Terre Future - ACTUALITES2021-06-14T21:16:03+02:00urn:md5:6bb35cadca196bcee2090a06f0ec862eDotclearEdgar Pisani, mort du fossoyeur de la paysannerieurn:md5:749861114c562f1a44eeec66f9b26dc42016-07-03T14:36:00+01:00Terre FutureACTUALITES
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><strong><img src="http://terrefuture.blog.free.fr/public/nouveau_repertoire/bis/jab6_lhermitte_001f-ConvertImage.jpg" alt="" title="jab6_lhermitte_001f-ConvertImage.jpg, juin 2019" style="margin: 0 auto; display: block;" /><br /></strong></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><strong><br /></strong></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Exit
Edgar Pisani s’est éteint le 20 juin… Le futur ministre de
l’agriculture de De Gaulle et grand fossoyeur de l’agriculture
française sous couvert de modernisation, est né à Tunis en 1918
d’une famille maltaise supposée d’origine italienne. Le jeune
Edgar, à dix-huit ans, monte à Paris pour suivre des études
supérieures. Malgré son admission en khâgne au Lycée Louis le
Grand, il n’intégrera aucune des prestigieuses grandes Écoles
auxquelles il se prépare. Il sera tout bonnement licencié ès
lettres. En juin 1940, fiancé à la fille du député de Paris, Le
Troquer - le futur héros des « Ballets roses » de 1959 -
fuyant la débâcle, il embarque avec son beau-père sur le
« Massilia » en compagnie de vingt-sept courageux
parlementaires socialo-communistes, dont Jean Zay, Pierre Mendès
France, Georges Mendel, et Edouard Daladier... Débarqués sous les
huées à Alger, ils durent être protégés manu militari contre la
vindicte populaire.</strong></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><strong>Le
résistant de la XXIe heure </strong></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Revenu
en France, il sera pion au Lycée Chaptal. L’on prétend qu’il
aurait alors rejoint la Résistance. Arrêté avec ses parents en
mars 1944, il est envoyé au Mont Dore comme « otage
administratif » et sans qu’aucun lien avec la résistance
ne soit établi. Évadé en juin 44, il rentre à Paris et intègre
pour le coup le réseau dit « Nouvelle Administration
Publique » chargé d’assurer la transition gouvernementale.
Le 19 août, après la prise de la Préfecture de Police par les
<em>libérateurs</em>, il intègre le cabinet du préfet. Propulsé
sous-préfet à seulement 24 ans, il doit cependant faire face à
l’hostilité que suscite ses origines : Maltais, il est en
effet administrativement sujet britannique<sup>1</sup>…
en incompatibilité avec sa nomination. Finalement francisé de
papier, Pisani devient chef de cabinet du préfet de police, puis
<em>dircab</em> de son ancien beau-père André Le Troquer, nommé
ministre de l'Intérieur en 1946. Parce qu’entre temps Pisani a
épousé en secondes noces, Fresnette Ferry, petite nièce de Jules
Ferry. Le 1er août, il est bombardé préfet de Haute-Loire. Ce plus
jeune préfet de France est âgé seulement de 28 ans. En janvier
1947, passé directeur de cabinet du ministre de la Défense, onze
mois plus tard il est promu préfet de Haute Marne. Après s’être
placé en congé administratif, il est élu sénateur de ce même
département le 1er août 1954 et s'inscrit au groupe du
Rassemblement des gauches républicaines et de la gauche démocratique
présidé par François Mitterrand. </p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<strong>Ministre
gaulliste, vrai fossoyeur de la paysannerie</strong></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En
1961 il devient ministre de l'Agriculture du gouvernement de Michel
Debré puis des gouvernements Pompidou successifs jusqu'en 1966. Il
fait alors passer la <em>loi complémentaire d'orientation agricole</em>,
celle-ci fait entrer notre agriculture dans le productivisme forcené
et la quête débridée de débouchés extérieurs. Une
loi qui, en raison de sa forte imprégnation marxiste, va s’avérer
dévastatrice pour nos terroirs faisant essentiellement de la
« terre » un « <em>outil
de travail </em>» ou un «<em>
instrument de production </em>».
Alexis Arette<sup>2</sup>
le dénoncera vigoureusement en 1994 dans son fameux ouvrage «<em> Les
damnés de la terre </em>».</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Obsédé
par la production, Pisani enferme l’agriculteur dans une seule
fonction : produire ! Laissant la transformation génératrice
de profits substantiels aux industries alimentaires alors en plein
essor. Produire à tout va, n’importe comment, pourvu que ce soit
peu onéreux, en quantité industrielle, facilement conservable et
exportable. Pour ce faire, Pisani va trouver des alliés de choix :
la Fédération nationale des syndicats d'exploitants
agricoles [FNSEA], le très marxiste Centre
national des jeunes agriculteurs [CNJA] et l’Institut national de
la recherche agronomique [INRA]. Afin de produire massivement, l’on
mécanise à outrance ce qui entraîne le remembrement extensif des
parcelles cultivées. Quant au recours aux intrants chimiques,
engrais et pesticides, il s’impose comme l’alpha et l’oméga
de l’<em>agrobizness</em>
naissant. Les Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement
rural [SAFER] sont créées avec pour unique vocation de confisquer
les terres arables au seul profit corporatif des agriculteurs.</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<strong>Le
saccage des terroirs et du patrimoine rural</strong></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
L’INRA
oriente ses recherches en fonction de ces nouveaux paramètres,
détruisant des siècles de sélection rationnelle de variétés
végétales dotées de grandes qualités organoleptiques
(c’est-à-dire savoureuses), adaptées aux terroirs, afin de
répondre aux contraintes de la commercialisation à grande échelle.
