toujours pas
acquis la capacité de se transmettre d’homme à homme.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Le risque principal de la survenue de cette épidémie
mondiale vient de la probabilité de la rencontre du virus aviaire avec un autre
virus de la grippe et de la fusion des deux. Si une personne, porteuse du virus
saisonnier de la grippe, rencontre le virus de la grippe aviaire, elle pourrait
servir d’incubateur favorisant un échange de matériel génétique entre les deux
virus. Cet échange pourrait se traduire par l’émergence d’un nouveau virus dont
les caractéristiques seraient différentes des deux virus d’origine et
potentiellement plus dangereuses.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Selon l’OMS, personne ne serait immunisé en pareille
occurrence. Trois conditions doivent être réunies pour qu’une telle pandémie se
déclenche. Premièrement, il faut qu’une nouvelle souche, un nouveau sous-type
de virus de la grippe, émerge avec la capacité d’atteindre les humains. Cette
condition est remplie car le virus aviaire H5N1 peut, dans certaines
conditions, s’attaquer à l’homme. Deuxièmement, ce nouveau virus doit être
dangereux pour l’homme, ce qui est également déjà attesté par la mort de plus
de la moitié des personnes qui ont été infectées. Enfin, il faut que ce virus
se dissémine facilement parmi la population en se diffusant d’homme à homme, ce
qui n’est actuellement pas le cas.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Dans le contexte de ce danger, un des acteurs
internationaux de l’industrie pharmaceutique semble avoir perdu le contrôle
d’un virus qui est considéré, par l’ensemble des virologues de la planète,
comme étant l’un des composants pouvant mener à une nouvelle pandémie du type de
la grippe espagnole, la manifestation de la grippe la plus mortelle de
l’histoire moderne.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">C’est ce que nous apprend la presse canadienne [1],
dans un article qui relate que le fabricant de vaccins Baxter International
Inc. a produit un vaccin expérimental de la grippe saisonnière humaine qui a
« accidentellement » été contaminé par le virus de la grippe aviaire.
L’erreur, que les autorités de santé publique mondiales qualifient de grave, a
eu lieu au laboratoire de recherche de Baxter International à Orth-Donau, en
Autriche. Le matériel contaminé, un mélange de virus de la grippe humaine H3N2
et de virus de la grippe des oiseaux H5N1 a été envoyé à l’entreprise Avir
Green Hills Biotechnology, une firme autrichienne. Celle-ci en a par la suite
transmis des échantillons à des sous-traitants en République tchèque, en
Slovénie et en Allemagne. C’est le sous-traitant tchèque qui, lorsque des
furets auxquels il avait injecté le mélange sont inexplicablement morts, a
recherché et identifié la cause : le matériel vaccinique était infecté par
le virus « vivant » de la grippe aviaire.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Le H5N1 ne contamine pas facilement les humains, mais
le H3N2 si. Dans l’éventualité où une personne exposée au mélange était
infectée simultanément par les deux souches, elle pourrait servir d’incubateur
à un virus hybride capable de se propager facilement d’un humain à un autre. Ce
mélange de souches, appelé réassortiment, est l’une des deux manières de créer
un nouveau virus. Et ces deux souches ont tout le potentiel pour déclencher une
pandémie.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">L’entreprise Baxter International Inc a été
parcimonieuse sur la quantité d’informations publiées sur l’événement et les
circonstances de l’incident dans ses installations de Orth-Donau restent
inconnues. Comment une telle erreur a-t-elle pu se produire ? Baxter
adhère pourtant à un protocole de confinement des agents biologiques, Biosafety
Level [2], de niveau 3 ( le niveau de sécurité ultime étant le 4) qui est sensé
empêcher les contaminations transversales des matériaux de laboratoire.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Il n’y a que deux explications possibles et, dans les
deux cas, quelque chose d’ extrêmement dangereux s’est réalisé : soit
Baxter, ne respectant pas les directives de sûreté BSL3, par négligence ou
économie de moyens, a fait des erreurs monumentales dont les conséquences
menacent la sécurité de la population mondiale; soit un employé a
intentionnellement, sur commande ou par malveillance, placé le virus vivant
dans les matériaux vacciniques destinés à être distribués à travers le monde,
cela pour une raison que l’on a peine à imaginer.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Si ce virus n’avait pas été détecté lors de la phase
des tests sur les animaux, il aurait pu être injecté à des cobayes humains. Les
conditions nécessaires à une recombinaison des ADN des deux virus en présence
auraient alors été réunies. L’étape de la contamination d’humain à humain
aurait fait le reste.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Il faut savoir que les « accidents » dans
ce domaine ne sont pas rares. Ainsi l’année dernière, des médecins et des
infirmières polonais [3] ont été poursuivis après la mort d’un certain
nombre de pauvres et sans abris qui avaient reçu de l’argent pour participer à
des tests cliniques de ce qu’on leur avait dit être un vaccin de grippe
saisonnière banale. Il s’agissait en fait d’un vaccin pré-pandémique anti
grippe aviaire. Les autorités enquêtent sur la possibilité que le personnel