Les élevages sont transformés en camps de concentration hors-sol
tandis que l’essor de la zootechnie, puis de la génétique aura à
son tour ses propres effets pervers. En vingt ans, le paysage de la
France est bouleversé. Les réseaux hydrographiques sont
arbitrairement, et souvent stupidement, reconfigurés ; le
bocage et les haies coupe-vent rétentrices d’eau, sont
massacrés... Avec toutes les conséquences que cela implique :
destruction de la flore et de la faune. À l’arrivée, la France
aurait perdu 25% de sa biodiversité. Inondations, déstabilisation
des micro-climats sont devenus le lot commun d’un domaine forestier
surexploité. Et l’on ne s’étendra pas sur les scandaleuses
pratiques d’irrigation qui assèchent les rivières pour l’arrosage
de cultures totalement inadaptées à nos sols et à nos climats, tel
le maïs… ni de l’appauvrissement de terres dévitalisées par
l’usage intensif des intrants, des terres quasiment « mortes » !
Des agronomes moins atteints de cécité intéressée tels Dufumier
ou Bourguigon, seront expulsés de l’INRA pour s’être insurgés
contre ce véritable assassinat de notre patrimoine agraire.</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<strong>Exode
rural et surproduction démentielle</strong></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Avec
Pisani, la population agricole se trouve divisée par quatre entre
1965 et 1972, parallèlement le nombre de fonctionnaires agricoles
sera, lui, multiplié par quatre. Jacques Delors, futur président de
la Commission Européenne, chef de service au Commissariat Général
au Plan, déclare alors cyniquement : «{<em>Les
agriculteurs, on les aura </em>! }».
Au bout du compte, l’agriculteur est devenu sans s’en apercevoir
un sous-traitant de l’industrie chimique, de l’industrie et des
filières commerciales agricole. Un technicien qui ne décide de
rien, applique des protocoles et s’apparente d’assez près au
salarié d’un sovkhoze soviétique ayant la dimension de
l’Hexagone. L’exploitant agricole est de la sorte devenu une
sorte d’ilote travaillant presque exclusivement pour payer ses
emprunts, ses machines rutilantes et les méga firmes chimiques dont
les commerciaux viennent lui vanter les mérites de leurs intrants
pour des récoltes surabondantes… et surtout sans effort. À tel
enseigne que les pollutions agricoles engendrées par les nitrates et
les pesticides atteignent des taux si catastrophiques qu’elles
feront dire, vingt ans plus tard, à François Mitterrand lucide :
<em>«{Les agriculteurs sont les premiers
pollueurs de France !}»</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Car
contrairement aux industriels sanctionnés à la moindre faute, les
graves nuisances de l’agro-chimie ne sont jamais répertoriées ou
sanctionnées : le couple pollueur/payeur n’existe pas dans le
monde agricole. Quant à la production pléthorique, de médiocre
qualité moyenne, standardisée, on ne sait plus qu’en faire. Les
anciens se souviennent des « beurres d’intervention ».
Dans de gigantesques entrepôts frigorifiques s’entassaient des
centaines de tonnes de beurre, de carcasses de veau ; les prix
s’effondrent et les revenus agricoles suivent. Cette surproduction
se heurte évidemment à la concurrence mondiale - céréales ou
viandes - en provenance de pays où les coûts sont moindre :
mouton de Nouvelle-Zélande, d’Australie, bœuf argentin… Seul un
homme de gauche ou un bureaucrate de la FNSEA est inapte à
comprendre qu’un marché n’existe que s’il y a une demande…
et que si l’offre proposée est concurrentielle.</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En
un mot l’agriculture productiviste née de et avec la loi
d’orientation du sieur Pisani fut une catastrophe à tous points de
vue : emploi, dégradation des sols et des écosystèmes, santé
publique, biodiversité… or l’activité agricole est en lien
étroit avec le vivant, il est insensé d’en vouloir faire une
industrie <em>comme une autre</em>.
Il est d’ailleurs des signes qui ne trompent pas. L’agro-industrie
en quête de standardisation toujours plus poussée ne parle plus
depuis longtemps de « produits agricoles » mais de
« <em>matières premières
agricoles </em>» ce qui en dit long
sont le chemin parcouru. Ainsi, à la fin des années soixante-dix
l’on apprit que l’usine Gloria de Lisieux - en cœur de zone
laitière - était alimentée par trains entiers en lait danois !
Le récent scandale des usines Spanghéro, au-delà de l’escroquerie
de la viande de cheval, montre que l’approvisionnement de
l’agro-industrie relève d’abord de courtiers internationaux et
s’est totalement affranchie des productions locales. Au demeurant,
il s’agit d’un secteur aidé car la production agricole, sans
valeur ajoutée de transformation, reste un secteur par définition
non rentable. Subventionner à tour de bras le structurellement
déficitaire sera le rôle dévolu à la Politique agricole commune,
la PAC.</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<strong>Le
Mitterrandien acteur de la PAC</strong></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
Devenu
sénateur, Pisani lâche le gouvernement de Georges Pompidou en 68,
s’enthousiasmant pour le mouvement révolutionnaire soutenu par son
ami Rocard et votera la censure contre ses ex amis. Le « <em>traître</em> »
fonde sans succès son propre parti, le MPR, et fait valoir ses
droits à la retraite en tant que préfet. Soutien inconditionnel à
la candidature de Michel Rocard dans la perspective de l’élection
présidentielle de 1981, il n’est pas retenu comme ministre par
François Mitterrand qui le fait cependant nommer Commissaire
européen chargé du développement (1981-1984)… en remplacement de
Claude Cheysson appelé, lui, au gouvernement. Il visite alors
tous les pays d’Afrique à l'exception de l’Afrique du Sud,
renégocie la Convention de Lomé et participe à la mise en place de
la PAC instaurée par la Communauté économique européenne. Ceci en
étroite collaboration avec Jacques Delors, ministre français des
Finances. Son action aboutira à
aggraver un peu plus la condition paysanne en privilégiant par le
truchement des primes versées par les SAFER, à une véritable
« <em>course à la terre </em>»… qui enclenchera une
diminution du nombre des exploitations, au doublement moyen de leur
surface, le tout rendant de plus en plus difficile l’installation
des jeunes agriculteurs. Jacques Delors,
promu président de la Commission Européenne en 1985 poursuivra
activement dix ans durant cette dévastatrice
politique technocratique.</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<strong>Le
Haut-Commissaire de Nouvelle Calédonie désavoué</strong></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
En
Nouvelle Calédonie, la poussée indépendantiste dirigée par Jean
Marie Tjibaou, chef du Front de libération canaque [FLNKS],
détermine Mitterrand à nommer fin 1984 Pisani Haut-Commissaire de
la République. Après avoir rencontré le chef canaque, Pisani
ébauche un accord relatif à une indépendance/association qui
devait se traduire par l’organisation d’un référendum
d’auto-détermination avant le 31 décembre 1987. Malgré cela, le
7 janvier, les violences redoublant à Nouméa, Pisani fait proclamer
l’état d’urgence. L’irrédentiste canaque Éloi Machoro est
abattu le 3 mai 1988 par le GIGN dans la grotte d’Ouvéa où il
retenait 16 gendarmes en otages. Dépité et inutile, Pisani quitte
la Nouvelle Calédonie en novembre 1985, rappelé à Paris par le
Premier ministre Laurent Fabius.</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<strong>Président
révoqué de l’Institut du monde arabe</strong></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Pisani
est nommé Président de l’Institut du monde arabe en 1986. Il
réussit ce tour de force de se brouiller aussitôt avec tous les
représentants de la Ligue arabe qui assurent quelque 40% du
financement de l’Institut. Dès 1988, sa gestion a fait l'objet
d'un rapport de la commission des Finances du Sénat à la suite d'un
déficit d'exploitation cumulé de 38,5 millions d'euros. À cette
époque, l'IMA est en « quasi cessation de paiement »
après la défaillance des pays de la Ligue arabe. Prodigue, Pizani,
n’a pas hésité à se lancer dans des projets surdimensionnés
dont le plus fameux restera l’exposition « Désert »
pour laquelle il fit nommer sa compagne du jour « conseillère
scientifique » et loua force hélicoptères pour le <em>repérage</em>
de sites remarquables. Autoproclamé médiateur à la veille de
la guerre de 1991 contre l’Irak baasiste, Chirac excédé lui
demande sa démission. </p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
La
FNSEA vient de fêter ses soixante-dix ans. Edgar Pisani s’en est
allé en laissant derrière lui une somme de décombres qu’il reste
aux générations futures d’inventorier. Lorsque l’actuel
ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, apprit la nouvelle,
il déclara en toute simplicité : « <em>Aujourd'hui le
monde agricole est orphelin d'Edgard Pisani, visionnaire, européen
convaincu et grand humaniste</em> »… Les agriculteurs en
faillite et les familles des paysans suicidés apprécieront !</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<em><strong>Romain
Rocquancourt</strong></em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">
<em>1
- Depuis 1863 Le consul britannique Wood avait organisé une
immigration coloniale maltaise en Tunisie où les Maltais purent
acquérir des terres, le plus souvent en usant de prête noms
tunisiens. Mais évidemment les décrets Crémieux de nationalisation
des Juifs et leurs annexes pris dix ans plus tard pour l’Algérie,
n’allaient pas leur être appliqué.</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>
2
- Alexis Arette-Hourquet, ou Arette-Lendresse, est un agriculteur,
écrivain, homme politique et poète français né en 1927. Ancien
membre du Front national (FN), il a appartenu à l'Organisation armée
secrète (OAS).</em></p> L’histoire des 800 bébés inhumés dans une tombe collective dans une fosse septique proche d’une maison pour enfants de mères célibataires était un canular.urn:md5:d99053107f7f054105e9825493accdfb2014-06-13T13:21:00+01:00Terre FutureACTUALITES
<p>par Matthew Archbold, Dublin, Ireland, pour <em>LifeNews.com</em>, 11 juin 2014.</p>
<img title="6696183-10234706.jpg, juin 2014" style=" float: left;" alt="" src="http://terrefuture.blog.free.fr/public/nouveau_repertoire/.6696183-10234706_m.jpg" />Si
vous êtes catholique et surfez sur internet, vous avez entendu
parler de ces religieuses irlandaises qui ont tué des centaines de
bébés et ont jeté leurs corps dans une fosse septique dans les
années 60.<br /><p align="JUSTIFY">Cette histoire est un canular répandu dans les
médias grand public et était, pour eux, simplement trop bonne pour
être vraie. Il est révélateur que, maintenant qu’on a découvert
que l’on brûlait des corps de bébés dans des incinérateurs pour
récupérer de l’énergie[http://www.youtube.com/watch?v=QCv427PtxsQ],
les médias ont ignoré le fait pendant longtemps, alors qu’une
rumeur concernant des religieuses agissant il y a près d’un siècle
a fait les choux gras de tous les médias grand public. Ils ont
laissé percer le bout de l’oreille. Admettons-le : ils ne se
soucient aucunement des bébés, ils ne se soucient que d’attaquer
l’Église et de faire apparaître les Catholiques comme des
hypocrites.<br /><br />Il n’y a qu’un péché dans le monde des
médias grand public, c’est l’hypocrisie. Mais, voyez-vous, la
seule personne sans péché dans cette affaire, c’est le nihiliste.</p>
<p align="JUSTIFY">Le
rapport Forbes démolit très efficacement cette histoire.<br /><br />Il
y a peu de gens parmi nous qui, à cheval donné, vont regarder la
bride, et le proverbe s’applique parfaitement aux journalistes qui
disposent d’une nouvelle sensationnelle. Mais même si on applique
les normes des médias normaux, les rapports récemment établis à
propos des squelettes des 796 bébés retrouvés dans la fosse
septique d’un orphelinat irlandais trahissent un degré de cynisme
et d’irresponsabilité rarement dépassé par des organisations de
presse réputées fiables.<br /><br />Bien que les médias attribuent
l’allégation d’avoir «<em> jeté
les corps dans une fosse septique</em> »
à Catherine Corlesse, historienne amateur locale, elle le dément.