médical ait pu lui-même être trompé par les entreprises ayant commissionné les
essais.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">En ce qui concerne le cas Baxter, si l’on écarte la
théorie de la conspiration et examine l’autre possibilité, une propagation
mondiale d’un nouveau virus de grippe fortement infectieux pourrait avoir lieu
par l’incompétence des compagnies manipulant les virus létaux. Si les
entreprises pharmaceutiques sont si négligentes, alors une pandémie est
seulement une question de temps et de circonstance.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Examinons maintenant l’hypothèse du complot. A
l’heure où les stocks d’anti viraux contre la grippe de certains pays
atteignent leur date de péremption (le Tamiflu se conserve 5 ans) [4], que le
grand public et les autorités de plusieurs pays concernés commencent à se
lasser de cette crise hypothétique et que certains décideurs nationaux se
posent la question de la nécessité du renouvellement des réserves au vu du coût
financier pour la collectivité que cela exige, cette nouvelle menace est-elle
une manière intelligente de provoquer la demande de traitements curatifs et de
vaccin préventifs ? Certaines sociétés à la recherche de leurs profits
sont-elles capables de prendre le risque de déclencher de grands maux ?</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">En tous cas, cette « erreur » est une
réminiscence d’un incident[5] qui s’est produit en 2005 au cours duquel des
échantillons d’un virus d’une grippe potentiellement fatale ont été disséminés
à 3747 laboratoires de 18 pays. Le H2N2 n’aurait jamais dû se retrouver dans le
kit d’échantillons de virus expédié à ces laboratoires par la firme américaine
Meridian Bioscience. Selon le Collège américain des pathologistes, l’organisme
responsable de ces envois, destinés à tester les capacités de détection des
laboratoires internationaux, la commande passée à son sous-traitant, Meridian,
concernait uniquement la version la plus commune du virus grippal et non le
H2N2. C’est donc « par erreur » que des échantillons du dangereux
virus H2N2 de la grippe dite asiatique de 1957 ont été intégrés dans les lots.
Il a été responsable de la mort de un à quatre millions de personnes en 1957 et
1958 avant de disparaître en 1968. Si les personnes nées avant 67-68 ont acquis
une immunité contre le H2N2, les personnes nées après cette période ne sont pas
immunisées et sont totalement vulnérables au virus. Il semblerait que le niveau
de sécurité requis pour le transport et la manipulation de ce virus aussi
dangereux n’était pas adapté. Les souches étaient, en effet, présentées comme
nécessitant des précautions de niveau 2, à savoir celui qui correspond à un
danger de gravité intermédiaire.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Si une pandémie se déclenche, on considère que les
chances de la juguler sont très minces, tant le virus se propagerait rapidement
par la toux et l’éternuement. Le risque est d’autant plus grand que les
personnes infectées seraient contagieuses avant de ressentir les premiers
symptômes de la maladie.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">On ne peut déterminer à l’avance le degré de sévérité
qu’aurait la maladie, ni le nombre de morts qu’elle pourrait entraîner, tant
qu’on ne connaît pas précisément la nouvelle forme que prendrait le virus. Plus
le virus est virulent, plus haute sera la mortalité.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Il n’est pas possible de prévoir quelle sera la forme
du virus mutant, et dès lors impossible de préparer à l’avance le vaccin
adéquat si tant est qu’un vaccin puisse être efficient.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">A présent, après la crainte générale d’une mutation
naturelle éventuelle du virus aviaire lui permettant de franchir la barrière
des espèces, l’incident inexcusable dont est responsable le groupe Baxter est
un nouveau sujet d’inquiétude. Sous prétexte de parer à une incertaine mutation
de ce virus, les laboratoires sont-ils en train de favoriser ce
processus ? Qui sont les bio-terroristes ?</span></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">Notes :</span></em></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">1- <a href="http://doc.terrefuture.free.fr/8560781.html"><span style="color: windowtext;">http://www.torontosun.com/news/canada/2009/02/27/8560781.html</span></a></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">2- <a href="http://doc.terrefuture.free.fr/Biosafety_level"><span style="color: windowtext;">http://en.wikipedia.org/wiki/Biosafety_level</span></a></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">3- <a href="http://doc.terrefuture.free.fr/Homeless-people-die-after-bird-flu-vaccine-trial-in-Poland.html"><span style="color: windowtext;">http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/poland/2235676/Homeless-people-die-after-bird-flu-vaccine-trial-in-Poland.html</span></a></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">4- <a href="http://doc.terrefuture.free.fr/72383"><span style="color: windowtext;">http://web.ifrance.com/actu/monde/72383</span></a></span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Arial;">5- <a href="http://doc.terrefuture.free.fr/article_35498.asp"><span style="color: windowtext;">http://www.rfi.fr/actufr/articles/064/article_35498.asp</span></a></span></p>