Sa tentative de corriger cette affirmation erronée a été racontée
par le journal <em>Irish
Times</em>
samedi, mais les médias grand public qui avaient si joyeusement
répandu la suggestion d’origine l’ont presque totalement passé
sous silence. Cette suggestion, qui semble être apparue dimanche
dans le <em>Mail</em>,
journal londonien, faisait peser une lourde suspicion sur les Sœurs
du Bon Secours, ordre de religieuses catholiques au centre du
scandale.<br /><br />Aujourd’hui, le <em>Irish
Times</em>
a publié une lettre de lecteur qui a encore plus miné la
crédibilité de l’histoire originale. Finbar McCormick, professeur
de géographie à l’Université Queen’s de Belfast, a sévèrement
gourmandé les médias pour avoir décrit la dernière demeure de ces
enfants comme une fosse septique. Il a ajouté :
</p>
<br /><br /><q><p align="JUSTIFY"><em>Cette
structure peut être décrite de façon plus adéquate comme étant
un puits servant de caveau, une méthode d’inhumation utilisée
récemment encore aujourd’hui dans plusieurs régions d’Europe.</em></p>
<p align="JUSTIFY">
<em>Au
XIXème siècle, on a construit des puits chemisés de briques et
couverts d’une grande dalle qui servaient souvent aussi de pierre
tombale horizontale. Ce type de sépulture était commun dans les
cimetières urbains au XIXème siècle et on en construit encore
beaucoup dans les pays méditerranéens. J’en ai récemment vu en
construction dans un cimetière croate. Le puits était maçonné par
des blocs de béton, recouvert à l’intérieur de plâtre et avait
une couverture faite de grandes dalles de béton.</em></p>
<p align="JUSTIFY">
<em>De
nombreuses maternités dans les hôpitaux irlandais disposaient d’une
sépulture commune pour les enfants mort-nés ou morts peu après la
naissance. Cette sépulture pouvait se trouver dans un cimetière
voisin, mais aussi dans une zone réservée sur le terrain de
l’hôpital.</em></p>
<p align="JUSTIFY">
<em>Pour
quiconque est familier de l’Irlande (j’y ai été élevé pendant
les années 50 et 60), l’histoire de religieuses qui auraient
volontairement jeté des bébés dans une fosse septique n’a aucun
sens. Bien que certaines de ces religieuses aient peut-être été
des mégères du genre « Je suis bien meilleure que tout le
monde », s’il y a quelque chose dont elles étaient
imprégnées, c’était la crainte de Dieu et donc il est peu
vraisemblable qu’elles aient pu traiter des restes humains de la
façon outrageusement blasphématoire qu’implique l’histoire de
la fosse septique.</em></p>
</q>
<p align="JUSTIFY">
Alors,
que reste-t-il de cette histoire ? Un fait semble
incontestable : les conditions de vie dans les orphelinats
irlandais jusqu’aux années 60, et même plus tard, semblent
sorties d’un roman de Dickens. Le taux de mortalité y était très
élevé. Mais qui blâmer pour cela ? Une partie importante du
problème semble avoir été la pauvreté générale de l’époque
(l’institution au centre de ce scandale a fonctionné des années
20 jusqu’au début des années 60). Les orphelinats irlandais
manquaient désespérément d’argent, et ils étaient
abominablement surpeuplés, ce qui signifiait que si un bébé
attrapait une maladie contagieuse, tous allaient l’attraper. Un des
dangers les plus importants était la tuberculose, maladie alors
incurable qui se répandait comme un feu de brousse dans des locaux
surpeuplés.<br /><br />Vous pouvez lire toute l’histoire dans le
rapport Forbes, il en vaut la peine.<br /><br />Je suis sûr que les
médias vont raconter des tas d’histoires sur la façon dont ils
ont raconté l’histoire tout de travers. Attendez, cela vient, dans
quelques secondes, minutes, jours, semaines…<br /><br /><strong>Note
de </strong><em><strong>Lifenews</strong></em> :
Matt Archbold a obtenu son diplôme de l’Université de
Saint-Joseh en 1995. Ancien journaliste, il a quitté la presse pour
élever ses cinq enfants. Il écrit pour le <em>Creative
Minority Report</em>.</p>
<p><em><strong>Traduction AMC</strong></em></p> Assez de la logorrhée des politico-ringards et ignares !urn:md5:0d1150ff5037bbf4852aad4029ef08252013-08-02T15:07:00+01:00Terre FutureACTUALITES
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><img title="lisbonne.jpg, août 2013" style="margin: 0 1em 1em 0; float: left;" alt="" src="http://terrefuture.blog.free.fr/public/ARTICLES/lisbonne.jpg" />
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">En bon
parlementaire, pilier de l'Union pour la Maintenance au Pouvoir, on
voit Jacques Myard se répandre en discours flamboyants et en
déclarations péremptoires qui laisseront dans les archives des
minutes de l’Assemblée Nationale des morceaux de bravoure
inoubliables dignes de l’illustrissime maire de Champignac.</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Tous ceux
qui ont subi son discours sur l’émancipation des femmes face à la
servitude de la burqa garderont en mémoire son évocation de
<em>« Jeanne Hachette défendant Paris
contre les Vikings »</em> (sic !)</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Le texte en
a évidemment aussitôt été repris, sans modification, par
« Riposte Laïque »(1), ce qui montre décidément que
l’ignorance ne connaît pas de frontières idéologiques !</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">« Du
grand Myard !» comme s’est exclamé alors – selon le PV de
l’Assemblée Nationale - son compère en « ignaritude »
et « ringaritude » Éric Raoult...</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>C’est
que Jacques Myard a une capacité exceptionnelle et assez originale :
celle d’énoncer plus de bêtises que le nombre de mots nécessaires
à les dire !</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Chez Myard,
la bêtise n’est pas le résultat de lapsus occasionnels, c’est
le mode d’expression habituel de son impressionnante ignorance.</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Or il aime
faire participer le public à ses états d’âme, aussi
submerge-t-il les rédactions de communiqués de presse aussi
approximatifs que lénifiants et pontifiants...</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">C’est
ainsi qu’il n’est pas rare de voir deux communiqués diffusés de
suite - aussi émaillés d’ailleurs l’un que l’autre de fautes
d’orthographe - le second rectifiant les âneries du premier...</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Parmi les
derniers en date, le cas des allocations familiales est encore
présent dans nos esprits !</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">(Vitupérant
contre « la réduction des allocations familiales »
(sic !) décidée par Hollande, Myard fit un communiqué
rectificatif, une heure après l’émission du premier, montrant
très clairement ainsi qu’il avait confondu allocations familiales,
quotient familial et plafond de ressources...)</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Un
communiqué de presse du 4 juin, comme il sait les faire sur son beau
papier à lettre à en-tête de l’Assemblée Nationale, qui
commençait ainsi :
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">A/S : Baisse
du quotient familial : une insulte à l'avenir !</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>« Il
y avait un seul domaine auquel il ne fallait pas toucher, c'était
celui des allocations familiales ! </em>
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>Et bien
les Socialistes l'ont fait en baissant fortement le quotient familial
pour les enfants à charge ».</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">(sic !)</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Pas de quoi
s’émouvoir : ce n’est jamais qu’un élu de la nation qui
vote nos lois...</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Très
prolixe en papiers en tous genres, son dernier « Communiqué de
Presse » du 12 juillet, sur le gaz de schiste, est la parfaite
illustration de son impressionnante déficience encéphalique...</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">15 lignes
qui mériteraient de faire l’objet d’un commentaire de texte
d’épreuve de baccalauréat !</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Et nous
commençons, très fort, par ce titre accrocheur :</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>« Assez
du terrorisme des écolos salonnards »</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Et
d’attaquer aussitôt :
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>« La
France a un trésor dans son jardin ; elle s’interdit de le
chercher et de l’exploiter car son exploitation nuirait à son
environnement.</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>Existe-t-il
des entreprises humaines sans risque ? Nous savons tous que la vie
est une maladie mortelle sexuellement transmissible ! Cette attitude
du refus, arc-boutée </em>[sic – arc-bouté] <em>sur
l’interdiction absolue d’exploiter les gaz de schiste, relève de
la pure mono-maniaquerie des écolos salonnards, de parfaits
idéologues obsolètes. Ils terrorisent et prennent en otage les
Socialistes, c’est le retour de la 4ème République.</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>Il ne
s’agit pas de faire tout et n’importe quoi. Mais nécessité fera
loi, n’en déplaise à ces écolos qui rêvent de la décroissance,
du retour à la Terre. Au-delà des différences et des divisions du
Parti Socialiste, Arnaud Montebourg a raison de relancer le débat.</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>Il
importe, tout en respectant l’environnement, de rechercher des
solutions pour exploiter les gaz de schiste. La France ne va pas une
nouvelle fois rater le train des progrès technologiques.</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>Le
terrorisme des écolos, ça suffit ! »</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Nous
débutons par souligner une affirmation absolument injustifiée d’où
les premières réticences gouvernementales, comme non
gouvernementales, en la matière : AUCUNE étude, AUCUNE mesure
ne permet à ce jour d’affirmer - ou d’infirmer d’ailleurs –
les chiffres enjôleurs de stocks potentiels, avancés par les
propagandistes de la chose...</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">C’est déjà
très gênant quand on est décisionnaire national de ne pas
s’interroger sur cette question déjà en d’autres lieux des plus
controversée... On n’est pas sûr du tout qu’il y ait un
<em>« trésor dans le jardin »</em> !</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Mais cela ne
l’impressionne guère et il continue :
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>« ...elle
s’interdit de le chercher et de l’exploiter car son exploitation
nuirait à son environnement. »</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Il est donc
conscient des risques potentiels des pratiques usitées (fracturation
hydraulique essentiellement) telles qu’on les entrevoit aujourd’hui
à la suite de la désastreuse prospection américaine qui met en
péril la nappe phréatique et tout l’équilibre éco-biologique de
régions entières.</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">C’est
connu, acquis et uniquement considéré comme supportable du fait de
la relativement faible densité de population des zones concernées
(qui, pourront être déportées ailleurs le cas échéant)...</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Rien à voir
avec une France grouillante de ses bientôt 70 millions d’habitants !</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Car
« gouverner c’est prévoir » !
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Ce vieil
adage d’Émile de Girardin devrait-il être oublié car aussi
ancien que son auteur?</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">C’est sans
doute ce que doit se dire Jacques Myard qui poursuit sans
sourciller :</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>« Existe-t-il
des entreprises humaines sans risque ? »</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Poser la
question s’est déjà avouer un cynisme impressionnant.</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">À la grande
époque du charbon, au tournant du XXème siècle, les bureaux
d’études dans les mines disposaient d’abaques pour calculer les
risques associés aux perçages de galeries nouvelles...</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Et il était
connu que les instances dirigeantes faisaient percer « <em>jusqu’au
risque de 3 morts </em>»...</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Nulle doute
que si Myard s’était trouvé alors en situation de décideur, il
aurait remonté le seuil à 10 voire à 20 pour ne pas s’interdire
d’exploitation ce qui aurait nuit à la rentabilisation de
l’entreprise...</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Et
d’ironiser - avec vingt ans de retard – en nous gratifiant d’une
galéjade aujourd’hui usée jusqu’à la corde : <em>« Nous
savons tous que la vie est une maladie mortelle sexuellement
transmissible ! » </em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Il a osé la
ressortir le cuistre !</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Dommage
qu’il n’ait pas le courage d’en faire autant quand il s’agit
de s’opposer aux dictas de la passionnaria de la Ligue de la
Violence Routière qui a transformé la vie des Français en
cauchemar...</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Ah mais
j’oubliais, que générant des centaines de millions d’amendes,
c’est devenu une bienfaitrice du gouvernement...</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Et tant pis
pour les milliers de chômeurs, privés d’emploi par suite
d’annulation de leur permis...</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Tous ceux
qui habitent à proximité de radars en savent quelque chose !</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">La conduite
automobile n’a pas le droit d’être une action à risque !</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Le travail
de l’amiante non plus...</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Et le Myard
nous en invente d’autres !</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">C’est
ainsi qu’on l’a vu proposer l’obligation du port du casque pour
tous les cavaliers circulant sur la voie publique...(2)
</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Juste de
quoi dégoûter du cheval tous les adeptes du Tourisme Équestre et
tous les amoureux du cheval qui circulent encore librement (très
généralement d’ailleurs avec chapeau ou <em>bombe</em>)
dans notre pays ! Rassurez-vous ce projet inepte n’est tout de
même pas passé !</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Mais là
l’hypothétique risque est bien mis en avant !</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Par contre,
la respiration forcée de pesticides agricoles cancérigènes ou de
microparticules provenant du fuel par l’ensemble de la population
n’entre pas dans cette catégorie : nous le savions depuis
longtemps !</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>Respirer,
grâce à l’imprévoyance, à l’ignorance et au laxisme des
Myard en tout genre, est effectivement devenu une activité à haut
risque en France, premier pays utilisateur de pesticides par
tête d’habitants et premier parc automobile du monde à moteurs
diesel !</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Quant à la
prospection des gaz de schistes, dans le contexte actuel où seule la
fracturation hydraulique est pratiquée, il est évident qu’il est
hors de question de la voir utilisée dans un pays aussi peuplé que
le nôtre !</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Le fameux
film si vilipendé « Gaz land » a bien montré l’ampleur
des dégâts potentiels, dès que cette fracturation intervient dans
des zones un tant soit peu peuplées...</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Pire, si
Myard s’intéressait à ce qui se passe dans le pays dont il est
élu, il aurait pris connaissance d’un fait divers des plus
inquiétants qui prouve combien même un simple forage et la
diffusion d’eau dans des couches où elle ne circulait pas
habituellement conduit à des catastrophes : c’est ainsi que
le village Alsacien de Lochwiller est en passe de devenir
aujourd’hui inhabitable, le sous-sol en étant totalement
déstabilisé !(3)</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Alors on
imagine bien les conséquences de campagnes systématiques de
prospection gazière !</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Curieusement
d’ailleurs cette propension à inciter les gens à la prospection
gazière et à traiter d’ignorants ou d’idiots ceux qui s’y
refusent est habituelle chez les grands amis de Myard : les
atlanto-sionistes et en premier lieu, les Israéliens !</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Un article
particulièrement arrogant en la matière avait fait les gros titres
de JSSnews le 18 avril 2011 ;</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">et avec leur
morgue habituelle, ils n’y allaient pas de main morte !(4)</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">On se
rappellera à ce propos les conclusions du fameux « Rapport sur
la possibilité et la désirabilité des guerres » dit
<em>« Rapport de la Montagne de Fer »</em>(5)
auquel j’ai consacré une conférence il y a
une dizaine d’années :</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">A l’origine
la question posée par Kennedy était : « <em>Comment
s’assurer de l’assujettissement des peuples à leurs
gouvernements alors que nous risquons d’entrer dans une période de
paix perpétuelle qui pourrait nous surprendre... </em>»
(sic !)</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Et la
réponse, au bout de cinq ans, faite alors à son successeur, objet
du rapport, fut accablante et fit scandale : « <em>Rien
ne peut remplacer la guerre qui fut toujours le vecteur de la
dynamique des civilisations.</em> »</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Comment
remplacer dès lors la guerre ? Les auteurs préconisent 3
méthodes susceptibles de générer la crainte salutaire conduisant à
faire accepter aux populations la tutelle des gouvernants :</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>- Évoquer
une menace extraterrestre !</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>-
Susciter des ennemis imaginaires (</em>ce qui a
largement été pratiqué avec les gouvernements des pays du Moyen
Orient : Saddam Hussein, puis Mohammed Kadhafi et maintenant
Bachar El Hassad, - sans parler de l’arlésienne Al Qaïda...)</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>- Polluer
massivement le milieu !</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">De ce point
de vue la pollution biologique par dissémination OGM comme menace
sur la flore, et la faune, et la pollution de la nappe phréatique
grâce aux intrants chimiques (plus de 700) en solution utilisés
dans la technique de fracturation hydraulique, sont des armes de
choix !(6)</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">On voit que
Myard s’affiche bon petit soldat des lobbyistes gaziers et
mondialistes !</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Certes, on
peut toujours tempérer son propos par une phrase vague telle que
« <em>Il importe, tout en respectant
l’environnement, de rechercher des solutions pour exploiter les gaz
de schiste. »</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>Mais on
sait pertinemment qu’il n’existe à ce jour AUCUNE alternative à
la fracturation hydraulique, et qu’aucune avancée significative en
matière de limitation de la pollution dans les nouvelles techniques
de fracturation n’a été observée !</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Il n’est
pas nécessaire d’être écologiste pour le savoir !</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Énoncer
cela est donc au mieux une phrase vide de sens, au pire... une bêtise
de plus...</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">On retrouve
Jacques Myard le 16 juillet dans un nouveau communiqué de presse
assez savoureux intitulé « Tribune de Jacques Myard sur la
Recherche et l’Innovation » rédigé ainsi :</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>Madame,
Monsieur,</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>Vous
voudrez bien prendre connaissance, en pièce jointe et ci-dessous, de
ma tribune consacrée à la recherche et l'innovation, publiée dans
la Revue du Trombinoscope de juillet 2013.</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>Très
cordialement,</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>Jacques
Myard</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Outre que
ceci n’est pas un communiqué de presse à proprement parler, mais
un mot d’accompagnement, il importe de souligner que la fameuse
pièce jointe, envoyée au format texte,<em> s’est
avérée...vide !</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">J’ignore
si cela traduit la qualité de l’intervention du susdit...</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">On peut
supposer plus vraisemblablement que, par inadvertance, le secrétariat
de Jacques Myard s’est trompé de fichier...</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Des
mauvaises langues diront qu’on a envoyé en fait à la place le
dernier "scan" de son cerveau...</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Par charité
chrétienne on n’épiloguera pas sur les fautes d’orthographe, la
pire étant certainement celle qui émaillait le message du 22 juin
adressé au colonel commandant la garde Républicaine :</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>Message
de condoléances de J. Myard à la Gendarmerie Nationale</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>En tant
que maire de Maisons-Laffitte, Ville marraine du 1er Régiment
d'Infanterie de la Garde Républicaine, Jacques Myard a assisté ce
matin à la caserne Rathelot à Nanterre une cérémonie présidée
par le Colonel Éric Huguet, commandant le 1er RI, en <ins>homag</ins>e
aux deux gendarmes assassinées dimanche dernier dans le Var.</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">(Cela ne
s’invente pas et n’a pas été corrigé !)</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Finalement,
cette arrogante « ignaritude » ou « myaritude »
comme l’on voudra, finirait par traduire un certain fond
d’honnêteté bien que j’aurai tendance à tempérer cette
impression en me souvenant de mère Courage disant à son
fils : </p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>« C’est
parce que tu es bête que j’ai pu t’apprendre à être
honnête »...</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Mais
retenons, avec Bismarck, une attitude plus digne de l’hémicycle et
aussi plus sérieuse :</p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><em>« En
politique, il faut toujours suivre le droit chemin. On est sûr de
n'y rencontrer personne. »</em></p>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;">Et dans
notre actuelle démocrassie (avec deux s comme crasse) c’est bien
tout le problème !</p>
<h2 class="western">Claude Timmerman</h2>
<ol><li><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><ins><a class="western" href="http://ripostelaique.com/Intervention-de-Jacques-Myard-au.html">http://ripostelaique.com/Intervention-de-Jacques-Myard-au.html</a></ins> </p>
</li>
<li><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><ins><a class="western" href="http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion1819.asp">http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion1819.asp</a></ins></p>
</li>
<li><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><ins><a class="western" href="http://news.fr.msn.com/m6-actualite/france/un-village-alsacien-rendu-inhabitable-par-un-forage-géothermique">http://news.fr.msn.com/m6-actualite/france/un-village-alsacien-rendu-inhabitable-par-un-forage-g%c3%a9othermique</a></ins> </p>
</li>
<li><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><ins><a class="western" href="http://jssnews.com/2011/04/18/gaz-de-schiste-imbeciles-ignorants-ou-les-deux/">http://jssnews.com/2011/04/18/gaz-de-schiste-imbeciles-ignorants-ou-les-deux/</a></ins></p>
</li>
<li><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><ins><a class="western" href="http://www.vexilla-regis.com/textevr/TimmermanMontagnedefer.htm"><strong>http://www.vexilla-regis.com/textevr/TimmermanMontagnedefer.htm</strong></a></ins></p>
</li>
</ol>
<p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><ins><a class="western" href="http://www.bibliotecapleyades.net/esp_sociopol_ironmountain.htm#contents"><strong>http://www.bibliotecapleyades.net/esp_sociopol_ironmountain.htm#contents</strong></a></ins></p>
<ol start="6"><li><p align="JUSTIFY" style="margin-bottom: 0cm;"><ins><a class="western" href="http://no-war.over-blog.com/article-rapport-us-de-la-montagne-de-fer-guerre-necessaire-ses-fonctions-eugeniques-etc-57982943.html">http://no-war.over-blog.com/article-rapport-us-de-la-montagne-de-fer-guerre-necessaire-ses-fonctions-eugeniques-etc-57982943.html</a></ins></p>
</li>
</ol> Le spectre de la crise alimentaireurn:md5:8805b93f1cf15cfaa5548f312900dca42009-11-12T11:57:00+00:00Terre FutureACTUALITES
<p><img src="http://terrefuture.blog.free.fr/public/imagesCATJUJ24.jpg" alt="imagesCATJUJ24.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="imagesCATJUJ24.jpg, nov. 2010" /> Au printemps 2008, des « émeutes de la faim » secouaient 35 pays à travers le monde… Une crise qui n’avait rien de conjoncturel et dont la menace reste en embuscade dans un monde en proie aux crises financières, économiques et climatiques.</p>
<p>Avril 2008, l’Egypte, le Maroc, l’Indonésie, les Philippines, Haïti, le Burkina Faso, la Mauritanie connaissent des manifestations populaires d’une rare violence. En un an, le prix des denrées alimentaires a en effet connu des hausses vertigineuses, 42% pour les céréales 80% pour les produits laitiers selon la Fao. Une flambée des prix de 40% en moyenne pour le blé, le maïs et le riz, ce dernier ayant atteint 1000 $ la T, un record ! Dans le même temps, le soja, le colza et l’huile de palme, tous produits de base essentiels dans le Tiers-Monde, subissaient les mêmes envolées… En résumé, une situation catastrophique pour les plus pauvres, ceux-ci consacrant quelque 70% de leurs revenus par foyer à l’alimentation contre 15% dans les pays industrialisés… Louis Michel commissaire européen au Développement et à l’Aide humanitaire n’hésitait pas alors à évoquer un possible « tsunami » alimentaire.</p>
<p>Mais faut-il voir dans cette crise un simple phénomène conjoncturel lié au surenchérissement du baril de brut qui atteignait alors des sommets – près de 150 $ en juillet – avant la crise financière déclenchée par l’effondrement du marché des crédits immobiliers à risques dits subprimes ?</p>
<p>Des prix inouïs pour les hydrocarbures, ce qui avait en autres dopé la production d’agrocarburants (1), en Indonésie avec le palmier à huile, en Argentine, au Brésil et aux É-U avec le maïs et la canne à sucre ; un nouveau secteur agro-industriel en concurrence directe avec l’alimentation humaine en dépit d’un bilan environnemental détestable. Car comment à ce propos ne pas parler de l’impact écologique que représentent les gigantesques surfaces déboisées au profit de ces prétendus biocarburants ? En Amazonie par exemple où se pose avec acuité non seulement la question de la préservation d’une biodiversité déjà très menacée (2), mais plus encore celle des effets de la déforestation et de l’extension du désert agricole sur le changement climatique global… Surtout quand l’on tient compte de la place qu’occupent les grandes forêts tropicales dans le régime des pluies et de leur rôle essentiel comme puits de carbone ? Nos grandes forêts sont en effet les poumons verts de la planète, produisant l’oxygène que nous respirons et absorbant le CO2 que nos activités et nos transports produisent aujourd’hui en excès.</p>
<p>Cependant les agrocarburants qui détournent d’immenses surfaces agricoles de leur vocation alimentaire – resterait d’ailleurs à savoir si la transformation de céréales en carburant est quelque chose de vraiment rationnel voire de moral – ne sont que l’un des aspects d’une crise aux visages multiples. Notamment en raisons des interactions existant entre les fluctuations des cours des matières premières (fixés par les trois grandes bourses mondiales de Chicago, Minneapolis et Kansas City) et les effets économiques de plus en plus négatifs de la crise financière sur fond de crise environnementale. Une conjonction des trois crises qui augure mal de l’avenir… À telle enseigne que huit mois après les émeutes de la faim, la chute brutale du cours des matières premières et celle d’un baril oscillant à l’heure actuelle autour de 50 $ conséquence de l’effondrement de l’activité économique mondiale, les menaces alimentaires n’ont pourtant pas disparu, bien au contraire.</p>
<p>Car, en dépit d’une production de céréales en principe suffisante à couvrir les besoins alimentaires de la planète, les réserves mondiales, qui étaient encore récemment de six mois, sont à présent tombées à moins de quarante jours. Ce qui fragilise un édifice malmené par les alternances de sécheresse (3) et de pluies diluviennes, lesquelles affectent de plus en plus durement les zones subtropicales et rendent évidemment aléatoires les productions céréalières dans un monde où survivent déjà quelque 850 millions d’hommes en état de malnutrition.</p>
<p>À cela il faudrait en outre souligner en contrepoint le rôle délétère que jouent les géants de l’agro-industrie tels le semencier américain Monsanto (détenant un quasi-monopole sur les semences génétiquement modifiées OGM), ou l’Allemand Bayer (pour les pesticides et les engrais sans lesquels l’agriculture productiviste n’existerait pas) qui tiennent désormais en main les clefs de la production agricole mondiale. L’agriculture nourricière étant à ce stade réduite à n’être plus qu’un segment du marché commercial et industriel géré par l’OMC, l’Organisation mondiale du commerce indépendamment de tout impératif de sécurité alimentaire !
En résumé, la crise alimentaire n’est pas derrière nous, mais devant parce qu’elle n’est en fait que l’un des aspects d’une crise systémique incluant les incidences de l’activité humaine sur l’environnement et les désordres d’une planète-finance transformée en super casino. Beaucoup commencent donc à s’accorder sur l’idée qu’il y aurait urgence à repenser l’organisation du monde. À terme, avec le déclin du pétrole, l’agro-industrie est d’ailleurs condamnée soit à disparaître soit à se reconvertir de fond en comble car elle essentiellement l’un des sous-produits de l’ère des énergies fossiles et de la pétrochimie. De ce point de vue l’agrobusiness est d’ores et déjà un mode de production dépassé et même condamné.</p>
<p>Alors pour éviter les pénuries voire les famines, il s’agit de restaurer le plus vite possible des productions vivrières – l’autosubsistance alimentaire – découplées des aléas du Marché. Car nous voyons bien que les cultures de rentes qui devaient enrichir les pays pauvres et leur donner les moyens financiers de leur développement, ont conduit à l’inverse : des dépendances à l’égard des marchés, des bourses et des firmes multinationales avec à l’arrivée la menace endémique de la disette et de la faim. Il faut donc maintenant revenir au but premier de l’agriculture qui est de nourrir les hommes et non d’engraisser les marchés et la spéculation.</p>
<p>Jean-Michel Vernochet</p>
<p>1. Les agrocarburants représentent une production de 40 millions de t annuels dont 4 millions de biodiesel et 36 d’éthanol, à comparer aux 2 milliards de t de pétrole consommés chaque année par les transports routiers.</p>
<p>2. Par exemple les plantations géantes de palmier à l’huile en Indonésie détruisent les derniers biotopes forestiers où survit encore l’orang-outang.</p>
<p>3. Depuis 2003 l’Australie est frappée de dures sécheresses ; en 2006 la production céréalière était de 10 millions de tonnes de blé contre 25 millions l’année précédente. En 2008, la situation restait encore critique. Autre cas, celui de l’Éthiopie frappé successivement en 2006 par la sécheresse et des pluies dévastatrices.</p>